EckhartTolle, de son vrai nom Ulrich Leonard Tolle, né le 16 février 1948 à Lünen (), est un écrivain et conférencier canadien d'origine allemande, auteur des best-sellers Le Pouvoir du moment présent et Nouvelle Terre.. Tolle raconte qu’il s'est senti déprimé toute la première partie de sa vie jusqu’à ce qu’il connût, à l’âge de 29 ans, une « transformation intérieure
Au cœur de la vie extérieure ordinaire, la passionnante aventure intérieure De nos jours, de plus en plus de gens, et plus particulièrement ceux qui vivent dans les grandes villes, souffrent d’un terrible sentiment de vide et d’ennui, comme s’ils attendaient quelque chose qui n’arrive jamais. Le cinéma et la télévisons, les spectacles sportifs, les évènements politiques, les distraient pendant un temps mais ils se retrouvent sans cesse épuisés et désenchantés devant le désert de leur propre vie. La seule aventure qui vaille encore d’être vécue pour l’homme moderne se situe dans le royaume intérieur de sa psyché inconsciente. C’est avec une conscience vague de cette idée que beaucoup se tournent aujourd’hui vers le Yoga, ou d’autres pratiques orientales. Mais elles n’offrent pas d’aventure authentiquement nouvelle, car nous ne faisons qu’y hériter la sagesse des Hindous ou des Chinois, sans avoir de contact direct avec notre centre psychique individuel. S’il est vrai que les méthodes orientales favorisent la concentration d’esprit et la méditation intérieure ce qui est, en un sens, analogue à l’introversion dans un traitement psychanalytique il y a une différence très importante. Jung a mis au point une méthode pour accéder à ce centre intérieur, et établir le contact avec le mystère vivant de l’inconscient, seule et sans aide. Ceci s’écarte complètement des sentiers battus. Essayer de donner à la réalité vivante du Soi une quantité constante d’attention quotidienne équivaut à essayer de vivre simultanément sur deux plans, ou dans deux mondes différents. On s’occupe, comme avant, des obligations de la vie active, mais en même temps on reste réceptif à toutes les suggestions, tous les signes, à la fois ceux des rêves et des évènements extérieurs, que le Soi utilise pour symboliser ses intentions – le sens dans lequel coule le fleuve de la vie. Les vieux textes chinois qui ont trait à cette expérience, utilisent fréquemment l’image du chat qui observe le trou de la souris. Un texte dit qu’il ne faut pas se laisser distraire par des pensées incidentes, mais que l’attention ne doit pas non plus être trop aiguisée, ni d’ailleurs trop émoussée. Il y a un seuil bien défini de perception Si l’entrainement est pratiqué de cette manière….il deviendra efficace à mesure que le temps passera et quand le principe touchera à l’accomplissement, comme un melon mûr qui tombe automatiquement, tout ce avec quoi il entrera en contact provoquera subitement l’éveil suprême de l’individu. C’est le moment où le praticien sera comme l’homme qui boit de l’eau et qui est seul à savoir si elle est froide ou chaude. Il est libéré de tous les doutes sur lui-même, et éprouve un grand bonheur, comparable à celui que l’on ressent quand on rencontre son père à la croisée des chemins. C’est ainsi qu’au cœur de la vie extérieure ordinaire, on est subitement engagé dans la plus passionnante des aventures intérieures. Et du fait qu’elle est unique pour chaque individu, elle ne peut être ni violée, ni copiée. Il n’y a deux raisons principales qui font perdre à l’homme contact avec son centre psychique régulateur L’une est qu’une pulsion instinctuelle ou une image fortement chargée d’affectivité peut le faire pencher d’un coté et lui faire perdre son équilibre. Cela se produit aussi chez les animaux ; un cerf sous l’emprise de l’excitation sexuelle oubliera complètement et la faim et le soin de sa sécurité. Cet aveuglement et cette perte d’équilibre inspirent beaucoup d’effroi aux primitifs, qui parlent alors de la perte de l’âme ».L’équilibre intérieur est aussi menacé par une tendance excessive à la rêverie, qui tourne en général secrètement autour de certains complexes. En fait, cette rêverie se produit précisément parce qu’elle met l’homme en relation avec ses complexes. Mais en même temps, elle menace la concentration et la continuité de la conscience. Le deuxième obstacle, exactement opposé, est dû à un trop grand raffermissement de la conscience du Moi. Bien qu’une conscience disciplinée soit nécessaire à l’accomplissement des activités de l’homme civilisé, nous savons ce qui arrive lorsqu’un aiguilleur, sur la voie ferrée se laisse aller à la rêverie elle a l’inconvénient grave de devenir facilement un obstacle à la réception des impulsions et des message venant du centre. C’est pourquoi les rêves des hommes civilisés s’efforcent si fréquemment de rétablir cette réceptivité en corrigeant l’attitude de la conscience à l’égard du centre inconscient du Soi. Mandala, le cercle magique Parmi les représentations mythologiques du Soi, on trouve fréquemment les quatre coins du monde, et dans beaucoup d’images, le Grand Homme figure au centre d’un cercle divisé en quatre. Jung utilisait le mot Hindou mandala cercle magique pour désigner une structure de cet ordre, qui est une représentation symbolique du noyau originel de la psyché, dont l’essence nous est inconnue. Et il est intéressant de remarquer ici que le chasseur Naskapi ne représente pas son Grand Homme comme un être humain, mais comme un mandala. Alors que les Naskapis peuple nomade du nord canadien ont une expérience immédiate et naïve du centre intérieur, sans l’aide de rites religieux ni de doctrines, d’autres communautés utilisent le mandala afin de rétablir un équilibre intérieur perdu. Par exemple, les Indiens Navahos essaient, au moyen de peinture sur le sable, auxquelles ils donnent la structure du mandala, de parvenir à ramener un malade à l’harmonie avec son âme et le cosmos. Dans les civilisations orientales, des images analogues sont utilisées pour consolider l’être intérieur, ou pour favoriser la méditation en profondeur. La contemplation d’un mandala est sensé inspirer la sérénité, le sentiment que la vie à retrouvé son sens et son ordre. Le mandala produit le même effet lorsqu’il apparaît spontanément dans les rêves de l’homme moderne qui ignore ces traditions religieuses. Peut-être l’effet positif est-il encore plus grand dans ce cas parce que la connaissance et la tradition peuvent émousser ou même rendre impossible l’expérience spontanée. Un exemple de mandala surgi spontanément nous est donné dans le rêve d’une femme de soixante deux ans. Il apparaît comme un prélude à une nouvelle phase de sa vie où elle eut une activité créatrice particulièrement intense Je vois un paysage dans la pénombre. A l’arrière-plan, je vois s’élever puis se prolonger horizontalement la crête d’une colline. A l’endroit où elle s’élève, se meut un disque quadrangulaire qui brille comme de l’or. Au premier plan je vois de la terre noire labourée, où des pousses commencent à germer. Puis je perçois subitement une table ronde avec une dalle de pierre grise dessus, et au même moment, le disque quadrangulaire est soudain debout sur la table. Il a quitté la colline, mais quand et comment, je ne sais pas. Les paysages dans les rêves comme dans l’art expriment souvent un état d’âme ineffable. Dans ce rêve, la pénombre indique que la clarté diurne de la conscience est obscurcie. La nature intérieure » peut maintenant commencer à se révéler dans sa propre lumière, aussi le disque quadrangulaire devient-il visible à l’horizon ? Jusqu’à présent, le symbole du Soi, le disque, avait été surtout une intuition à l’horizon mental su sujet, mais maintenant il change de position et devient le