Lafemme voilée qui découvre son visage et ses mains peut-elle porter des bagues hors de chez elle Salam alaykum Je souhaiterais savoir si il est permis à la femme voilée qui laisse son visage découvert ainsi que ses mains de porter des bagues à lextérieur de chez elle BarakAllahoufikom pour votre réponse Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient
Mais le terme est souvent utilisé avec des connotations violentes, et donc au niveau de comment le terme est compris, elle a fait une que tu veux dire par "souvent"? Ça représente quel pourcentage des textes? 10%, 30%, 50%,70%,90% des textes? Et encore, des textes provenant de quel type de sources?Si le terme décrit exactement ce qu'est la définition du terme décrit, et que cela est supporté par plusieurs sourceseg. dictionnaires, ce n'est en aucun cas une hyperbole. Il s'agit peut-ÃÂȘtre plutÎt d'une nuance du franç mÃÂȘme titre, on peut dire qu'un prÃÂȘtre catholique, ou mÃÂȘme le pape a des attitudes intégristes. Donc comme quoi, il faut faire attention avec les étiquettes et possiblement mieux familiariser/éduquer les gens avec la réelle définition de ce mot. Car en effet, ce terme peut s'appliquer sur spectre passant d'attitudes passive à des attitudes dit, il ne faut pas non plus sous-estimer la puissance des attitudes passives. Chaque action dans la promotion d'une idéologie peut ÃÂȘtre adéquatement repris par les journalistes en y insérant le moins de filtres possibles au niveau de l'information.
Devantqui peut-on enlever le voile. Salam Aleykoum Wa Rahmatullah Wa Barakatuhu , J’aimerai savoir si j’ai le droit de montrer mes cheveux aux personnes (fille ou garçon) qui m’ont connu sans le voile auparavant . SociĂ©tĂ© La scĂšne a Ă©mu des internautes et la presse internationale, Christian Estrosi annonce qu’il a portĂ© plainte » contre ceux qui ont diffusĂ© les images. La notion de laĂŻcitĂ© Ă  la française » devient de moins en moins comprĂ©hensible Ă  l’étranger. Dans une sĂ©rie de clichĂ©s apparus en ligne, notamment dans un article du Daily Mail datĂ© du 23 aoĂ»t, on peut voir une femme vĂȘtue d’une tunique et d’un turban bleu assorti approchĂ©e par trois policiers, sur la plage de Nice. Sur la derniĂšre photographie, elle retire sa tunique. En quelques heures, cette scĂšne est devenue le symbole de l’application aveugle d’arrĂȘtĂ©s municipaux pris dans plusieurs villes de France contre le port des vĂȘtements religieux Ă  la plage. Des arrĂȘtĂ©s aux contours flous, qualifiĂ©s d’ anti-burkini » mais qui reviennent aussi en pratique Ă  verbaliser des femmes qui portent le voile au bord de la mer. Ni la femme prise en photo Ă  Nice ni la mĂšre de famille de Cannes verbalisĂ©e le 16 aoĂ»t ne portaient le fameux vĂȘtement de bain. Lire Petite histoire du burkini », des origines aux polĂ©miques L’incomprĂ©hension de la presse internationale En rĂ©action, dans la journĂ©e du 24 aoĂ»t, le hashtag WTFFrance pour What the fuck France ? » Qu’est-ce que vous foutez la France ? » Ă©tait en tĂȘte des mots-clĂ©s discutĂ©s sur Twitter. Les commentaires pleuvent, dĂ©nonçant des images indignes » et ironisant sur cet incident survenu au pays des droits de l’homme ». La militante Caroline de Haas tweete J’ai tellement honte. » Let's stop pretending France is the land of "libertĂ©" and "egalitĂ©" - when it allows something like this WTFFrance _elena ☁ Elena Rossini ☁ Chez les Anglo-Saxons, l’incomprĂ©hension est de plus en plus grande. DĂ©jĂ  lors de la publication des premiers arrĂȘtĂ©s, la presse internationale s’était indignĂ©e ou avait ironisĂ© sur la polĂ©mique française C’est cela la laĂŻcitĂ© ? C’est Ă  ça que ça ressemble, d’ĂȘtre “libĂ©ral” ? Des hommes qui forcent des femmes Ă  se dĂ©shabiller ? », se demande une journaliste de Buzzfeed. Pour les Anglo-Saxons, l’interdiction d’un vĂȘtement au nom de la laĂŻcitĂ© n’a aucun sens, dans un modĂšle social oĂč, au nom de la libertĂ© individuelle, les vĂȘtements religieux sont autorisĂ©s partout. Le New York Times titrait la semaine derniĂšre sur la bigoterie française », ironisant sur l’hypocrisie des arguments variables » pour justifier l’interdiction, le trouble Ă  l’ordre public, l’hygiĂšne, la sĂ©curitĂ© et la morale », vue comme une raison de plus de stigmatiser et de marginaliser les musulmans de France ». Devant les images de cette femme enlevant une tunique sous les yeux de quatre policiers, certains s’étonnent qu’il existe dĂ©sormais une sorte de police des mƓurs » qui oblige les uns ou les autres Ă  adopter tel ou tel vĂȘtement. L’expression tenue 
