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Annales 2007 - Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel ? Annales 2007 - Le dĂ©sir peut-il se satisfaire de la rĂ©alitĂ© ? Annales 2006 - L’expĂ©rience peut-elle dĂ©montrer quelque chose ? Annales 2006 - Peut-on juger objectivement la valeur d’une culture ? Annales 2005 - La sensibilitĂ© aux oeuvres d’art demande-t-elle Ă  ĂȘtre Ă©duquĂ©e ? Annales 2005 - Être libre, est-ce ne rencontrer aucun obstacle ? Terminale L Liste des sujets traitĂ©s Annales 2009 - Le langage trahit-il la pensĂ©e ? Annales 2017 - Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ? Annales 2009 - L’objectivitĂ© de l’histoire suppose-t-elle l’impartialitĂ© de l’historien ? Annales 2008 - Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? Annales 2008 - La perception peut-elle s’éduquer ? Annales 2007 - Les oeuvres d’art sont-elles des rĂ©alitĂ©s comme les autres ? Annales 2007 - Toute prise de conscience est-elle libĂ©ratrice ? Annales 2006 - Cela a-t-il un sens de vouloir Ă©chapper au temps ? Annales 2006 - N’avons-nous de devoirs qu’envers autrui ? Annales 2005 - Le langage ne sert-il qu’à communiquer ? Annales 2005 - Le juste et l’injuste ne sont-ils que des conventions ? Terminale SES Liste des sujets traitĂ©s Annales 2017 - La raison peut-elle rendre raison de tout ? Annales 2009 - Que gagne-t-on Ă  Ă©changer ? Annales 2009 - Le dĂ©veloppement technique transforme-t-il les hommes ? Annales 2008- Peut-on dĂ©sirer sans souffrir ? Annales 2008 - Est-il plus facile de connaĂźtre autrui que de se connaĂźtre soi-mĂȘme ? Annales 2007 - Peut-on en finir avec les prĂ©jugĂ©s ? Annales 2007 - Que gagnons-nous Ă  travailler ? Annales 2006 - Faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă  la vĂ©ritĂ© ? Annales 2006 - Une culture peut-elle ĂȘtre porteuse de valeurs universelles ? Annales 2005 - L’action politique doit-elle ĂȘtre guidĂ©e par la connaissance de l’histoire ? Annales 2005 - Qu’attendons-nous de la technique ? Terminale technologique Liste des sujets traitĂ©s Annales 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? Annales 2009 - La technique s’oppose-t-elle Ă  la nature ? Annales 2009 - Peut-on ĂȘtre sĂ»r d’avoir raison ? Annales 2008 - Est-ce Ă  la loi de dĂ©cider de mon bonheur ? Annales 2008 - Peut-on aimer une oeuvre d’art sans la comprendre ? Annales 2007 - L’art nous Ă©loigne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Annales 2007 - Peut-on se passer de l’État ? Annales 2006 - L’intĂ©rĂȘt de l’histoire, est-ce d’abord de lutter contre l’oubli ? Annales 2006 - Quel besoin avons-nous de chercher la vĂ©ritĂ© ? Annales 2005 - Pourquoi voulons-nous ĂȘtre libres ? Annales 2005 - Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison Ă  tout prix ? La cultureLa religion Liste des sujets traitĂ©s La religion conduit-elle l’homme au-delĂ  de lui-mĂȘme ? La religion permet-elle Ă  l’homme d’ĂȘtre heureux ? L’homme a-t-il nĂ©cessairement besoin de religion ? La philosophie peut-elle parler de la religion ? La relation entre philosophie et religion dans la modernitĂ© Est-ce parce qu’ils sont ignorants que les hommes ont des croyances ? Une critique philosophique de la religion Commentaires disponibles Le langage Liste des sujets traitĂ©s Peut-on parler pour ne rien dire ? En quoi le langage est-il nĂ©cessaire Ă  l’homme ? Les paroles engagent-elles autant que les actes ? Serait-il souhaitable que l’humanitĂ© parle une seule langue ? Quiconque n’a pas