centre du paysage de l’âme. Une graine depuis longtemps semée, commence à germer. Le sujet faisait depuis longtemps attention à ses rêves, et cette persévérance commence à porter des fruits. On se souvient du rapport que j’ai déjà mentionné entre le symbole du Grand Homme et la vie végétale. Et puis le disque d’or se déplace vers la droite » – le coté où les choses devinent conscientes. Entre autres, la droite signifie souvent, psychologiquement, le coté de la conscience, de l’adaptation, alors que la gauche est la sphère de l’inadaptation, des réactions inconscientes, et quelque fois même de quelque chose de sinistre du mot latin sinister. Le disque d’or s’arrête dans son mouvement et vient se poser sur la table de pierre. Il a trouvé une base permanente. La rondeur le motif du mandala symbolise en générale l’intégrité naturelle, alors que la forme quadrangulaire représente la prise de conscience de cette intégrité. Dans le rêve, le disque carré et la table ronde se rencontrent, annonçant une prise de conscience imminente du centre. La table ronde, incidemment, est un symbole bien connu de plénitude, et joue un rôle de mythologie, par exemple la table ronde du Roi Arthur, qui dérive elle-même de la table de la Cène. En fait, à chaque fois que l’être humain se tourne sincèrement vers son monde intérieur et essaie de se connaître, non pas en ruminant ses pensées et ses sentiments subjectifs, mais en suivant les manifestions de sa propre nature objective, tels que les rêves et les fantasmes authentiques, alors, tôt ou tard, le Soi émerge. Le Moi découvre alors une force intérieure qui contient toutes les possibilités de renouvellement. Mais il surgit une difficulté considérable, que je n’ai mentionnée qu’indirectement jusqu’à présent. C’est que chaque personnification de l’inconscient – l’ombre, l’anima, l’animus ou le Soi – a non seulement un aspect lumineux mais un aspect ténébreux. La polarité Nous avons vu que l’ombre peut être vile et mauvaise et se manifester comme une pulsion instinctuelle qu’il faut surmonter. Mais elle peut être aussi une impulsion allant dans le sens de la croissance, qu’il faut développer. De la même façon, l’anima et l’animus ont des aspects doubles ils peuvent provoquer une évolution vivifiante de la personnalité, lui apporter un esprit créateur, ou ils peuvent causer la pétrification et la mort physique. Le Soi lui-même, ce symbole qui embrasse tout l’inconscient, a un effet ambivalent. Le coté ténébreux du Soi représente le pus grand danger, précisément parce que le Soi est la plus grande des forces psychiques. Il peut amener les gens à fabriquer des fantasmes mégalomaniaques , ou d’autres aussi illusoires dont ils seront possédés » . Une personne qui se trouve dans cet état croira, par exemple, avec une exaltation croissante qu’elle a percé les grandes énigmes de l’univers, perdant ainsi tout contact avec la réalité humaine. Un symptôme caractéristique de cet état est la perte du sens de l’humour et des contacts humains. L’émergence du Soi peut donc mettre en danger le Moi conscient. Ce double aspect du Soi est joliment illustré par un vieux conte iranien appelé Le Secret du Bain Bâdgerd » Le grand et noble prince Hâtim Tâi reçoit de son roi l’ordre d’explorer le mystérieux Bain Bâdgerd château de la non-existence. Quand il s’en approche après de multiples et dangereuses aventures, il apprend que personne n’en est jamais revenu, mais veut tout de même poursuivre son entreprise. Il est accueilli dans un édifice circulaire par un barbier muni d’un miroir, qui le mène au bain, mais sitôt que le prince pénètre dans l’eau, il entend un bruit de tonnerre, l’obscurité se fait, le barbier disparaît, et l’eau commence à monter. Hâtim nage désespérément en rond jusqu’à ce que l’eau finalement atteigne le sommet de la coupole surmontant le bain. Se croyant perdu, il dit une prière, et saisit la pierre centrale de la coupole. De nouveau le tonnerre retentit et Hâtim se trouve seul dans un désert. Après avoir erré longtemps il arrive dans un beau jardin au milieu duquel il y a un cercle de statues de pierre. Au centre, il aperçoit un perroquet dans une cage, et une voix venue d’en haut dit L’homme héroïque, tu ne sortiras probablement pas vivant de ce bain. Jadis Gayomart le Premier Homme trouva un énorme diamant qui brillait plus que le soleil et la lune. Il décida de le cacher en un endroit où personne ne pût le trouver et il construisit ce bain magique pour le protéger. Le perroquet que tu vois fait partie de cet enchantement. A coté de lui tu trouveras un arc d’or et une flèche attachée à une chaine d’or avec lesquels tu peux essayer à trois reprise de tuer le perroquet. Si tu l’atteins, la malédiction sera levée. Sinon tu seras pétrifié, comme le furent tous ceux que tu vois ici ». Hâtim essaie une première fois, et manque l’oiseau. Ses jambes se pétrifient. Il essaie une deuxième fois, et est pétrifié jusqu’à la poitrine. La troisième fois, il ferme les yeux, s’exclamant Dieu est grand », tire à l’aveuglette, et atteint le perroquet. Coup de tonnerre, nuages de poussière. Quand tout s’est apaisé il y a, à la place du perroquet, un énorme diamant, et toutes les statues sont revenues à la vie. Les hommes le remercient de les avoir délivrés. Le lecteur reconnaitra les symboles du Soi dans cette histoire le Premier Homme Gayomart, l’édifice rond en forme de mandala, la pierre centrale, et le diamant. Mais ce diamant est entouré de dangers. Le perroquet démoniaque représente l’esprit d’imitation néfaste qui nous fait manquer le but et nous pétrifie psychologiquement. Comme je l’ai remarqué plus haut, le processus d’individuation exclut toute imitation des autres. A maintes reprise, dans le monde, les hommes ont cherché à copier par leur attitude extérieure et leur comportement rituel l’expérience religieuse originale, leurs maitres spirituels, Christ ou Bouddha par exemple, et se sont ainsi pétrifiés ». Suivre la voie d’un maître spirituel ne signifie pas qu’il faille le copier et se conformer au modèle du processus d’individuation de ce guide. Cela signifie que chacun doit essayer de vivre sa propre vie avec une sincérité et une dévotion égales à celles du maître. Le barbier au miroir, qui disparaît, symbolise la faculté de réflexion que Hâtim perd au moment où il en a le plus besoin. Les eaux qui montent représentent le risque de se noyer dans l’inconscient et de se perdre dans ses propres émotions. Si l’on veut comprendre les indications symboliques que nous fournit l’inconscient, il faut prendre garde à ne pas sortir de soi, à ne pas être hors de soi ». Il est d’une importance essentielle que le Moi continue à fonctionner normalement. Ce n’est que si je demeure un être humain ordinaire, conscient de son incomplétude, que je deviens réceptif aux contenus et aux processus significatifs de l’inconscient. Mais comment l’être humain peut-il résister à la tension de se sentir en union avec l’univers entier, quand il n’est en même temps qu’une misérable créature humaine ? Si je me méprise, en considérant que je ne suis qu’un nombre dans une statistique, ma vie n’a pas de sens, et ne mérite pas d’être vécue. Mais si en revanche j’ai l’impression de participer à quelque chose de beaucoup plus vaste, comment vais-je conserver les deux pieds sur terre ? Il est en fait très difficile d’unir en soi ces deux extrêmes sans tomber dans un excès ou dans un autre. Marie-Louise von Franz L’homme et ses symboles Edition Robert Laffont
21954. Bonjour. Pour connaître l'inconscient il faudrait en avoir conscience. Mais comment avoir conscience de ce qui n'apparait pas à la conscience, par définition? Ce qui suit devrait vous aider: Pour connaître l'inconscient il faudrait que ce soit, en quelque sorte un fait observable, puisque connaître c'est déterminer une intuition