 respectueuse des bonnes mƓurs » figure en effet dans l’arrĂȘtĂ© cannois, validĂ© le 13 aoĂ»t par le tribunal administratif de Nice. Christian Estrosi veut Ă©viter la diffusion des images Signe de la crispation gĂ©nĂ©rĂ©e par l’affaire, un communiquĂ© publiĂ© mercredi 24 aoĂ»t en fin de journĂ©e par Christian Estrosi, le premier adjoint au maire de Nice et prĂ©sident de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur, parle d’une manipulation qui dĂ©nigre la police municipale et met en danger ses agents » et annonce que des plaintes ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es pour poursuivre ceux qui diffusent les photographies de nos policiers municipaux ainsi que ceux qui profĂšrent Ă  leur encontre des menaces sur les rĂ©seaux sociaux ». Cette dame se baignait avec un turban, un leggin et une chemise Ă  manche longue, explique-t-on Ă  la mairie. Elle a Ă©tĂ© verbalisĂ©e. Elle a alors enlevĂ© son haut pour montrer qu’elle portait un maillot mais les agents lui ont expliquĂ© qu’elle devait se mettre en tenue de bain ou quitter la plage. Elle est partie ». La mairie confirme ainsi l’origine des photos, dont certains spĂ©culaient qu’elles pouvaient ĂȘtre une mise en scĂšne », analyse s’appuyant sur le fait qu’elles sont nettes alors qu’elles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es au tĂ©lĂ©objectif 
 si l’on en juge par la nature de la photo et l’écrasement de la perspective sur celle-ci ». De tels doutes ont pu naĂźtre en raison de l’origine peu claire des photographies diffusĂ©es, aucun des mĂ©dias les ayant publiĂ©es les 23 et 24 aoĂ»t n’ayant crĂ©ditĂ© – au dĂ©part – leur auteur dont le quotidien national The Guardian. AprĂšs recherches, les images ont en rĂ©alitĂ© Ă©tĂ© prises par un photographe professionnel indĂ©pendant collaborant rĂ©guliĂšrement avec l’agence Best Image, partenaire en France de Vantage News, une agence de photo britannique qui a vendu les images Ă  divers mĂ©dias britanniques. Selon un membre de Best Image contactĂ© par Le Monde, le photographe se trouvait sur la plage Ă  Nice pour faire des images d’ambiance lorsqu’il est tombĂ© sur cette scĂšne, qu’il a photographiĂ©e. Violaine Morin
\n \n \n \n \ndevant qui la femme peut enlever son voile
Lélu Rassemblement National a exigé qu'elle retire son voile, allant ainsi à l'encontre du droit. Vendredi 11 octobre, une classe de CM2 de Belfort s'est rendue au Conseil régional de
Leila Afhim travaillait depuis 2006 au bureau d’études de la Ville de Huy comme dessinatrice. Musulmane, elle a dĂ©cidĂ© il y a un an de porter le voile au travail. En novembre 2015, la Ville de Huy a votĂ© un rĂšglement interdisant le port de tous signes religieux. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 6/05/2016 Ă  1321 Temps de lecture 3 min S i je tiens Ă  raconter mon histoire, introduit Leila Afhim d’une voix douce et posĂ©e, c’est parce que j’estime avoir Ă©tĂ© traitĂ©e de maniĂšre injuste par la Ville de Huy, mais aussi et surtout parce que je veux amener les gens Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir de façon Ă  ne pas avoir honte de leur appartenance. Chacun a le droit de s’afficher comme il le souhaite. S’il est chrĂ©tien, il a le droit de porter une croix et s’il est musulman un voile. Pourquoi devrait-on entrer dans un moule ? Être tous identiques ? » Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info
Autribunal, on confirme qu’il a bien Ă©tĂ© demandĂ© Ă  cette personne d’enlever son voile pour se prĂ©senter devant la juge. "Comme cela est fait pour toutes les personnes qui rentrent avec Concernant la femme qui retire son voile par contrainte ? SHeikh Muhammad Ibn SĂąlih al-’UthaymĂźn rahimahullĂąh vendredi 3 octobre 2003, par BismiLLehi ar-RahmĂąni ar-RahĂźm Il a Ă©tĂ© demandĂ© Ă  SHeikh Ibn ’UthaymĂźn qu’il arrive que dans certains pays, les femmes musulmanes puissent ĂȘtre forcĂ©es Ă  enlever leur voile et de laisser leurs tĂȘtes dĂ©couvertes. Est-ce qu’il leur est permis de faire cela, tout en sachant que quiconque refuse de faire cela, devra faire face Ă  des consĂ©quences telles que perdre son travail ou ĂȘtre expulsĂ© d’école ? SHeikh a rĂ©pondu que ce qui se passe dans ces quelques pays est une des choses par lesquelles la personne peut-ĂȘtre Ă©prouvĂ©e. AllĂąh - Ta’ñla - dit Alif, LĂąm, MĂźm. Est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire Nous croyons ! » sans les Ă©prouver ? Certes, Nous avons Ă©prouvĂ© ceux qui ont vĂ©cu avant eux ; Ainsi AllĂąh connaĂźt ceux qui disent la vĂ©ritĂ© et ceux qui mentent. » [1] Ce que je pense est que ces femmes musulmanes dans ces pays, devraient refuser d’obĂ©ir aux gens responsables [souverains] dans ce qui est mauvais, parce qu’obĂ©ir Ă  ceux qui dĂ©tiennent l’autoritĂ© dans ce qui est mal n’est pas permis. AllĂąh - Ta’ñla - dit O vous les croyants ! ObĂ©issez Ă  AllĂąh, et obĂ©issez au Messager et Ă  ceux d’entre vous qui dĂ©tiennent le commandement » [2] Si vous rĂ©flĂ©chissez au sens de la signification de ce verset, vous noterez qu’AllĂąh dit ObĂ©issez Ă  AllĂąh, et obĂ©issez au Messager et Ă  ceux d’entre vous qui dĂ©tiennent le commandement » et le verbe obĂ©issez » n’est pas rĂ©pĂ©tĂ© dans le troisiĂšme cas quant Ă  ceux qui dĂ©tiennent le commandement. Cela indique que l’obĂ©issance Ă  ceux qui dĂ©tiennent le commandement est secondaire Ă  l’obĂ©issance Ă  AllĂąh et Ă  l’obĂ©issance Ă  