rĂ©flĂ©chi sur le langage n’a pas vraiment commencĂ© Ă  philosopher Le langage exprime-t-il notre ĂȘtre ? Commentaires disponibles Le travail et la technique Liste des sujets traitĂ©s L’homme doit-il travailler pour ĂȘtre humain ? Le travail rend-il l’homme heureux ? Faut-il sĂ©parer la science de la technique ? Le travail et la technique sont ils des moyens de civilisations ou de barbarie ? L'art nous est-il plus nĂ©cessaire que la technique ? Qu'est ce qu'un travail social juste ? Comment faire de la prĂ©vention sans rĂ©pression ? L'art Liste des sujets traitĂ©s L’art nous dĂ©tourne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? L’art ne sert-il Ă  rien ? L’art ne s’adresse-t-il qu’à la sensibilitĂ© ? Quelle est la raison d’ĂȘtre des artistes ? L’art est-il explicable ? L’art nous dĂ©tourne-t-il du rĂ©el ? Pour avoir du goĂ»t, faut-il ĂȘtre cultivĂ© ? L’art est-il une illusion ? L’art, est-ce ce qui ne sert Ă  rien ? Pensez-vous que la sociĂ©tĂ© moderne favorise la crĂ©ation artistique ? Quelles sont les rĂšgles de l’art ? L'art nous est-il plus nĂ©cessaire que la technique ? N'y a t il d'art que dans les musĂ©es ? L'art est il une Ă©vasion ? Commentaires disponibles L'histoire Liste des sujets traitĂ©s Y a-t-il une vĂ©ritĂ© en histoire ? L’histoire nous enseigne-t-elle la relativitĂ© de valeurs ? L’histoire a-t-elle un sens ? L’homme peut-il se libĂ©rer de l’histoire ? Que nous apprend l’histoire ? Qu'est ce qu'un Ă©vĂ©nement ? Le plaisir est il le moteur de l'histoire ? Devons-nous mĂ©moire ou oubli ? Commentaires disponibles La moraleLa libertĂ© Liste des sujets traitĂ©s Faut-il opposer libertĂ© morale et libertĂ© politique ? Peut-on renoncer Ă  sa libertĂ© ? Peut-on apprendre Ă  ĂȘtre libre ? Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la libertĂ© ? L’expression perdre sa libertĂ© a-t-elle un sens ? En quoi peut-on dire que l’homme est libre ? Être libre de penser est-ce penser ce que l’on veut ? Le doute est-il une entrave Ă  la libertĂ© ? Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Comment dĂ©finir la libertĂ© ? Commentaires disponibles Le devoir Liste des sujets traitĂ©s La conscience morale n’est-elle que le rĂ©sultat de l’éducation ? La dĂ©termination du bien n’est-elle qu’une affaire d’opinion ? Peut-on connaĂźtre la morale ? Est-il immoral de mĂ©priser autrui ? Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ? Puis-je savoir si je suis immoral ? Qui est autorisĂ© Ă  me dire tu dois ? Devons-nous mĂ©moire ou oubli ? Commentaires disponibles Le bonheur Liste des sujets traitĂ©s Plaisir et bonheur Faites vous plaisir ! Le bonheur n’est-il qu’une question de chance ? Le bonheur n’est-il pour l’homme qu’un idĂ©al ? La conscience de soi peut-elle rendre l’homme malheureux ? Annales 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? Commentaires disponibles La politiqueL'Etat Liste des sujets traitĂ©s L’État peut-il ĂȘtre juste ? Sur quoi la lĂ©gitimitĂ© de l’État se fonde-t-elle ? L’État vise-t-il le bonheur des individus ? Peut-on concevoir une sociĂ©tĂ© sans État ? L’Etat doit-il reconnaitre des limites Ă  sa puissance ? e rĂŽle du gouvernement est-il seulement de garantir la libertĂ© ? Le pouvoir doit-il revenir au peuple ? Commentaires disponibles La justice et le droit Liste des sujets traitĂ©s La compĂ©tence donne-t-elle des droits ? Les lois prennent-elles en compte les croyances des individus ? Fonder le droit sur la force ou faire respecter le droit par la force, cela revient-il au mĂȘme ? Le droit se fonde-t-il sur l’intĂ©rĂȘt privĂ© ? Est-il juste d’appliquer systĂ©matiquement la loi ? Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la libertĂ© ? Sur quoi la justice se fonde-t-elle ? La dĂ©mocratie est-elle la garantie de lois justes ? Peut-on dire d’un homme qu’il est juste ? Qu'est ce qu'un travail social juste ? Comment faire de la prĂ©vention sans rĂ©pression ? Vaut-il mieux subir l’injustice ou la commettre ? Les peines qu'inflige une sociĂ©tĂ© servent-elles une simple vengeance ? Hugo Grotius, De jure belli ac pacis Commentaires disponibles La sociĂ©tĂ© Liste des sujets traitĂ©s La paix sociale est-elle souhaitable ? Une sociĂ©tĂ© n’est-elle qu’un ensemble d’individus vivant sur un mĂȘme territoire ? Doit-on apprendre Ă  devenir homme ? L’homme est-il un animal politique ? Une sociĂ©tĂ© peut-elle renier sa culture ? L’action politique est-elle un travail ? L’homme est-il rĂ©ductible Ă  sa culture ? Qui est autorisĂ© Ă  me dire tu dois ? 'La ville est politique' - commentaire La mĂ©diation est-elle particuliĂšrement importante dans notre sociĂ©tĂ© contemporaine ? Y a-t-il des sociĂ©tĂ©s plus naturelles que d’autres ? Hugo Grotius, De jure belli ac pacis Le pouvoir doit-il revenir au peuple ? Commentaires disponibles La raison et le rĂ©elLa matiĂšre et l'esprit Liste des sujets traitĂ©s Est-il raisonnable de croire en Dieu ? Peut-on croire sans savoir ? Faut-il opposer la croyance et la raison ? Peut-on accorder une valeur Ă  une croyance que l’on ne partage pas ? L’esprit a-t-il accĂšs aux choses ? Vaut-il mieux agir ou penser ? Quelle diffĂ©rence peut-on faire entre la matiĂšre et le corps ? Toute passion est-elle dĂ©raisonnable ? Que faut-il opposer Ă  la bĂȘtise ? Qu’est-ce qui est premier ? Le Dieu de Kant est-il si diffĂ©rent du Dieu de la mĂ©taphysique traditionnelle ? Peut-on connaĂźtre l'esprit Ă  travers le corps ? En quoi l’homme fait-il l’espace ? Descartes, MĂ©ditations mĂ©taphysiques, sixiĂšme mĂ©ditation Commentaires disponibles La vĂ©ritĂ© Liste des sujets traitĂ©s Ce qui est flagrant est-il vrai ? Les prĂ©jugĂ©s dĂ©tournent-ils toujours du vrai ? Peut-on se dĂ©livrer de ses prĂ©jugĂ©s ? Comment passe-t-on de l’opinion Ă  la connaissance ? Peut-on vraiment ĂȘtre convaincu sans ĂȘtre persuadĂ© ? Dans quelle mesure la mĂ©thode peut elle servir de garant de la vĂ©ritĂ© ? L’objectivitĂ© implique-t-elle la neutralitĂ© ? Suffit-il, pour ĂȘtre philosophe, de rejeter les opinions ? N’y a-t-il aucune vĂ©ritĂ© dans le mensonge ? Peut-on dire que les hommes aiment tellement la vĂ©ritĂ© qu’ils voudraient que ce qu’ils aiment soit vrai ? S’en tenir aux faits, est-ce une garantie d’objectivitĂ© ? Faut-il croire la raison ? La science rĂ©pond elle Ă  un dĂ©sir de la vĂ©ritĂ© ? Peut-on dĂ©montrer n'importe quoi ? L’opinion est-elle condamnable ? Qu’est-ce que la mĂ©taphysique ? Faut-il toujours se contredire ? Commentaires disponibles Le vivant Liste des sujets traitĂ©s La nature a-t-elle des droits ? La nature fait-elle bien les choses ? Peut-on Ă©viter l’anthropomorphisme ? Ce qui est naturel a-t-il nĂ©cessairement de la valeur ? L'interprĂ©tation Liste des sujets traitĂ©s L’interprĂ©tation est-elle nĂ©cessaire Ă  l’homme ? Nietzsche - Il n'y a pas de faits en soi. Ce qui arrive est un groupe de phĂ©nomĂšnes choisis et groupĂ©s par un ĂȘtre qui les interprĂšte ThĂ©orie et expĂ©rience Liste des sujets traitĂ©s Peut-on penser contre l’expĂ©rience ? La science nous apprend-elle ce qu’est le rĂ©el ? Devons-nous distinguer deux mondes le monde commun et le monde de la science ? L’homme a-t-il raison de se mĂ©fier de la science ? La science fait-elle disparaĂźtre les croyances ? La philosophie, est-ce des paroles en l’air ? À quoi sert la philosophie ? La philosophie peut-elle ĂȘtre utile ? Qu’est-ce qui est premier ? Commentaires disponibles Le sujetAutrui Liste des sujets traitĂ©s Peut-on se fier Ă  l’autoritĂ© d’autrui sans tomber dans le prĂ©jugĂ© ? Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ? Dois-je tenir compte de ce que font les autres pour orienter ma conduite ? Autrui est-il mon prochain ? L’homme est-il naturellement bienveillant Ă  l’égard d’autrui ? Une action dĂ©sintĂ©ressĂ©e est-elle possible ? Qui est autorisĂ© Ă  me dire tu dois ? Le corps soutient-il la relation Ă  autrui ? Sans l'autre, je ne suis rien, je n'existe pas, autrui me constitue comme il peut me dĂ©truire Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Commentaires disponibles La conscience et l'inconscient Liste des sujets traitĂ©s La conscience fait-elle de l’homme une exception ? Que peut-on reprocher Ă  celui qui est inconscient ? Avons-nous conscience de notre corps ? La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? La conscience est elle ce qui dĂ©finit l’homme ? L’idĂ©e d’inconscient exclut-elle celle de libertĂ© ? Un sentiment est-il plus difficile Ă  dĂ©crire qu'un objet ? Le corps est-il sujet ou objet de ma conscience ? Dans quelle mesure peut-on parler d’une rĂ©volution freudienne ? La conscience de soi peut-elle rendre l’homme malheureux ? L'hypothĂšse de l'inconscient fait-elle mieux comprendre la conscience ? La conscience peut-elle nous tromper ? Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Commentaires disponibles La perception Liste des sujets traitĂ©s Les apparences sont-elles trompeuses ? Un sentiment est-il plus difficile Ă  dĂ©crire qu'un objet ? En quoi l’homme fait-il l’espace ? Commentaires disponibles Le dĂ©sir Liste des sujets traitĂ©s Pourquoi dĂ©sirer ce qui n’est pas nĂ©cessaire ? Le dĂ©sir suppose-t-il la connaissance prĂ©alable de son objet ? Est-on fondĂ© Ă  distinguer les bons des mauvais dĂ©sirs ? Faut-il libĂ©rer ses dĂ©sirs ou se libĂ©rer de ses dĂ©sirs ? Le dĂ©sir est-il la marque de la misĂšre de l’homme ? Supprimer le naturel, est-ce le but de l’éducation ? Peut-on concilier raison et dĂ©sir ? Nietzsche, Tout ce qu'on appelle amour Le dĂ©sir humain peut-il ĂȘtre satisfait ? Commentaires disponibles L'existence et le temps Liste des sujets traitĂ©s Exister, est-ce profiter de l’instant prĂ©sent ? Le temps est-il la limite de l’homme ? Dans quelle mesure la conscience intime du temps nous permet-elle d’assigner un sens Ă  notre existence ? L’homme doit-il se rĂ©signer Ă  mourir ? Que nous apprend la mort ? Exister, est-ce agir ? Quel sens la mort donne-t-elle Ă  notre vie ? Tout a-t-il une raison d'ĂȘtre ? Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? Commentaires disponibles
LavĂ©ritĂ© est une valeur de la connaissance, relevant du domaine de la science ; la notion de devoir est une valeur de l’existence, relevant du domaine de la morale ou de l’éthique. Donc l’idĂ©e d’un devoir de chercher la vĂ©ritĂ© peut paraĂźtre Ă©trange, d’autant qu’on recherche la vĂ©ritĂ© en science et ailleurs. Il y a un