François ROUSTANG 1923-2016Hypnos en grec signifie sommeil. De quel sommeil s’agirait-il lorsque l’état d’hypnose est réalisé ? De la mise en veilleuse de la conscience claire et distincte que l’on peut nommer aussi conscience consciente ou esprit conscient au profit de l’éveil d’une conscience conscience est dite consciente conscious awareness dans la mesure où elle est restreinte, car elle ne peut porter son attention qu’à un nombre limité d’ conscience est dite inconsciente unconscious awareness dans la mesure où elle supporte la totalité des souvenirs, des perceptions des sens externes et internes, des résultats et des possibilités d’apprentissage. Ces éléments sont trop nombreux – ils sont infinis – pour être distingués par la conscience consciente elle s’en trouve donc conscience inconsciente qui supporte ce grand nombre peut être identifiée à la totalité de la personne incarnée, donc au corps vivant en tant qu’il est esprit. Cette conscience inconsciente pourrait tout aussi bien être appelée vigilance vigilance restreinte et vigilance généralisée, il existe tous les degrés possibles de vigilance. Ce qui pourrait faire comprendre que l’on définisse l’hypnose comme un état modifié de conscience. Encore faudrait-il souligner qu’il ne s’agit plus de la conscience proprement dite à laquelle se réfère le sens de l’hypnose est le passage de la vigilance restreinte à la vigilance généralisée. Ce passage qui est toujours le fruit d’un accord ou d’une décision du patient, est favorisé par diverses techniques fixation du regard, attention portée aux différentes parties du corps, confusion, etc. et par l’état de vigilance généralisée dans lequel se trouve le thérapeute. C’est par ces techniques et par cet état que le thérapeute peut être dit user de suggestion. Le pouvoir du thérapeute a donc pour fondation la largeur et l’intensité de sa veille généralisée. Là où les modifications opérées par l’exercice de l’hypnose peuvent être comprises comme la transformation de la rigidité des habitudes, enregistrées par l’esprit conscient, en souplesse et fluidité grâce à l’expérience de la complexité et de la force de la vigilance inconscient met à la disposition du patient les nouvelles possibilités et capacités qui vont lui permettre de cette perspective, il est facile d’admettre que l’hypnose puisse être considérée comme médicale. Elle est en effet capable de guérir certains troubles ou comportements nocifs contrôle de la douleur, addictions, difficultés alimentaires, dysfonctionnements psychiques ou psycho-somatiques. Quelqu’un, par exemple, voudrait bien ne plus fumer. Son passage par la vigilance généralisée lui permettra d’une part de mesurer et d’approfondir le degré de sa détermination, d’autre part de prendre appui sur des forces et des intérêts nouveaux qu’il ne soupçonnait pas et qui rendent dérisoire en comparaison le plaisir de la cigarette. L’hypnose guérit alors parce que, modifiant le contexte d’une habitude, elle en détruit le est aussi médicale, au sens traditionnel du terme, car elle est une manière privilégiée de développer certains aspects de cette pratique la présence du médecin, son attention au patient, l’échange entre patient et médecin. On sait que ces traits constituent le premier remède et rendent possible l’efficacité des autres lire également Il suffit d’un geste » de François Roustang, Editions Odile Jacob, L’Hypnose Médicale » 2003 sous la direction du Dr J-Marc Benhaiem, Editions Med-Line L’Hypnose aujourd’hui » 2005 sous la direction du Dr J-Marc Benhaiem, Editions In-Press Oubliez le tabac! » 2005 du Dr J-Marc Benhaiem, Editions Albin Michel L’Hypnose qui soigne » 2006 du Dr J-Marc Benhaiem, Editions Josette Lyon Savoir attendre » 2006 de François Roustang, Editions Odile Jacob Enfin je maigris » 2008 du Dr J-Marc Benhaiem, Editiond Albin Michel Le secret de Socrate » 2009 de François Roustang, Editions Odile Jacob L’Hypnose ou les portes de la guérison » 2012 du Dr J-Marc Benhaiem Le guide de l’Hypnose » 2015 sous la direction du Dr J-Marc Benhaiem, Editions In-Press Zen et Hypnose » 2016 du Dr J-Marc Benhaiem, photos Harry Benhaiem, Editions de La Martinière Hypnose-toi Toi-Même! » 2019 du Dr J-Marc Benhaiem, Editions Flammarion Arrêter de fumer sans se prendre la tête» 2021 coffret CD du Dr J-Marc Benhaiem, Editions First Linconscient personnel que décrit Jung dans Les Racines de la conscience (p.31, 187,501) n’est pas éloigné de l’inconscient freudien mais plus flou parce qu’il est en relation avec des strates irreprésentables : « Cet inconscient ainsi défini décrit un état de fait extraordinairement flou : tout ce que je sais, mais à quoi je
L'analyse du professeur La fameuse madeleine de Proust est restée célèbre non seulement parce qu’elle est une métonymie de la Recherche du temps perdu, mais également parce qu’elle décrit la façon dont le jeune Marcel prend pour la première fois conscience de la valeur et de la fragilité de ses souvenirs. Sans cesse en quête de son passé, et des instants éphémères et précieux de son existence, Proust manifeste d’une façon élégante la tension qui anime tout être humain comme être conscient travaillé par le passage du temps et l’érosion de l’oubli. Si le propre de l’homme est de lutter contre la disparition de ses souvenirs, et de chercher à garder dans une mémoire vivante son vécu le plus chaleureux, il semble nécessaire de reconnaître que l’homme se définit par la possession de sa conscience. Néanmoins, la fragilité de cette conscience, toujours imparfaite parce que toujours condamnée à l’oubli et à la difficile construction d’une identité, paraît à l’inverse indiquer que l’homme ne se définit pas seulement par sa conscience actuelle des choses, mais aussi par son oubli et son inconscience. Quelle place occupe alors réellement la conscience dans la définition de l’homme ? Suffit-elle à le définir ? Si la conscience semble inhérente à l’homme, qui possède par nature cette faculté de réflexion sur soi, cette capacité à se savoir et à se comprendre, ne faut-il pas refuser de voir cette puissance de réflexion comme une essence, dans la mesure où les obstacles que rencontre la conscience en se construisant semblent à l’inverse condamner l’homme à ne jamais se saisir pleinement ? Se pose ici le problème de savoir ce qui échappe à la conscience, c’est-à-dire de savoir dans quelle mesure la conscience a les moyens d’appréhender l’homme sans pour autant en réduire la signification à une pure abstraction de pensée. Ne faudrait-il pas au contraire considérer que l’hypothèse de l’inconscient est primordiale pour comprendre le fonctionnement de la conscience ? Ce sujet nous engage à saisir la nature de la conscience et ses limites, afin d’engager une réflexion sur ce qu’apporterait, en complément ou en critique, l’hypothèse de l’inconscient. Nous chercherons tout d’abord à montrer qu’il n’est pas nécessaire de faire appel à l’hypothèse de l’inconscient parce que la conscience est le moyen par lequel l’homme se définit, c’est-à-dire qu’elle est la faculté par laquelle l’homme parvient à trouver le sens de son existence I. Nous montrerons toutefois que cette faculté n’est pas pour autant ce qui définit l’homme, puisque la définition qu’il construit au moyen de la conscience ne résume pas l’être de l’homme à son être conscient II. Dès lors, nous en viendrons à reconnaître les limites de la conscience, c’est-à-dire à montrer que la conscience, faute de parvenir à réellement appréhender l’homme, n’est en fait qu’une illusion commode qui détourne l’homme de ce qu’il est réellement III. ...