Son Messager. Si leur ordre est contraire Ă  l’obĂ©issance Ă  AllĂąh et Son Messager, alors ils ne devraient pas ĂȘtre Ă©coutĂ©s et il ne doit pas y avoir d’obĂ©issance dans ce qui contredit l’obĂ©issance Ă  AllĂąh et Ă  Son Messager. Il n’y a pas d’obĂ©issance Ă  une crĂ©ature dans la dĂ©sobĂ©issance au CrĂ©ateur. » Le malheur que la femme peut rencontrer dans ce type de situation, est quelque chose qu’elle se doit de vivre avec patience, et elle devrait chercher le secours auprĂšs d’AllĂąh - Ta’ñla - dans la patience. Nous demandons Ă  AllĂąh qu’Il guide leurs gouvernants dans la vĂ©ritĂ©. Je ne pense pas qu’on puisse forcer une femme Ă  ne pas porter le voile, Ă  moins que celle-ci quitte sa maison, mais si elle reste Ă  la maison, personne ne pourra la forcer [Ă  retirer son voile], donc qu’elle fasse son possible pour rester chez elle jusqu’à ce qu’elle soit en paix face Ă  cet ordre. Quant au Ă©tudes qui la mĂšneront Ă  commettre ce pĂ©chĂ©, cela n’est pas permis, elle devrait plutĂŽt Ă©tudier ce dont elle a le plus besoin pour ce qui est de ses intĂ©rĂȘts religieux et de sa vie ici- bas. Cela est suffisant et peut ĂȘtre gĂ©nĂ©ralement fait Ă  la maison. [3] Notes [1] Coran, 29/1-3 [2] Coran, 4/59 [3] Madjmu’atu Ass’ilat al-’Ousrah al-Mouslima - SHeikh Ibn ’UthaymĂźn,
DĂ©couvredes vidĂ©os courtes en rapport avec femme voila oblige de enlever son voile sur TikTok. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants : shaima_blr(@shaima_blr), BIG DANI(@dani.lsr), ChaĂŻma đŸ€Ș(@31.chaima), FC(@francecoutume), Redazere(@redazere), leNđŸ‘¶đŸœ(@naelpatron), Yasmina’s_world 🩋(@layasminabou), Reina(@reina.dressing),
Chaque annĂ©e, le troisiĂšme dimanche de septembre, la TchĂ©tchĂ©nie commĂ©more la JournĂ©e de la femme tchĂ©tchĂšne en hommage aux 46 hĂ©roĂŻnes de Dadi-Yurt qui, en 1819, ont prĂ©fĂ©rĂ© se suicider plutĂŽt que de suivre les soldats russes qui les avaient capturĂ©es. Selon les militantes des droits humains, cette commĂ©moration est une insulte Ă  l’égard du statut actuel de la femme tchĂ©tchĂšne. En TchĂ©tchĂ©nie, le simple fait d’ĂȘtre belle est dĂ©jĂ  une malĂ©diction enlĂšvements par la force, traite des femmes ou crime d’honneur, les menaces sont nombreuses. Sous le rĂšgne du prĂ©sident Kadyrov, les coutumes patriarcales se sont encore durcies Ă  l’égard des femmes. Viennent s’y ajouter les rĂšgles de l’islam radical et la rĂ©pression politique menĂ©e par une dictature pilotĂ©e depuis Moscou. Les militantes des droits humains sont persĂ©cutĂ©es, et leur assassinat reste impuni.***A son arrivĂ©e en Suisse, une mĂšre explique qu’elle ne peut plus vivre en TchĂ©tchĂ©nie parce que sa fille de 15 ans, Selima **, est belle et que sa plus jeune fille s’apprĂȘte Ă  le devenir aussi, qu’il est donc grand temps de fuir et qu’elle demande l’asile politique. Pour prouver ses dires, elle montre au policier suisse mĂ©dusĂ© les cheveux de jais de sa fille comme s’il s’agissait de traces de torture. La beautĂ© fĂ©minine comme motif d’obtention de l’asile?Il est effectivement dangereux d’ĂȘtre jeune, femme et belle en TchĂ©tchĂ©nie. Le regard du prĂ©sident Kadyrov pourrait s’attarder sur la peau de velours de Selima. Les kadyrovzy, les 20 000 hommes qui forment l’armĂ©e privĂ©e du prĂ©sident, savent interprĂ©ter le moindre dĂ©sir dans son regard. Du coup, ils enlĂšvent Selima et la toute nouvelle maĂźtresse du prĂ©sident reçoit un appartement dans les immeubles pompeux fraĂźchement construits Ă  Grozny. Ni Selima, ni sa famille, n’ont les moyens de se rebeller contre la puissance affichĂ©e de ce souverain absolu de 34 ans, protĂ©gĂ© de Poutine. D’une part, ils sont recouverts d’argent, d’autre part, ils savent que toute rĂ©volte est punie de torture et de trafiquants de femmes sont Ă©galement Ă  l’affĂ»t de leur marchandise. Un imam raconte l’histoire de la belle villageoise Sargan, qui a Ă©tĂ© dĂ©portĂ©e comme esclave sexuelle dans une rĂ©gion du sud de la Russie. AprĂšs quelques mois, on l’a placĂ©e devant un choix soit on te vend dans un pays arabe, soit on dit Ă  ta famille ce que tu fabriques. Sargan a optĂ© pour la mort entre les mains des siens. L’imam ayant appris des villageois que la famille de Sargan avait jurĂ© de tuer tous ceux qui avaient sali son honneur, il a devancĂ© les frĂšres de Sargan, poussĂ©s au crime d’honneur, l’a sauvĂ©e, cachĂ©e et souhaite dĂ©sormais l’ geste chevaleresque rare. Les victimes de violence sexuelle ne suscitent guĂšre de compassion. Dans le Nord-Caucase, par tradition, une jeune femme ne jouit d’aucun droit. Lorsqu’elle est abusĂ©e, la sociĂ©tĂ© la considĂšre comme coupable, obĂ©issant ainsi Ă  un rĂ©flexe dĂ©fensif. Certes, les hommes de sa famille devraient tuer les responsables du mĂ©fait pour obtenir vengeance. Mais aujourd’hui, ceux-ci sont devenus trop puissants. Il est bien plus commode de conjurer la honte qui a rejailli sur la famille en assassinant une victime sans dĂ©fense. Comment a-t-elle osĂ© rester en vie?Le