Lechien Ă taches. lifestyle. 25 choses sur moi . 04/01/2017 . By Le chien Ă taches . Le voici, le voilĂ : le tout premier article de 2017 ! Cette fois-ci il nâest pas question de voyage ou de dĂ©co, mais dâun article dâun tout autre genre ! Il faut avouer que depuis que je tiens le blog, rares sont les fois oĂč je parle de moi et cette nouvelle annĂ©e est donc lâoccasion parfaite
Elles sont nombreuses, pendant la saison sĂšche, Ă quitter leurs villages respectifs pour venir Ă Bamako, Ă la recherche de quoi subvenir Ă leurs besoins et Ă ceux de leurs familles. Elles sont ĂągĂ©es de 11 Ă 18 ans ou plus. Certaines aides mĂ©nagĂšres travaillent dans des conditions difficiles et pour des salaires insignifiants. La plupart dâentre elles sont victimes de violences physique, verbale et sexuelle de la part de leurs employeurs. Cependant, dâautres sont dans de bonnes conditions et sont bien traitĂ©es par leurs patronnes. Les larmes aux yeux, Mariam, ĂągĂ©e de 16 ans, dit avoir Ă©tĂ© victime de maltraitance de la part de sa patronne. Ma patronne me fait subir toute sorte de violence physique que jâendurais pour un salaire dĂ©risoire. Mais jâai rĂ©ussi Ă mâenfuir en abandonnant mon salaire chez la dame», dit-elle. Câest aussi le cas de Awa Coulibaly, qui se lĂšve tous les jours Ă 6 heures du matin et se couche vers 23heures. Quand je me lĂšve le matin, la premiĂšre des choses que je fais, câest allumer le feu pour prĂ©parer le petit dĂ©jeuner. Ensuite, je balaie la cour, fais la vaisselle. Je dois aussi laver la voiture du patron avant quâil ne parte au travail. Puis, je nettoie le salon et lâarrange. Tout cela doit se faire avant 9 heures, car câest Ă cette heure-lĂ que la patronne va au travail. A la descente, je dois partir chercher les enfants Ă lâĂ©cole, et bien avant ça, je dois tout faire pour finir de prĂ©parer. Et gare Ă moi si la patronne vient trouver que je nâai pas fini une seule de mes tĂąches. Elle me couvre de toutes sortes dâinjures. Franchement, je nâen peux plus », a-t-elle martelĂ©. Wassa, dans la quinzaine dâĂąge, a Ă©tĂ© victime de violence physique. Je travaillais dans une famille aisĂ©e Ă SĂ©bĂ©nikoro. Au dĂ©but, tout allait bien avec ma patronne. Plus le temps passait, plus son comportement envers moi changeait, jusquâau jour oĂč elle mâa battue Ă sang, car jâai fait tomber un verre sans faire exprĂšs et elle lâa coupĂ© de mon salaire», dit-elle. Une jeune femme sous anonymat nous confie quâĂ lâĂąge de 14 ans, elle subissait des agressions sexuelles de la part du mari de sa patronne quand celle-ci sâabsentait. Il mâa fait croire que si je ne me laissais pas faire, il va me renvoyer et dire Ă sa femme que je suis une voleuse. Prise de peur, je me suis laissĂ© faire jusquâĂ ce que je quitte leur maison», dĂ©plore-t-elle. Ma patronne sâest enfuie avec mon salaire. Jâai dĂ» appeler ma mĂšre au village qui mâa envoyĂ© un peu dâargent. Dieu voit tout », dĂ©clare Aminata qui vit chez sa sĆur en ce moment. Sous anonymat, une fille bobo », qui a Ă©chappĂ© Ă une tentative de viol de la part de lâĂ©poux de sa patronne depuis 2018, dit sâĂȘtre souvenu de lâincident comme si câĂ©tait hier. Mon violeur a dâabord attendu que son Ă©pouse se rende au travail, avant de me sauter dessus. Il mâa embrassĂ©e dans le cou et a commencĂ© Ă me toucher le corps. Je lâai repoussĂ© et je me suis Ă©chappĂ©e », indique-t-elle. Kany, aide-mĂ©nagĂšre, dit quâelle nâa pas toujours eu son salaire pour rentrer au village pour les travaux champĂȘtres. Les travaux champĂȘtres ont dĂ©jĂ commencĂ© au village. Toutes mes sĆurs sont rentĂ©es. Mais, moi, je ne peux pas, car je nâai pas encore mon argent. Partir faire ces travaux est une tradition chez nous. Ma patronne me dit dâattendre octobre pour me payer », dit-elle en larme, la tĂȘte baissĂ©e devant un tas dâassiettes. Rokia, aide mĂ©nagĂšre dans le quartier Mamaribougou, tĂ©moigne quâelle ne mange pas Ă sa faim, pis, elle nâest pas payĂ©e rĂ©guliĂšrement par sa patronne. Je fais des travaux mĂ©nagers qui sont au dessus de mes capacitĂ©s physiques. Je me lĂšve tĂŽt et me couche aprĂšs tout le monde», dĂ©clare-t-elle. Cependant, toutes les aides mĂ©nagĂšres ne sont pas confrontĂ©es Ă des situations difficiles. Certaines travaillent dans de bonnes conditions. Câest le cas de Oumou, aide mĂ©nagĂšre depuis 6 ans. Elle affirme que celle qui lâemploie est une dame trĂšs gentille et rĂ©guliĂšre dans les paiements mensuels. Depuis mon arrivĂ©e dans la famille, je me sens comme chez moi, je suis trĂšs Ă lâaise. On se comprend trĂšs bien», a-t-elle dit. Dâautres viennent en ville pour apprendre des choses avec leurs employeurs, comme câest le cas dâAdja qui affirme avoir tout appris avec sa patronne qui Ă©tait trĂšs gentille. Jâexprime toute ma gratitude Ă ma patronne, câest elle qui mâa tout appris. Cette profession mâa permise dâapprendre des choses que jâignorais au village», conclut-elle. MARIE DembĂ©lĂ©, stagiaire Source Le RĂ©publicain
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