Sujet5118. Discuter cette opinion de J.-J. Rousseau qu'il suffit, pour apprendre les lois de la vertu, de rentrer en soi-même et d'écouter la voix de la conscience dans le silence des passions. Sujet 102349. Dissertation sur un texte de Bergson : la conscience de l'être. Sujet 4152. L'INCONSCIENT N'EST-IL QU'UNE CONSCIENCE OBSCURCIE? constitué de contenus refoulés des représentations psy­ chiques sexuelles, agressives -c'est-à-dire des pensées, des images, des souvenirs, des fantasmes sur lesquels se fixent les pulsions qui n'ont pu avoir accès au système précons­ cient-conscient. Ces contenus inconscients ne peuvent reve­ nir directement à la conscience . Ils font leur retour de manière déguisée dans le rêve ou sous forme de symptômes. Investis de l'énergie pulsionnelle, ils... l'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? Freud qualifie de préconscients les souvenirs et les pensées, qui sonttemporairement absents de la conscience niais qui peuvent revenir à toutmoment à la conscience. Et il le fait pour les distinguer des contenus qui sontvéritablement inconscients. Un peu dans la continuité de Leibniz, Bergson soutient, dans "Matière etmémoire", que la conscience n'est pas tout notre psychisme. Elle a surtoutpour rôle de présider à l'action et d'éclairer un choix ». C'est pourquoi elleprojette... Dissertation inconscient conscient par une sorte de salon, auquel les éléments contenus dans l’inconscient tentent d’accéder. Cependant, l’accès à la conscience serait en quelqu es sortes réglementé par ce que Freud appelle un gardien », qui inspecte les tendances psychiqu es en provenance de l’inconscient et leur applique la censure c'est-à-dire le refus et l’interdiction de l’accès à la conscience s’il juge inapproprié le passage d’un souvenir par exemple, de l’inconscient vers la conscience. Ainsi, les ten... Conscience, inconscience et inconscient ? éclairer un souvenir. Conscience et inconscient social Mais l'expérience d'un individu est tout d'abord collective », dit Main. L'acquisition d'une culture est essentielle à laprise de conscience de soi. Dire que des liens familiaux et sociaux sont tissés », indique bien l'étroitesse etl'intimité des échanges. Devenir soi-même » ne peut se comprendre sans ces aspects déterminants. Et c'est par lalangue que se transmet la culture qui maintient vivant le tissu si chacun es... De l'inconscient au conscience y a-t-il continuité ou rupture ? - Dans cette optique, il y a donc bien rupture et non continuité de l'inconscience au conscient, car le conscientest aussi éloigné de l'inconscience que la raison l'est des passions, ou encore l'homme de l'animal. - Cette affirmation n'a cependant de sens que pour autant que l'hypothèse du cogito est vraie. Faut-il y accorder tant de crédit ? La raison n'est jamais que la suivante de cette grande raison que constitue le corps. 2. - Nietzsche ne se privera pas d... L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? Leibniz dans l'Essai sur l'entendement humain lorsqu'il évoque les petitesperceptions. Il montre ainsi que notre perception consciente est composéed'une infinité de petites perceptions. Notre appétit conscient est composéd'une infinité de petits appétits. Qu'est-ce qu'il veut dire quand il dit quenotre perception consciente est composée d'une infinité de petitesperceptions, exactement comme la perception du bruit de la mer estcomposée de la perception de toutes les g... Hauchecorne Naomi Dissertation de philosophie TES3 Peut-on désirer l'inconscience ? manière il se protège du monde extérieur et explore son inconscience, à partir de ce moment là il peut donc commencer à désirer des choses qui ne relèvent pas de la réalité, comme des sortes de rêves ». Les enfants, par exemple, sont les êtres les plus confrontés à ces situations. Puisqu'en effet lorsque nous sommes enfants nous ne réfléchissons pas aux conséquences de nos paroles et de nos actes, on a donc une conduite jugé inconsciente et irresponsable. Mais malheureusement l'Homme... Peut on concevoir une conscience sans inconscience ? Une conscience suspendue au je pense » 2. La première idée que Descartes découvre grâce à sa méthode est le cogito je pense donc je suis ». Le cogitoest la première vérité qui résiste au doute et donc la première pierre de l'édifice clair et distinct que Descartes veutconstruire. Toutes les autres idées claires et distinctes doivent s'y enchaîner selon des inférences elles-mêmesclaires et distinctes. On peut voir dans le projet cartésien une tentative de concevoir la conscience... La conscience est-elle préférable à l'inconscience ? Introduction Il nous faut concevoir en quoi cette question peut poser problème. Car dans notre vie courante, préférer la conscience est uneévidence ainsi quelqu'un d' inconscient » est décrit comme irresponsable, manquant à un devoir de conscience qui permettrait demener une vie humaine normale. La conscience est donc d'emblée présentée comme préférable, à un tel point que la question d'unchoix de la conscience contre l'inconscience ne se pose même pas. Il sera donc nécessaire d... inconscient Introduction Dès le XVII e siècle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idée d’inconscient Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le Corps, c’est-à-dire que, jusqu’à présent, l’expérience n’a enseigné à personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considérée seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y être déterminé par l’Espr... inconscient Introduction Dès le XVII e siècle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idée d’inconscient Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le Corps, c’est-à-dire que, jusqu’à présent, l’expérience n’a enseigné à personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considérée seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y être déterminé par l’Espr... La conscience et l'inconscient D'ailleurs, Descartes dans les Méditations métaphysiques expose sa théorie du qui permet de distinguer le vrai du faux, il va douter de tout pour trouver une vérité indubitable. Il établit alors une règle "si je ne suis pas assuré que c'est vrai alors je rejette tout ce qui est faux". Il va donc rejeter les connaissances par ouï-dire tel que les médias et les connaissances par expérience sensible. Le doute méthodique se base sur trois arguments. Le premier est l'argument d... La conscience doit-elle primer sur l'inconscient ? Pour Kant, cette faculté qui crée des représentations du monde permet à l'homme de s'élever au-dessus de la nature. Il écrit dans Anthropologie du point de vue pragmatique que ce pouvoir élève l'homme au-dessus de tous les autres êtres vivants sur laterre. » Dès lors, l'inconscient semble être un danger pour l'homme. Il enlèveà ce dernier la possibilité de maîtriser ses actions et l'issu de ces dernièresdevient problématique. Freud reconnaissait lui-même, dans son ouvrageInt... L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’homme ? Dès lors, comment peut-on dire à la fois que l'inconscient et la conscience définissent tout deux l'homme et que la conscience est une définition trop descriptive et incomplète de l'homme ? Autrement dit, comment peut-on dire à la fois que l'inconscient et la conscience se complètent plutôt que de se concurrencer ? L'enjeu serait de dire que les animaux, définis comme sans conscience, leur soit attribué l'inconscience, qui définit l'homme a part égale avec la conscience. Dans un premier temps, n... dissert conscience/responsabilité Nietzsche pense que l'homme est "l'objet" d'un réseau souterrain et d'un inconscient d'instincts, de désirs, de forces obscures qui le déterminent à engager sa réflexion dans telle ou telle direction. Si tout ce que je fais à un sens, je ne suis pas rééllement libre car la liberté suppose la capacité à être l'auteur de ses actes en connaissance des causes. Selon Hegel, pour être responsable, il faut savoir ce que l’on fait, ce qui signifie que la responsabilité engage la conscience. Lorsq... Bergson Conscience et Inconscience Henri Bergson en vient d'abord à diviser l'inconscience pour mieux la cerner, et ainsi établir une approche avec laconscience. En effet, il affirme une distinction, qu'il considère comme trop peu connue, entre une inconscience dûe à uneconscience nulle, et une inconscience provenant d'une conscience annulée. Dans le premier cas, l'inconscience n'estrévélée que parce que l'objet de cette inconscience n'est pas à même de pouvoir un jour exprimer sa objet est voué à stagner dan... L'inconscient l'affectivité inconsciente tientessentiellement à notre mauvaise foi » car une conscience est toujours transparente à elle-même ». Lesconduites dites inconscientes» sont donc des ruses » de la - Affirmation de l'existence d'un inconscient psychique&61558; L'inconscient pathologiquePradines l'appelle l'inconscient de dissolution ». Dans l'angoisse névrotique angoisse devant un dangerque nous ne connaissons pas ou dans l'angoisse qui