suicide collectif qui s’est dĂ©roulĂ© pendant la guerre du Caucase 1816-1826 lorsque, sur ordre du tsar, le gĂ©nĂ©ral russe Ermolov a soumis les tribus du Nord-Caucase, est servi comme modĂšle de comportement aux femmes tchĂ©tchĂšnes. Le 15 septembre 1819, le prospĂšre village de Dadi-Yurt a Ă©tĂ© pilonnĂ© par l’artillerie russe, puis incendiĂ©. Les dĂ©fenseurs du village ont Ă©tĂ© tuĂ©s, et 46 jeunes femmes capturĂ©es. Lors de la traversĂ©e du fleuve Terek, les femmes enlevĂ©es se sont prĂ©cipitĂ©es dans les flots et ont entraĂźnĂ© leurs ravisseurs dans la les inspiratrices des femmes kamikazes d’aujourd’hui? L’agent du Kremlin Ramzan Kadyrov, qui a dĂ©cidĂ© que le troisiĂšme dimanche de septembre serait la JournĂ©e de la femme tchĂ©tchĂšne, ne peut pas tirer ce parallĂšle. Cette annĂ©e, la TchĂ©tchĂ©nie commĂ©more pour la deuxiĂšme fois ses hĂ©roĂŻnes dĂ©sespĂ©rĂ©es. Si les femmes et les nombreuses maĂźtresses de Kadyrov prenaient vraiment les suicidĂ©es de Dadi-Yurt comme modĂšles, la JournĂ©e de la femme tchĂ©tchĂšne pourrait bien se muer en derniĂšre journĂ©e de sa vie. Pourtant, elles peuvent provisoirement s’échapper de leur cage dorĂ©e et s’adonner au shopping sous Ă©troite surveillance. Les rues commerçantes de Grozny sont alors barricadĂ©es et des kadyrovzy lourdement armĂ©s entrent en culture nord-caucasienne de la honte sexuelle n’empĂȘche en rien que la femme soit honteusement exploitĂ©e pour la jouissance de l’homme. Mais elle empĂȘche que la disparition de femmes soit documentĂ©e et divulguĂ©e. Sans parler de derniĂšre, quand deux sƓurs, Khischan et Sulikhan, ont disparu, leur famille n’a pas osĂ© les faire rechercher par la police. Une telle dĂ©marche aurait portĂ© atteinte Ă  son honneur. Sans compter que les autoritĂ©s auraient pu accuser Khischan et Sulikhan d’avoir rejoint les combattants dans la montagne. Dans la TchĂ©tchĂ©nie pacifiĂ©e», de lutte contre le terrorisme», le clan est tenu pour responsable des agissements de ses parents de ceux qui rejoignent le djihad contre Moscou subissent la torture. Et leur maison est dynamitĂ©e. La derniĂšre fois que Khischan et Sulikhan ont Ă©tĂ© vues, elles montaient dans une voiture qui a pris la direction de Grozny. EspĂ©raient-elles un destin meilleur auprĂšs des adversaires barbus de Moscou – par exemple en devenant des veuves noires. Ou sont-elles devenues les esclaves sexuelles de l’entourage de Kadyrov? Dans les quartiers les plus fermĂ©s de Grozny, il existe de vĂ©ritables palaces, dans lesquels de petites mains fĂ©minines sont exploitĂ©es sans percevoir le moindre les femmes, il n’existe aucune perspective sĂ©duisante. AprĂšs la guerre, le niveau de l’instruction s’est dĂ©gradĂ©. Seules celles qui peuvent graisser la patte des responsables ont accĂšs aux Ă©coles supĂ©rieures. Et, avec un taux de chĂŽmage estimĂ© Ă  75%, voire 80%, les chances de trouver un emploi sont faibles. De toute façon, ce sont les hommes de la famille qui dĂ©cident si une femme peut travailler ou Ă©tudier. Cette sociĂ©tĂ© ne connaĂźt qu’une option marie-toi le plus vite possible et bien Ă©gal avec mariage est une protection qui a fait ses preuves. AprĂšs que Kadyrov a posĂ© un long regard suspect sur Asiyat, celle-ci s’est dĂ©pĂȘchĂ©e d’épouser le premier venu. Lorsqu’une femme est mariĂ©e, elle appartient Ă  son Ă©poux et devient inintĂ©ressante pour les autres hommes. Plus vite une femme passe du clan de son pĂšre Ă  celui de son mari, plus tĂŽt sa famille est dĂ©barrassĂ©e de la crainte de perdre son honneur. Il n’est pas rare que des jeunes filles de 14 ou 15 ans quittent l’intimitĂ© de leur cercle traditionnel rapt de la fiancĂ©e a retrouvĂ© toute sa popularitĂ©. Quand Ilyas a repĂ©rĂ© Seda, il a organisĂ© son enlĂšvement par des amis et des hommes de sa famille. Ils ont fait le guet de l’innocente, l’ont entraĂźnĂ©e dans une voiture prĂ©parĂ©e Ă  cet effet et l’ont amenĂ©e dans la maison d’Ilyas, oĂč elle a Ă©tĂ© soumise Ă  un lavage de cerveau. De l’opinion de chacun, il valait mieux pour Seda et sa famille qu’elle se soumette. Seda, Ă  qui ses parents ont inculquĂ© la modestie, s’est sentie flattĂ©e d’avoir suffisamment de valeur pour ĂȘtre la famille de Seda, furieuse, a voulu reprendre sa fille, la jeune femme leur a expliquĂ© que le rapt Ă©tait son dĂ©sir le plus cher. Certes, la famille pouvait refuser de cĂ©der Ă  ce vƓu le plus cher», mais ensuite on aurait pu continuellement reprocher Ă  Seda tu as Ă©tĂ© enlevĂ©e sans te marier. Et Seda aurait Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme souillĂ©e, bref comme une femme de seconde main. La peur de l’enlĂšvement attache encore plus fortement la femme Ă  son foyer, ce qui paraĂźt juste Ă  cette sociĂ©tĂ© professeure d’UniversitĂ© Lipchan Bassajeva, laurĂ©ate du Prix des droits humains de Weimar en 2005, a fondĂ© en 2002 Ă  Grozny un centre de rĂ©habilitation, DignitĂ© de la femme, pensĂ© Ă  l’origine comme un refuge pour les femmes victimes de la violence des