caractérise la phobie, ie l'angoisse as... L'Inconscient Introduction Dès le XVII e siècle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idée d’inconscient Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le Corps, c’est-à-dire que, jusqu’à présent, l’expérience n’a enseigné à personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considérée seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y être déterminé par l’Espr... Corrigé de dissertation Le fait que l'homme soit doué de conscience suffit-il à le rendre libre? l’homme qui, en tant que conscience de ses déterminations, ne coïncide jamais avec elles. Un stylo, par exemple, est défini une fois pour toutes, un animal ne choisit pas sa nature et sa façon de vivre et ne peut en changer même domestiqué, un loup se comporte toujours en loup, en carnivore social soumis au dominant de la meute ; s’il obéit à son maître, c’est qu’il l’identifie au dominant. Du fait que l’homme est pour soi, conscient de ses états menta... Parler d'une conscience inconsciente n'invalide-t-il pas dramatiquement notre rapport à la liberté donc à la responsabilité ? conscience de soi définit un certain degré de liberté on peut effectivement craindre que l'idée d'un inconscientdéfinisse un nouveau Or comme Freud le précise dans le Moi et le ça , à l'opposition entre le conscient et l'inconscient il faut substituer celle entre le moi cohérent et les détachés du moi. Il ne faut donc pas opposer de manière naïve laconscience et l'inconscient au risque sinon de méconnaître l'essence même de l'inconscient c'est-à-dire la lucidi... Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ? Introduction La découverte de l'inconscient constitue-t-elle une défaite pour la conscience ? Les actes manqués, les rêves, laconscience les constate mais se montre incapable de les expliquer comment ai-je pu dire le contraire de ce que jevoulais dire ? La conscience découvre en même temps ses limites et le fait qu'elle n'est pas transparente à elle-même, qu'elle est incapable d'expliquer certains événements qui surviennent en elle. La découverte de l'inconscientconstitue-t-elle une humilia... L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ? Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans lecorps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestés pour ainsi dire et ave... Être inconscient, est-ce ne pas être sois même ? Si Être inconscient revient à ne pas être nous même ? automate, il n'a ni conscience ni mémoire, il agirait tous les matins de la même façon même si il se tape tous les matins contre le meuble posé à coté. Toutes ces réactions seront des réflexes et des non-actions réalisées grâce à son pré-conscience. Or, être un automate n'a aucune singularité. Donc être inconscient se résumerait à dire que nous sommes des corps matériels, et déterminé c'est-à-dire n'ayant aucune liberté puisque la liberté s'obtient grâce à la conscience et la mémoire.... Reconnaître l'existence de l'inconscient est-ce rétrécir ou élargir notre conscience ? qui est souvent la trace d'un choc vécu durant l'enfance. En ce sens je suis un être passif et agi, qui n'a ni lecontrôle de lui-même, ni de son passé, un être scindé. Le but de la cure est de faire en sorte que je prenneconscience de ce conflit, que je reprenne la maîtrise de mon histoire. Au lieu de subir ce que je ne connais pas, jechoisirai en toute conscience. Au lieu de la politique de l'autruche » de l'inconscient, il y aura le choix d'un sujet maître de notre... Peut on dire des rapports conscience/inconscient qu'ils s'organisent dans un double je ou dans un jeu du double ? donc preuve de mauvaise foi. Un double 2. Pour Sartre, l'identité est en devenir, elle se construit par les choix et les actes d'une conscience. Imaginer que laconscience est en rapport avec un inconscient c'est dédoubler la conscience. La conscience se révèle dans l'autoréflexion, dans le je pense » être conscient c'est être capable de s'attribuer ses pensées, la conscience estl'expérience de soi. En revanche, il n'y a pas d'expérience de l'inconscient. S'attribuer un inconscient c'est don... Y a-t-il une différence entre l'inconscient et l'inconscience ? La conscience peut être définie comme présence » au monde qui nous entoure et à nous-mêmes c'est laconscience de soi » je suis présent, conscient, cela veut dire que je perçois, j'aperçois, je réagis à ce qui sepasse autour de moi et en moi ; je suis actif. A l'inverse, les termes d' inconscient » et d' inconscience »semblent désigner, comme l'indique le préfixe négatif in-, la négation de la conscience, c'est-à-dire l'abolitionprovisoire ou définitive ou la perte de cette présence... Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ? -Spinoza va plus loin reconnaître l'existence de l'inconscient, c'estpermettre d'élargir notre conscience, en la sortant des illusions du sentimentpour atteindre un savoir rationnel. Ce savoir ne peut être que celui descauses qui nous déterminent, demeurant le plus souvent ces causes à l'examen de notre entendement, c'est les fairequitter le registre inconscient pour les intégrer à notre conscience, sanssupprimer leur action de détermination.... Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ? II ... mais elle donne sens à ce qui ne semblait pas en avoir ... Al L'hypothèse de l'inconscient, un gain de sens » ... Freud 1/ Une fois admis que la conscience n'a pas le monopole du sens, les conduites qui semblaient inintelligibles deviennent compréhensibles. 2/Toute conduite peut être interprétée, et devenir l'occasion d'une meilleure connaissance de soi. • Le projet de se connaître soi-même » signifie déjà que la conscien... La duplicité de la conscience rend-elle inutile l'hypothèse de l' inconscient ? La conscience signifie pour un sujet à la fois la perception de soi même et du monde qui l'entoure. Le psychismec'est à dire l'ensemble de tendances, d'impressions, de sentiments qui composent le moi n'est pas entièrementréfléchi par la conscience. On peut faire l'hypothèse d'un inconscient, c'est à dire d'une vie psychique inconscientequi a une part importante dans la vie du sujet. L'hypothèse de l'inconscient permet d'expliquer des actes que lesujet semble faire contre sa volonté. Mais ces m... ***** - L'Inconscient cours complet de philosophie - ***** L’inconscient Autres notions du programme concernées la conscience, le sujet, le désir le langage, la vérité, la raison et le réel la connaissance, la nature la culture, l'histoire, la liberté et la morale la responsabilité et le devoir, la religion... Explication intégrale d’un texte de Freud et cours approfondi » sur l’inconscient et la psychanalyse Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses différentes, que quelque chose se pass... Conscience, inconscience, INCONSCIENT La conscience est elle une forme d'illusion ? Nietzsche illustre ce propos en disant que la conscience est une illusion, qu'elle ne peut rien car elle n'est qu'illusionde la connaissance et il parle de ce propos en disant que c'est une blessure narcissique pour l'homme. En effet, ilexplique que la conscience est une succession de pensées qui donne à croire que chacune est la conséquence del'autre, mais nous ne voyions pas la lutte qui se livre sous cette surface ». Effectivement, la conscience représentela partie émergée de l'iceberg don... Commentaire "Qu'est qu'un inconscient?" Alain, Vigiles de l'Esprit Dans une première partie, nous verrons comment l'absence de questionnement fait d'un homme un inconscient. En effet, de la première phrase aux propositions affirmatives entre guillemets, “je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; ce sait ce que je veux”, Alain définit ce qu'est un inconscient. Cette définition est introduite d'emblée à l'aide d'une interrogation dont déroule l'explication. Pour ce dernier, le rejet du doute est caractéristique de l'inconscient celui-ci “ne se pose p... L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ? Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'onadmet l'hypothèse de l'inconscient. Il y aurait en nous un réservoir » de forces et de désirs ou pulsions dontnous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. Pour le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agiraitpas ne choisirait pas ses actes en toute connaissance de cause, dans la clarté, mais serait agi c'est-à-diresubirait, malgré lui, des forces le contraig... Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? conscience n'est pourtant pas limité à cela, on pense du passé comme du présent, on pense à l'avenir. Mais là onparle de la conscience dans le moment présent, quand je dis je suis là » cela est vrai au moment où je le dis. Laconscience est immédiate. J'ai dis que la conscience était limitée puisqu'il existe un inconscient qui influe la conscience est une pensée infini, on pense maintenant ce que l'on veut. Elle n'est donc pas montre dans la deuxième méditati... L'inconscient permet-il, autant que la conscience, de définir l'homme ? L'hypothèse Freud ienne de l'inconscient revient à dire que bon nombre d'actes normaux » oubli, actes manqués, rêves, mais aussi maladifs », pathologiques névroses, psychoses, obsessions s'expliquent en gros selon le même schéma. L'individu subirait un conflit psychique dans son âme, conflit parfoisextrêmement violent entre les normes conscientes morales, esthétiques, sociales et des désirs quibousculent et négligent ces règles. Ce second groupe de désirs, le... Conscience inconscient Rélation ext érieur au travers des sens on agit a avoir des perceptions donc d’enregistrer des choses du monde ext érieur, mis en relation avec le corps. Conscience spontan ée être attentif, éveill é Conscience r éfléchie se penser et se voir à soi m ême. L’acte de doublement, jusqu’ à introspection spectro » à regarder ; intro » à à l’int érieur, est sp écifique à l’homme les autres êtres vivants ne peuvent pas. Certains animaux peuvent se reconna ître dans... La conscience et l'inconscience Conscience et inconscient -> Le moment de la reconnaissance, de l’identification l’écart permis par la conscience est condition de l’identification. C’est une spécificité humaine 3. La conscience réfléchie, source de la dignité humaine commentaire du texte de Kant. Problématique en quoi la conscience de soi est-elle une faculté spécifiquement humaine ? Thèse La faculté humaine de penser est une activité qui assure l’un... L'Inconscient et la Conscience. La Réalité » Dans L'interprétation du rêve. 1900 inconsciente qui tente de se faire comprendre ou traduire par le préconscient, pour p énétrer dans la conscience Concepts dans le sous­chapitre. Mode de repr ésentation topique dans laquelle la distinction se fait entre Inconscient, Pr éconscient et Conscient. Mode de repr ésentation dynamique l’inconscient en tant qu’il exerce une action permanente, exigeant une force contraire. On rencontre une r ésistance pour acc éder à l’inconsci... De l'inconscience au conscient y a t il continuité ou rupture ? je » est la condition du prédicat pense ». Ça pense mais que ce ça » soit précisément lefameux vieux je », c'est, pour parler avec modération, simplement une supposition, uneaffirmation, surtout pas une certitude immédiate » » Par-delà bien et mal §17. - Descartes est ainsi victime du langage, par lequel il a l'illusion qu'un lien direct existe entre le sujet je » et le prédicat pense ». En réalité Descartes accorde une confiance trop grande à saconscience en... La conscience et l'inconscience Conscience et inconscience &10132; Le doute méthodique et le je suis » comme seule vérité indubitable. Descartes optimisme rationaliste, doute cartésien, méthodique, volontaire, voie pour réussir à débusquer la réalité. Doute radical. Descartes s'attaque aux fondements des opinions. Illusions d'optique, fragilité des sens. Doute de la réalité avec l'expérience du rêve. Doute sur le monde, tout n'est que songe, fiction. Descartes s'intéresse aux sciences physiques, sont-elles absolument certaines ? Descartes convoque... L'inconscient peut il servir d'alibi a la conscience ¨ De soigner un certain nombre de maladies, qui ne peuvent s'expliquer que par le conflit psychique qui agite lepatient. Adopter l'hypothèse de l'inconscient permet de comprendre et de guérir, c'est un gain de sens et de pouvoir. Le butde la psychanalyse est alors de faire en sorte que l'individu, au lieu de subir les forces qu'il ignore et ne contrôle pas, puisse recouvrer sa liberté. En effet, la psychanalyse découvre que Je est un autre » pour reprendre Rimbaud . Il y a en moi un... l'inconscience n'est-elle qu'un moindre degré de conscience ? Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans lecorps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestés pour ainsi dire et ave... Conscience et inconscient s'opposent-ils ? Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait […] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprès cela quelque chose […] qui fut entièrement indubitable. » Le doute de Descartes est provisoire et a pour but de trouver une certitude entière & irrécusable. Or il est sûr que les sens nous trompent parfois. Les illusions d'optique en témoignent assez. Je d... Sommes-nous gouvernés par notre inconscient ? Ici, l'exemple est simple dans la mesure où le président a sans doute parfaitement conscience qu'il ne veutpas être là. Mais dans bon nombre de cas, quand ma langue fourche, je ne sais pas pourquoi, c'est-à-dire quej'ignore moi-même ce qui me pousse à dire tel mot plutôt qu'un autre. Or pour Freud le cas est exactement identique et s'interprète de même, comme le conflit entre deux désirs dont l'un est gênant et peut être ignorépar le sujet. Il n'y a pas d'actes innocents ou anodins. Tous sont... Dans quelle mesure y a-t-il une réalité de la conscience ? soupçon généralisé, cherche la vérité, quelque chose dont on ne puisse en aucun cas douter, qui résiste à l'examenle plus impitoyable. Cherchant quelque chose d'’absolument certain, il va commencer par rejeter comme faux tout cequi peut paraître douteux. Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait […] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprès cela q... Faut-il refuser l'inconscient ? Introduction. Concernant l'inconscient, et en réponse à des objections, Freud 1 considère que l'hypothèse de l'inconscient est nécessaire. Il en donne les raisons actes manqués, rêves, symptômes psychiques. 2 Considère que l'hypothèse de l'inconscient est légitime parce qu'il est possible de fonder sur elle une pratiqueefficace. Le texte de Freud est une réponse à des critiques nombreuses opposées à la notion de psychique inconscient », plus simplement d'inconscient... Suis-je l'esclave de mon inconscient ? le remarque Descartes Discours de la méthode et Méditations métaphysiques tout le reste peut être saisi. Sans clarté dans le moi, tout reste obscur. – Dès lors, il est impossible que l'inconscient intervienne d'une quelconque manière dans la subjectivité, elle même absolument libre, comme mouvement de pose de soi-même par soi-même. Elle est le contraire de laservitude, qui supposerait que le je » sois posé par un autre que lui, ce qui est contradictoire avec le conceptde su... Jai une dissertation à faire sur ce sujet (l'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience?), et après avoir défini chacun des termes je n'ai vraiment aucunes idées à propos du contenu de la dissertation.. si il y en avait qui pouvait me donner un peu d'aide:$ Qu’est-ce que l’inconscient ? Quelle est sa nature et comment fonctionne-t’il ? La structure de l’être est consciente mais aussi inconsciente. La comprendre et l’appréhender est essentiel pour évoluer Nous sommes une conscience au service de notre évolution et de notre bien-être. Cependant un grand nombre de processus tiennent place en nous de manière inconsciente. Nous sommes un jeu d’ombre et de lumière, de conscience et d’inconscience. Il est essentiel pour celui qui souhaite évoluer sur soi, de comprendre ce qu’est l’inconscient pour pouvoir agrandir son potentiel d’évolution et de transformation. Je me propose dans cet article, d’aborder le sujet de l’inconscient, et de vous présenter comment il fonctionne. Rôle de l’inconscient Je ne parle pas dans cet article de l’inconscient au sens Freudien. Ce n’est pas, pour moi, un ensemble de pulsions et de choses refoulées. Pour moi, l’inconscient est ce qui n’est pas conscient. Il peut s’agir de tous les automatismes vitaux et comportementaux qui sont en place en nous, mais aussi notre L’inconscient est un allié puissant qui nous aide à sous-traiter un grand nombre de tâches. Le nombre de processus qui se font de manière inconsciente est gigantesque on l’estime à environ 90%. Dans quel cas l’inconscient est-il un allié ? Pour gérer les fonctions vitales respirer, digérer, rythme cardiaque, fluides, cerveau, température, … Actes volontaires manger boire, marcher, se tenir debout, utiliser nos bras, doigts, parler … Comportements réaction face à telle personne, affinité avec tel genre de personne, comportement face à la solitude, réactions face à l’expression en public, réaction de stress face au temps … Intérieur réactions émotives, rapport aux différentes émotions, manière de pensées, liens fait par la pensée, croyances, optimisme ou pessimisme, imaginer le pire ou le meilleur … Dans bien des cas, nos comportements se trouvent être des réactions automatiques. Ceci est sur le cas sur tous les plans de notre être, autant au niveau vital qu’au niveau de notre esprit. L’inconscient se construit grâce à l’expérience c’est elle qui permet l’apprentissage. Il se construit et se structure souvent de manière inconsciente, sans que l’on ai l’impression d’avoir le choix. Cependant, il est autant possible d’interagir avec lui de manière consciente pour le faire évoluer. Inconscient et mémoire La mémoire tient une place importante dans la constitution de notre structure intérieure notre personnalité, nos comportements