soldats russes. Ce centre, cofinancĂ© par la Commission coopĂ©ration-dĂ©veloppement Ă  BĂąle, offre aujourd’hui Ă  toutes les femmes, en plus de soins gynĂ©cologiques, un soutien psychologique et juridique. Il mĂšne aussi des sur 200 femmes interrogĂ©es, presque 90 ont dĂ©clarĂ© avoir Ă©tĂ© enlevĂ©es par la force pour ĂȘtre mariĂ©es. Sous le rĂ©gime soviĂ©tique, l’enlĂšvement de la fiancĂ©e Ă©tait courant, mais le fiancĂ© devait obtenir l’accord de la jeune fille. En cette brutale pĂ©riode d’aprĂšs-guerre, ce consentement est de plus en plus souvent rĂ©sultat du sondage l’obligation faite Ă  une femme de passer toute sa vie avec un homme totalement inconnu d’elle est jugĂ©e inacceptable par la plupart des femmes interrogĂ©es. Il faut dĂšs lors saluer le pas franchi en octobre pour endiguer l’enlĂšvement des femmes en vue de les marier. Un oukase du prĂ©sident Kadyrov prĂ©voit de punir d’une amende – un million de roubles un peu plus de 31 000 francs – le pĂšre de celui qui aura enlevĂ© une femme pour la forcer Ă  l’épouser; une rĂ©paration Ă  verser au pĂšre de la mariĂ©e. Ce n’est pas tout tout ecclĂ©siastique qui poussera un pĂšre Ă  marier sa fille de force perdra son poste. Cela dit, il est interdit d’oser mettre en doute le libre choix» des Ă©pouses du prĂ©sident
Le plus tĂŽt possible aprĂšs la cĂ©rĂ©monie de mariage – Ă  laquelle l’épousĂ©e ne participe pas puisqu’elle doit rester des heures durant, vĂȘtue de blanc, muette dans un coin – son ventre doit s’arrondir, sans quoi son mari passe pour un minus. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, le ventre rebondi de sa femme prouve sa virilitĂ©. Les enfants appartiennent en consĂ©quence au clan du pĂšre. Et si la belle-fille ne se montre pas docile, si elle ne trime pas du soir au matin, si elle ne demande pas la permission pour sortir un instant, si elle n’accepte pas la violence domestique, amplifiĂ©e par le stress de la guerre, alors elle peut ĂȘtre rĂ©pudiĂ©e par son mari et doit retourner dans la maison de ses perd ses enfants qu’elle n’a mĂȘme plus le droit de voir si le clan paternel en dĂ©cide ainsi. Son ventre ne lui appartient jamais. Son cƓur non plus. Elle n’hĂ©rite de rien non plus. Seuls les garçons ont le droit d’hĂ©riter. Une veuve, et il en existe beaucoup dans ce pays aprĂšs deux cruelles guerres coloniales, doit choisir soit je vis avec mes enfants, soit je vis avec un autre homme. Si elle se remarie, elle dĂ©mĂ©nage seule dans la maison de son nouvel Ă©poux.DignitĂ© de la femme» soutient les divorcĂ©es et les veuves dans leur combat juridique pour rĂ©cupĂ©rer leurs enfants. En TchĂ©tchĂ©nie prĂ©vaut la Constitution russe selon laquelle les enfants sont presque automatiquement confiĂ©s Ă  la mĂšre. Mais intenter un procĂšs contre son ex-mari ou son clan signifie toutefois de braver l’adat, un code de conduite non Ă©crit et moyenĂągeux. Si le tribunal donne la garde des enfants Ă  la mĂšre, l’homme le plus ĂągĂ© du clan paternel peut argumenter face au plus ĂągĂ© du clan maternel vous avez enlevĂ© nos enfants et jetĂ© l’opprobre sur nous. Nous nous vengerons si vous ne nous donnez pas rĂ©paration. Dans ce cas, le clan maternel rend les enfants, car l’adat se situe au-dessus de la droit Ă  l’amour, le droit de possĂ©der sa propre famille et le droit de dĂ©cider de sa vie n’existent guĂšre pour les ĂȘtres de sexe fĂ©minin du Nord-Caucase. Une Tché­tchĂšne ne peut Ă©pouser qu’un TchĂ©tchĂšne, ou tout au plus un Ingouche, bien que, pour une femme exigeante, il n’existe que peu de candidats appropriĂ©s. De nombreux jeunes hommes sont morts ou ont Ă©migrĂ©. Et, dans les Ă©coles bombardĂ©es et les camps de rĂ©fugiĂ©s en Ingouchie, ceux qui sont restĂ©s ont reçu dans leur chair et pour toute Ă©ducation la conviction que la violence brute Ă©tait la meurtre conjugal a quadruplĂ© en Russie du fait des vĂ©tĂ©rans de TchĂ©tchĂ©nie, a Ă©crit le journal russe Kommersant au dĂ©but de ce siĂšcle, en pleine seconde campagne de TchĂ©tchĂ©nie. Les soldats traumatisĂ©s par la guerre ne bĂ©nĂ©ficient d’aucune prise en charge psychologique, ils rĂ©agissent avec fureur Ă  la moindre contrariĂ©tĂ©. En TchĂ©tchĂ©nie Ă©galement, la violence de la guerre et les mĂ©thodes raffinĂ©es de torture systĂ©matique pratiquĂ©es dans les camps de filtration» russes en TchĂ©tchĂ©nie, un homme sur trois y a sĂ©journĂ© ont dĂ©clenchĂ© des excĂšs, sur le plan politique aussi bien que tĂ©lĂ©vision tchĂ©tchĂšne reflĂšte l’état moral du pays quand Kadyrov ne rĂ©cite pas une priĂšre, il piĂ©tine en se moquant les cadavres de prĂ©tendus combattants islamiques. Et on voit son entourage imiter son exemple. Puis, le pĂšre de la nation prĂ©sente un nouveau concours de beautĂ©, avant de se reposer de son Ă©puisante fonction Ă  la tĂȘte du pays dans les bras de la nouvelle Miss fin 2008, en TchĂ©tchĂ©nie, sept femmes entre 18 et 30 ans ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©es d’une balle dans la tĂȘte. Un film vidĂ©o montre deux d’entre elles et l’on entend des voix d’hommes qui disent en langue tché­tchĂšne tu as forniquĂ© avec moi; et toi avec moi. Puis, les deux sont tuĂ©es devant la camĂ©ra. Le reproche qu’on leur fait n’est pas clair. Se sont-elles prostituĂ©es? Ont-elles Ă©tĂ© violĂ©es? A qui ont-elles portĂ© prĂ©judice? Le but de cette vidĂ©o – faire peur – est atteint, et les meurtriers resteront Nuchadschiev, le reprĂ©sentant des droits humains au sein du gouvernement Kadyrov, a dĂ©clarĂ© que les femmes des tribus montagnardes devaient respecter un code, et que les hommes de leur famille qui se sentaient outragĂ©s par le comportement de leurs femmes, se faisaient justice. Qu’il se soit agi ici de meurtres commis par des membres de leur famille semble peu vraisemblable aux militantes des droits de l’homme. Car les sept femmes ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©es en quelques jours dans des lieux diffĂ©rents et selon le mĂȘme port obligatoire du voile fait partie des mesures disciplinaires prises par Kadyrov, que ce soit dans les administrations, dans les Ă©coles, dans tous les bĂątiments publics. Et cela en contradiction avec la tradition tchĂ©tchĂšne selon laquelle seule sa famille est responsable de l’apparence d’une femme. RĂ©cemment, des kadyrovzy ont lancĂ© de la teinture sur les cheveux des femmes qui osaient sortir sans voile dans les rues de Grozny. Cette teinture n’est pas lavable, et la femme doit couper sa chevelure. Selon l’adat, les cheveux des femmes sont intouchables pour les hommes Ă©trangers Ă  la famille. Pourtant, plus rien ni personne n’est intouchable dans l’empire de Kadyrov, hormis lui-mĂȘme. Cette sociĂ©tĂ© archaĂŻque, qui place trĂšs haut l’autonomie du clan, plie devant l’autoritĂ© d’un seul homme – l’homme Ă  tout faire de Poutine. L’homme tchĂ©tchĂšne se sent humiliĂ©, et il se venge sur les militantes des droits humains sont contraintes de collaborer avec des autoritĂ©s toutes dĂ©vouĂ©es au Kremlin, qui leur prennent leur argent et qui surveillent leur travail. Nurdi Nuchadschiev a soumis une proposition Ă  la Douma demandant que toutes les ONG qui reçoivent un soutien financier de l’Occident soient interdites. Vingt ans aprĂšs la chute de l’Union soviĂ©tique, l’Occident retrouve son rĂŽle d’ennemi. A Grozny, le Service fĂ©dĂ©ral de sĂ©curitĂ© russe FSB qui Ɠuvre main dans la main avec le FSB tchĂ©tchĂšne contre les militantes des droits humains, qualifie celles-ci d’espionnes au service de l’Occident, les poursuit et les soit elles Ă©migrent, soit elles dorment dans un lieu diffĂ©rent tous les soirs – car les kadyrovzy surgissent Ă  l’aube, sans prĂ©avis. AprĂšs les meurtres des deux militantes des droits humains Natalia Estemirova et Zarema Sadulajeva, leurs collĂšgues sont averties. Non seulement la jeune Zarema Sadulajeva a eu les os brisĂ©s, mais enceinte de quatre mois, elle a Ă©tĂ© violĂ©e avant d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©e – ainsi sa tribu est-elle dĂ©shonorĂ©e Ă  titre posthume. VoilĂ  comment cela se mort seule ne fait plus peur, elle est devenue trop banale. Les terroristes islamistes» abattus sont exhibĂ©s sans tĂȘte en tant que trophĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision tchĂ©tchĂšne. Ainsi que le rĂ©sume Lipchan Bassajeva En matiĂšre d’enlĂšvements et de meurtres, nous disposons des mĂȘmes droits que les hommes.» Les meurtriers de Zarema Sadulajeva n’étaient pas masquĂ©s, certains qu’ils Ă©taient que leur impunitĂ© durerait Ă©ternellement. MĂȘme si le prĂ©sident Medvedev a promis de mettre les auteurs face Ă  leur responsabilitĂ©, il ne s’est rien troisiĂšme dimanche de septembre, Kadyrov cĂ©lĂšbre une moralitĂ© fĂ©minine vieille de deux siĂšcles plutĂŽt morte que dĂ©shonorĂ©e. Les martyres de Dadi-Yurt avaient endossĂ© le rĂŽle traditionnel de la femme tchĂ©tchĂšne au service de leur patrie. L’imagerie officielle cĂ©lĂšbre cette TchĂ©tchĂšne belle, libre et fiĂšre, volontaire et passionnĂ©e, Ă©gale de l’homme, qui dĂ©cide pour elle-mĂȘme et qui possĂšde une forte personnalitĂ©. Mais aux femmes qui correspondent Ă  cette image traditionnelle, aux femmes engagĂ©es dans la sociĂ©tĂ©, on ne souhaite qu’un seul destin – de sombrer dans la passivitĂ© irrĂ©mĂ©diable du suicide. A cĂŽtĂ© des islamistes, ces femmes sont considĂ©rĂ©es comme la principale menace contre la stabilitĂ© de Grozny tant vantĂ©e par Poutine et par son fils spirituel. Grozny, cette nĂ©cropole oĂč les assassins vivent en toute sĂ©curitĂ©. * L’auteure de ce texte est journaliste et Ă©crivaine. Elle a Ă©tĂ© correspondante de guerre en TchĂ©tchĂ©nie. Son dernier roman, Die beste aller Welten Le meilleur de tous les mondes, publiĂ© en 2008 aux Editions Ebersbach, est un best-seller en Allemagne. Rens. ** Par Ă©gard pour les personnes concernĂ©es et leurs familles, tous les prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s. est-ce que une fille voilĂ©e peut enlever son voile devant son beau-pĂšre ?”