et automatismes inconscients sont tous basés sur nos expériences passées. C’est comme s’il y avait une bibliothèque intérieure où sont stockées absolument toutes les expériences passées, ainsi que les impressions que nous en avons eu. En effet, l’expérience est importante, mais l’impression complète que nous en avons eu l’est encore plus. L’impression, c’est la perspective subjective que vous avez gardé de l’expérience. Un souvenir gardé en vous est constitué du couple inséparable La situation objective, l’image du souvenir avec la vue, le son, etc … Le point de vue subjectif sur la situation sensations, perceptions, points de vue, émotions … L’expérience est inchangeable car déjà passée et finie, mais l’impression subjective que l’on en a peut se changer. C’est comme cela qu’il est possible de “faire la paix” avec des expériences passées. Nous gardons nos expérience car c’est ce qui constitue notre Expérience. L’Expérience, c’est le fait d’avoir vécu des situations variées et leur inverses, ce qui nous permet d’en tirer une certaine Sagesse. L’inconscient un automate Si nous y faisions attention, nous verrions que le nombre de tâche que nous répétons machinalement est impressionnant. Pour certaines, qui nécessitent un grand nombre de paramètres à gérer, elles sont faites de manière totalement automatisée. Par exemple, le fait de marcher nécessite une synchronisation des deux jambes, le contrôle de tous les muscles de manière coordonnée, la gestion de l’équilibre, la gestion de la vitesse… Tout cela est fait, quasiment entièrement, de manière automatique. Quel soulagement ! Si l’on devait gérer consciemment tout cela, ce serait très fatiguant. Merci l’inconscient. En fait, l’inconscient va faire que certaines perceptions ou situations vont donner naissance à des réactions automatiques. C’est à dire que si l’inconscient reconnaît une situation/tâche/perception comme déjà connue par le passé, il va mettre en route un programme automatique pour gérer cela. L’appréciation/perception de la situation présentée est arrêtée pour fournir de manière automatique et rapide la réponse. Voici à quoi ressemble le chemin de décision Il y a deux cas Si la situation est jugée déjà connue, alors l’inconscient donne une réponse automatique adaptée. Du coup toute la chaîne de choix conscient et de libre arbitre est sautée, pour laisser place à une réponse rapide, automatique et “la plus adaptée”. Si la situation est jugée inconnue, alors la décision passe par une analyse plus détaillée de la situation, et des solutions possibles, pour choisir soi-même la solution adaptée. Voilà ce que permet de faire l’inconscient il automatise les réactions afin de gagner du temps et de trouver la meilleure réponse. Nous verrons dans la suite que le concept du “plus adapté” est totalement subjectif, et varie dans le temps et en fonction des objectifs souhaités. Que veut dire “meilleure réponse” ? Programmes inconscients Comme on a pu le voir, l’inconscient constitue un ensemble de réponses automatiques à des perceptions, tâches et situations. En fait, on peut dire que l’inconscient, c’est tout un ensemble de programmes chaque situation donne lieu à une réponse particulière pré-calculée. Ce qu’il va se passer, c’est que lorsque l’individu va percevoir une situation, dès qu’il a les éléments nécessaires pour identifier dans sa bibliothèque inconsciente une situation déjà connue, il va stopper son évaluation de la situation pour aller directement à la réponse. La perception est faite en “mode rapide”. Elle ne va pas dans le détail ! Mais comment sont calculés les réponses ? Voici un schéma expliquant comment sont fabriqués les réponses inconscientes Les automatismes inconscients sont basés sur plusieurs paramètres, et chacun entre en jeu avec un poids propre à chaque individu La mémoire et ses impressions En fonction des souvenirs que nous avons de situations passées, mais aussi de la perception que nous avons gardé de nos souvenirs plaisir ou douleur ?. Nos fonctions de gain En fonction des objectifs inconscients que nous souhaitons réaliser. Quelques exemples Survie, bonheur, plaisir, peur, protection, ouverture, En fonction de notre mémoire transpersonnelle Mémoire générationnelle et héréditaire, inconscient collectif, vies passées, mémoire pré-natale, mémoire jusqu’à 7 ans … Il est fort à penser que chaque individu est unique et possède sa propre “recette inconsciente”. Ces paramètres font partie de la personnalité de la personne. Il faut savoir que l’inconscient fonctionne aussi bien sur nos fonctionnements physiques, qu’émotionnels et mentaux. En fait, il automatise des fonctions aussi variées que nos fonctions physiques, nos comportements, nos analyses, nos raisonnements, nos réactions émotionnelles, nos attitudes, notre manière de penser … Afin de mieux comprendre comment entre en jeu chaque facteur cité ci-dessus, prenons quelques exemples Marie voit un chien qui s’approche d’elle. Chaque exemple est indépendant et sert d’illustration Exemple 1 mémoire et impression Lorsqu’elle était bébé, à l’age de 5 ans, un chien s’est approché d’elle est a aboyé agressivement. Même s’il ne lui voulait pas de mal, elle a mal vécu l’expérience et elle en garde évidemment un souvenir négatif L’image du chien est associé à l’agression douleur, peur. A la vue d’un chien, l’inconscient ne laisse pas la possibilité à Marie de réfléchir, elle a peur et se met en mode fuite. Exemple 2 fonction de gain Marie a 15 ans et n’a jamais vu de chien de sa vie imaginons le!. Elle a un fonctionnement très prudent et protectrice. Elle cherche inconsciemment, en toute situation, à ne pas s’exposer à du danger. Ses fonctions inconscientes prioritaires sont la survie, la préservation, la protection. N’ayant jamais vu de chien de sa vie, elle réagira par la méfiance elle reste distante de la nouvelle rencontre car sa priorité inconsciente est de se préserver. Exemple 3 fonction de gain Marie a 15 ans et n’a jamais vu de chien de sa vie imaginons le!. Elle a un fonctionnement très aventurier et explorateur. Elle prend plaisir à l’idée de connaître du nouveau, et est très enthousiaste et optimiste quant à cela. Ses fonctions inconscientes prioritaires sont la découverte, l’ouverture, la prise de contact. N’ayant jamais vu de chien de sa vie, elle réagira de manière inconsciente par l’enthousiasme de la rencontre elle ira gaiement à la rencontre de cet inconnu. Exemple 4 transpersonnel Lorsque sa mère était enceinte d’elle, elle a assisté à l’agression d’un enfant par un chien. Marie n’était évidemment pas consciente puisqu’au stade de foetus. Cependant, elle a été imprégnée par toute la situation, et notamment par le point de vue subjectif qu’a vécu sa mère. Elle hérite alors du souvenir et des impressions que sa mère a eu la peur, la douleur. Elle n’a bien sûr pas ce souvenir en mémoire, pourtant il fait partie d’elle chaque fois qu’elle croise un chien, la même réaction se passe en elle anxiété, peur et répulsion. Les limites de l’inconscient Il est intéressant de comprendre que l’inconscient fonctionne par généralisation, analogie et apprentissage. Il donne des recettes pré-établies en fonction de l’expérience accumulée de l’individu, mais aussi de différents facteurs subjectifs. Ces facteurs subjectifs sont totalement libres de choix par chaque individu. En ce sens, chacun aura des automatismes inconscients propres. Le fait d’automatiser octroie un certain nombre d’avantages mais peut aussi se montrer limitant. Soit parce que l’on se limite à une seule réponse parmi tant d’autres. Soit parce que l’on peut rester “bloqué” dans nos comportements. Imaginons qu’un individu met en oeuvre un fonctionnement automatique précis pour une certaine situation, mais qu’en fait ce fonctionnement s’avère le desservir, alors il est impératif de savoir le voir puis le rectifier. C’est pourquoi il est nécessaire de comprendre comment l’inconscient fonctionne, mais aussi comment fonctionne la constitution d’unités de l’inconscient. L’inconscient peut être problématique dans certaines situations Filtre des perceptions L’inconscient va avoir tendance à stopper la perception de situations pour donner une réponse automatique. Ceci est un problème lorsque l’on souhaite percevoir dans son entier les situation, et que certaines informations clés ne paraissent pas importantes pour l’inconscient. Il est important de savoir débrider ses perceptions pour se servir de manière consciente de tout notre éventail sensoriel, ainsi que de notre objectivité. En appliquant des programmes inappropriés Il peut provoquer des réactions excessives ou totalement inefficaces dans certaines situations. Par exemple réagir par l’énervement au lieu du calme, réagir par le stress et l’anxiété, réagir par le rejet et l’enfermement … Ceci n’arriverait pas si nous étions conscient de nos réactions, et de la logique qui la sous-tend. Il nous fait voir le monde à travers un filtre Nous voyons le monde à travers nos représentations connues, nos