C'est le MeToo du harcĂšlement vestimentaire. Des voix de femmes du Moyen-Orient vivant en Occident - ou pas - qui ont dĂ» porter le hijab - ou le porter encore - s'Ă©lĂšvent. Elles clament que le voile islamique n'est pas un vĂȘtement anodin et encore moins une libertĂ© pour les femmes. En espĂ©rant se faire entendre de certaines fĂ©ministes qui rĂ©pĂštent comme un mantra que le voile est un a commencĂ© comme un nouvel Ă©pisode de lĂąchetĂ© intellectuelle et de capitulation devant des accusations d’islamophobie. AprĂšs que le Journal de l’Association mĂ©dicale canadienne a publiĂ© sur sa couverture une photo d’enfants dans laquelle une petite fille portait le hijab, le chirurgien pĂ©diatrique Dr Sherif Emil, a adressĂ© une lettre Ă  l’équipe Ă©ditoriale intitulĂ©e N’utilisez pas un instrument d’oppression comme symbole de diversitĂ© et d’inclusion ». Le mĂ©decin s’insurge contre l’utilisation banale de telles images dans la plus grande revue mĂ©dicale du Canada Il est devenu libĂ©ral » de voir le hijab comme un symbole de diversitĂ© et d’inclusion 
 Le hijab, le niqab et la burka sont des instruments d’oppression pour des millions de filles et de femmes dans le monde qui ne sont pas autorisĂ©es Ă  faire un choix ». Le Conseil national des musulmans canadiens a demandĂ© le retrait immĂ©diat du texte sur le site web du journal. La lettre a Ă©tĂ© immĂ©diatement supprimĂ©e et la rĂ©dactrice en chef a prĂ©sentĂ© ses excuses pour avoir rendu publiques les paroles erronĂ©es, blessantes et offensantes » du fois, cependant, la lĂąchetĂ© de certains a rĂ©vĂ©lĂ©, a contrario, la bravoure de tant d’autres. De nombreuses femmes du Moyen-Orient qui vivent en Occident ont rĂ©agi Ă  l’incident, lançant une grande campagne sur les rĂ©seaux sociaux et exigeant qu’on les Ă©coute sur les questions qui affectent leur vie, comme le code vestimentaire religieux. La campagne LetUsTalk Laissez-nous parler est devenue virale en quelques jours. En Iran, on m’a dit que, si je ne portais pas le hijab, je serais renvoyĂ©e de l’école, emprisonnĂ©e, fouettĂ©e, battue et expulsĂ©e de mon pays. En Occident, on me dit que raconter mon histoire provoquera de l’islamophobie. Je suis une femme du Moyen-Orient et j’ai peur de l’idĂ©ologie islamique. Laissez-nous parler ». C’est par ce tweet que la cĂ©lĂšbre militante iranienne contre le hijab obligatoire Masih Alinejad a rĂ©agi Ă  la censure de la lettre du mĂ©decin. Avec ces mots, accompagnĂ©s d’une photo d’enfance d’elle-mĂȘme portant un hijab, elle a inspirĂ© une avalanche de confessions similaires. Son tweet a Ă©tĂ© likĂ© par plus de 30 000 personnes et le hashtag LetUsTalk a commencĂ© Ă  se Iran I was told if I don’t wear hijab, I get kicked out from school, I get jailed, lashes, beaten up, and kicked out from my country. In the West I’m told, sharing my story will cause Islamophobia. I’m a woman from Middle East and I am scared of Islamic ideology. Let us talk. Masih Alinejad đŸłïž AlinejadMasih December 28, 2021 J’avais l’habitude de retirer secrĂštement mon hijab juste pour sentir l’air dans mes cheveux. Cette idĂ©ologie m’a volĂ© ma vie », a tweetĂ© une Saoudienne en exil, Rana Ahmad. Un autre jour en Allemagne, oĂč je me promĂšne sous le soleil sans ce hijab qui me fait me sentir comme une citoyenne de seconde zone, comme je l’étais quand j’étais en Arabie Saoudite
 », Ă©crit une autre saoudienne exilĂ©e, Loujain. Au YĂ©men, j’ai Ă©tĂ© forcĂ©e de porter le hijab Ă  l’ñge de six ans et le niqab vers treize ans, et quand j’ai dĂ©cidĂ© de l’enlever, la moitiĂ© de ma famille m’a abandonnĂ©e, puis quand j’ai enlevĂ© le hijab et l’abaya, j’ai tout perdu », confesse Basma Nasser, qui vit aujourd’hui en centaines d’histoires similaires sont dĂ©sormais postĂ©es et partagĂ©es sur Twitter, contredisant Ă  la fois les dĂ©fenseurs de l’islamisme, qui mettent en scĂšne des procĂšs en islamophobie, et certaines fĂ©ministes occidentales, qui ont aveuglĂ©ment adoptĂ© le mantra le hijab est un choix ». Pour ĂȘtre honnĂȘte, je ne m’attendais pas Ă  ce que mon message crĂ©e une telle vague dans le monde, confesse Masih Alinejad Ă  Charlie. Cette fois, ce ne sont pas seulement les femmes iraniennes qui s’expriment. Je vois combien cette campagne a uni de nombreuses femmes de pays musulmans ou de communautĂ©s musulmanes en Occident. Toutes ces histoires sont pleines de douleur. Nous essayons de faire comprendre au reste du monde que nous sommes, nous les femmes qui avons vĂ©cu sous la charia, celles qui connaissons le mieux les idĂ©ologies islamiques et que nous avons le droit d’avoir peur de toutes les brutalitĂ©s que nous avons subi. J’ai le droit de raconter mon histoire ! »Elles veulent pouvoir raconter leur histoire sans ĂȘtre accusĂ©es d’islamophobie. Mais elles veulent aussi ĂȘtre entendues par les fĂ©ministes occidentales, dont beaucoup ont repris Ă  leur compte les rĂšgles de pudeur religieuses sexistes et les ont dĂ©guisĂ©es en symboles d’ empowerment ». LetUsTalk s’adresse aux Occidentaux, en particulier aux fĂ©ministes, pour leur demander d’ĂȘtre solidaires avec les femmes opprimĂ©es par la loi islamique », explique Ă  Charlie une autre Iranienne, qui rĂ©side en France, Aghdas Khanoom pseudonyme. J’ai Ă©tĂ© rĂ©duite au silence dans mon pays, et maintenant dans le monde libre. Et c’est encore plus douloureux ». Un sentiment que partage Ă©galement Shammi Haque, une journaliste bangladaise exilĂ©e en Allemagne J’ai dĂ©cidĂ© de participer Ă  cette campagne dans l’espoir que les fĂ©ministes occidentales comprennent notre souffrance et notre douleur, qu’elles comprennent ce que signifie rĂ©ellement le voile/hijab et qu’elles cessent de le promouvoir. Au nom de la diversitĂ© ou pour protĂ©ger les minoritĂ©s, les fĂ©ministes allemandes sont aveuglĂ©es par leurs privilĂšges ». Basma Nasser, une Ă©tudiante yĂ©mĂ©nite exilĂ©e en France, insiste Ă©galement sur le fait qu’ il y a certains courants politiques en France qui considĂšrent le hijab comme un choix et le voit comme une culture arabe, ce qui n’est pas vrai ; comment peut-on dire que le hijab est un choix personnel », s’il n’y a pas d’autres options, si la rĂ©bellion contre le hijab est un crime dans beaucoup de pays ».Et mĂȘme si en Occident la rĂ©bellion contre le hijab n’est pas un crime au regard de la loi, des confessions publiĂ©es via LetUsTalk rĂ©vĂšlent que de nombreuses femmes ne vivent pas non plus le hijab comme un choix » dans les pays occidentaux. Je me suis convertie Ă  l’islam Ă  28 ans. J’ai pleinement acceptĂ© toutes les rĂšgles et pratiques. Le hijab n’a jamais Ă©tĂ© une option. Je ne l’ai jamais remis en question jusqu’à la fin de mon mariage, lorsque j’ai commencĂ© Ă  l’enlever parfois lorsque j’étais seule. Lorsque mon mari l’a dĂ©couvert, il m’a dit que c’était un motif de divorce », tweete Deborah du Royaume-Uni. Au Canada, on m’a forcĂ©e Ă  porter le hijab Ă  9 ans, le niqab Ă  19 ans. J’ai Ă©tĂ© reniĂ©e et menacĂ©e de mort parce que je choisis ce que je porte sur mon corps », raconte Yasmine Mohammed, qui a Ă©chappĂ© Ă  un mariage forcĂ© et est devenue une militante des droits des femmes. Elle souligne qu’en Occident, les femmes des communautĂ©s musulmanes peuvent ĂȘtre contraintes de se couvrir non pas par des lois, mais par des mĂ©thodes dĂ©tournĂ©es, y compris en s’entendant dire que seules les putes ne se couvrent pas et en se voyant menacĂ©e de brĂ»ler en enfer pour l’éternitĂ© ».En effet, alors que des Iraniennes continuent d’ĂȘtre emprisonnĂ©es pour avoir enlevĂ© leur hijab, alors que les Afghanes rĂ©sistent aux Talibans qui effacent de nouveau les femmes de l’espace public, en Occident, nous sommes occupĂ©s Ă  promouvoir le port du hijab, dans la mode, dans la publicitĂ© et dans les mĂ©dias, tout en nous auto-congratulant pour notre tolĂ©rance
 Et les femmes du Moyen-Orient en Occident qui osent s’exprimer contre le code vestimentaire de la pudeur sont rĂ©duites au silence par les islamistes Ă  droite, et par les progressistes » Ă  gauche. Laissez-les parler ! ‱

sh1S6. 270 73 64 55 232 92 347 186 103

devant qui la femme peut enlever son voile