filtres et pouvons parfois mal l’interpréter à cause de cela. Cette subjectivité peut être restreignante quand il s’agit d’être objectif. Il est important de savoir porter un regard nouveau sur ce qui est cru connu. Prenons le temps d’identifier les différentes sources pouvant apparaître problématiques quant aux automatismes inconscients Problème de généralisation Lorsque l’inconscient cherche une solution à la situation en cours, il va chercher dans les “situations analogues”. Il se passe un phénomène de généralisation. C’est à dire que si la situation passée ressemble “suffisamment” à la situation présente, alors on répond. Ainsi si vous êtes en froid avec votre mère, l’inconscient pourrait en tirer la règle suivante Ma mère est une femme. Je suis en froid avec ma mère. Donc je suis en froid avec les femmes. C’est très grossier, mais c’est pour donner une idée du danger à généraliser! Problème de subjectivité des souvenirs Avons-nous bien vécu ou mal vécu le souvenir ? Quel souvenir en gardons-nous ? Quelle empreinte émotionnelle ? Il est évident que bien vivre ou mal vivre une situation est totalement subjectif et unique à chaque situation. Cependant, baser nos fonctionnements sur une situation unique mal vécue est réducteur, et peut nous empêcher de vivre d’autres situations du même type. Apprendre à transcender nos mémoires limitantes est une belle façon de faire évoluer notre structure inconsciente. Bien savoir ce que l’on désire les fonctions de gain Qu’est-ce que l’inconscient essaie de réaliser comme gain ? Quel est l’ordre de priorité des gains à réaliser ? Est-ce que la fonction survie est démesurée ? Fonctionnez-vous par la méfiance ou la confiance ? Est-ce que vous faire plaisir prend une part plus importante que de combler les manques ? Parfois l’inconscient nous restreindra de manière drastique alors que cela n’est pas nécessaire. Il est important de savoir ce que l’on veut vraiment réaliser et de savoir poser nos priorités consciemment et de les faire intégrer par l’inconscient. Notre mémoire transpersonnelle Nous sommes connectés à plein de mémoires qui, à première vue, ne sont pas les nôtres. Ce n’est pas parce que nous ne nous souvenons pas consciemment de nos souvenirs qu’ils n’ont pas une influence sur nous. Un grand nombre de données cachées en nous exercent une influence sur nous. Il est intéressant d’apprendre à connecter et désamorcer ces différentes sources. L’évolution de notre inconscient Les programmations de notre inconscient sont, à un instant de notre évolution, fixées . Cependant elles restent totalement modifiables dans le temps. Plus nous avons d’expérience et plus nous sommes capable de créer un modèle de fonctionnement fiable. C’est pourquoi il est important de comprendre comment marche l’inconscient, mais aussi d’accepter de passer du temps à mettre à jour nos fonctionnements. Et, pour ce faire, nous pouvons agir sur plusieurs plans Changer les impressions que nous avons des souvenirs Nous pouvons par exemple libérer le poids émotionnel engendré par des situations traumatisantes. Nous pouvons neutraliser dans l’inconscient des mémoires qui desservent notre évolution. Nous pouvons changer les points de vue subjectifs que nous gardons des souvenirs. Bien déterminer nos fonctions de gains et objectifs inconscients Il est important que l’inconscient, pour créer ses schémas, soit bien paramétré quant aux objectifs à réaliser. Par exemple, il pourrait être bénéfique que les fonction première à réaliser soit le bien-être, l’épanouissement personnel, l’ouverture et l’expansion. Il pourrait être intéressant de baisser à un niveau raisonnable les fonctions de survie, protection, peur et fermeture. Libérer nos mémoires transpersonnelle Il est possible, par la méditation ou la thérapie, d’accéder et de libérer des mémoires programmantes qui dépassent notre compréhension consciente. Il est impressionnant de voir à quel point certaines mémoires inscrites en nous, peuvent nous affecter contre notre gré et au delà de notre conscience. Citons les mémoires fœtales, inconscientes collectives, des vies antérieures, de la famille, des ancêtres, … Certes, cela demande une certaine ouverture d’esprit. Cependant, il est très simple de vérifier soi-même, avec une aide adaptée, que cela ne relève pas de la fantaisie mais bien du réel. Pleine conscience fin de l’inconscience Quel est l’opposé de l’inconscient ? Le conscient! Quelle meilleure approche, pour faire évoluer notre inconscient, que de vivre en conscience et d’être pleinement dans l’instant présent ? Vivre en conscience, cela veut dire ne pas s’arrêter au préjugés, aux programmations automatiques. Cela veut dire arrêter de fonctionnement par l’inconscience et par l’automatisme. Cela veut dire, plutôt que de s’arrêter aux premières perceptions rapides, de percevoir et sentir les situations présentes dans leur entier, afin de répondre par des actions et des choix vraiment adaptés au moment présent. Cela veut dire s’ouvrir à l’éventail complet de sensations qui se présentent à nous à travers nos expériences présentes. Cela veut dire vivre chaque expérience comme une expérience nouvelle et totalement unique, comme si vous étiez un nouveau né. L’inconscient est ce qui fonctionne dans l’ombre. La conscience est de la lumière, qui a le pouvoir d’illuminer ce qu’elle observe. Observez ce qui est comme quelque chose de nouveau, et alors vous pourrez faire les meilleurs choix, avec votre libre arbitre et votre discernement. Prenez conscience de ce que vous faites, et de pourquoi vous le faites. Observez vos comportements, vos liens logiques, vos raisonnements, votre manière d’être à l’intérieur comme à l’extérieur. Remettez vos comportements en question ! La pleine conscience est une pratique qui permet d’être cette lumière qui illumine votre instant présent et votre être tout entier. Pour en savoir plus sur la pleine conscience Tu as aimé cet article ? Alors participe à l'Eveil de Conscience et partage-le autour de toi, à tes amis, connaissances, et sur les réseaux sociaux. Partage la Conscience ! Les emails Science du Soi Eveille ta conscience, épanouis ton potentiel et transforme ta vie. Tu recevras nos vidéos, pratiques, méditations, articles et bien plus. 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\n l inconscient n est il qu une conscience obscurcie
Toutefois dans notre inconscient, il y a une partie agissante qu'on appelle le subconscient. Le subconscient a tous les pouvoirs, toutes les possibilités, toutes les connaissances. Rien ne lui est impossible. Le subconscient orchestre, coordonne et régit toutes les fonctions organiques et végétatives et gouverne notre conscient dans presque tout. Si le subconscient n'est pas
Culture gUrban scientistLes étirements matinaux que vous faites sans vous en rendre compte en vous levant ne sont pas anodins. Ils répondent à un besoin précis de votre corps… et de votre tête. Tous les matins, c’est pareil avant même d’aller faire votre pipi matinal, vous vous étirez et baillez. Une sorte de rituel inconscient, en somme. Mais si vous vous mettiez dans la tête, un beau jour, de résister à l’appel de l’étirement et du bâillement, vous risqueriez de passer une bien mauvaise journée. En admettant bien sûr que vous réussissiez à ne pas bailler en pensant à ne pas bailler vous voyez ce que je veux dire vous êtes en train de bailler, n'est-ce pas. Mais pourquoi ? Disons que pour bien se réveiller, votre corps a besoin de passer par quelques étapes. La pandiculation pour un réveil physiqueLe terme scientifique de ces étirements généralisés des muscles, souvent accompagnés de bâillements, est pandiculation ». Ce phénomène concerne presque tous les vertébrés il permet de relancer la machine » au réveil après une immobilisation prolongée. En effet, pendant le sommeil, nos muscles et nos organes se relâchent pour permettre à notre corps de se régénérer. Ce qui explique la raideur des membres au réveil, et le besoin quasi-inconscient que l’on ressent de s’étirer. On réactive alors les muscles, accélère la circulation sanguine et débarrasse notre liquide céphalo-rachidien des substances propres au sommeil en baillant. Bref, on se réveille. L’intéroception pour reprendre conscience de la réalité Mais ce n’est pas tout. L’acte d’étirer tout en corps en baillant permet également d'en reprendre conscience en stimulant l’intéroception. C’est-à-dire la perception que nous avons de notre corps et de notre petite personne. Il faut dire qu’en contractant ainsi nos muscles, on active notre cortex insulaire une zone de notre cerveau susceptible d’intervenir sur la conscience. Donc chaque matin, que vous le vouliez ou non, vous prenez le temps d’écouter votre corps pour vous débarrasser des derniers vestiges du sommeil, et remettre un pied dans la réalité en secouant un peu votre système nerveux. Et ça fait du bien, alors pourquoi se priver ?
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l inconscient n est il qu une conscience obscurcie