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Citationssur Croire nous empĂȘche t-il de chercher la vĂ©ritĂ©? : Impossible pour moi, de croire Ă  une vĂ©ritĂ© qui serait derriĂšre nous. La seule vĂ©ritĂ© Ă  laquelle je crois en est une qui se dĂ©couvre lentement, graduellement, pĂ©niblement, et qui imperceptiblement s'augmente chaque jour. -
DĂ©bats Tribune HervĂ© Marseille PrĂ©sident du Groupe Union centriste UC au SĂ©nat Bruno Retailleau PrĂ©sident du Groupe Les RĂ©publicains LR au SĂ©nat et HervĂ© Marseille PrĂ©sident du Groupe Union centriste UC au SĂ©nat Les chefs de l’opposition sĂ©natoriale Bruno Retailleau LR et HervĂ© Marseille UC dĂ©taillent, dans une tribune au Monde », les garanties qu’ils demandent au gouvernement avant de se prononcer sur la rĂ©forme annoncĂ©e. PubliĂ© le 18 juin 2018 Ă  09h54 - Mis Ă  jour le 18 juin 2018 Ă  10h54 Temps de Lecture 3 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Tribune. Depuis plusieurs semaines, certaines voix s’emploient Ă  propager l’idĂ©e que le SĂ©nat serait par principe hostile Ă  la rĂ©forme constitutionnelle. A dĂ©faut de pouvoir Ă©tayer l’accusation, l’on suscite le soupçon, faisant peser sur la Haute AssemblĂ©e une prĂ©somption d’obstruction. Ainsi, un dĂ©putĂ© LREM affirmait-il rĂ©cemment que la science du blocage est dans l’ADN du SĂ©nat », l’accusant mĂȘme de dĂ©faire mĂ©ticuleusement les rĂ©formes qui lui sont proposĂ©es ». Sans ĂȘtre dupes de l’impartialitĂ© de nos procureurs, examinons les deux grands chefs d’accusation qui sont aujourd’hui avancĂ©s. Car les Français ont droit Ă  la vĂ©ritĂ©. PremiĂšrement, le SĂ©nat est-il dans une opposition systĂ©matique au prĂ©sident de la RĂ©publique ? Si tel Ă©tait le cas, comment alors expliquer que depuis le dĂ©but du quinquennat, plus de 75 % des textes ayant Ă©tĂ© soumis Ă  la Haute AssemblĂ©e par le gouvernement aient Ă©tĂ© adoptĂ©s par la majoritĂ© sĂ©natoriale ? Ce qui en revanche n’est pas dans notre ADN, c’est le clonage issus des diffĂ©rentes sensibilitĂ©s de la droite et du centre, siĂ©geant dans une assemblĂ©e dont l’histoire, la culture comme les missions exigent de ses membres une rĂ©sistance aux pulsions partisanes comme aux pressions institutionnelles, nous avons nos convictions. Lorsqu’elles s’accordent avec les dĂ©cisions du gouvernement, comme sur les ordonnances travail ou la rĂ©forme ferroviaire, nous le soutenons. Lorsque le chemin proposĂ© ne nous semble pas emprunter la bonne direction, nous le disons. Quoi de plus naturel dans une dĂ©mocratie ? Du reste, cette franchise parlementaire est un indicateur de bonne santĂ© rĂ©publicaine quand les reprĂ©sentants de la nation conditionnent leur droit de dire au devoir d’obĂ©ir, quand le consensus obligatoire se substitue au dĂ©bat contradictoire, alors le peuple se tourne vers les populismes. Mise en sourdine du Parlement DeuxiĂšmement, le SĂ©nat s’oppose-t-il Ă  la rĂ©forme constitutionnelle ? Non, deux fois non ! Non seulement, nous sommes ouverts et favorables Ă  une modification de la Constitution, mais nous ne nous opposons ni Ă  la rĂ©duction du nombre de dĂ©putĂ©s et de sĂ©nateurs ni Ă  la limitation dans le temps de leurs mandats. Tout juste demandons-nous au gouvernement qu’au sein de ce contrat constitutionnel renouvelĂ© figurent deux grandes garanties. La premiĂšre est territoriale. Personne n’ignore dĂ©sormais que la fracture entre les territoires abĂźme chaque jour un peu plus notre tissu national. Tissu dans lequel le projet du gouvernement risque pourtant de crĂ©er de nouveaux accrocs pas moins d’une quarantaine de dĂ©partements, trĂšs majoritairement ruraux, ne disposeraient que d’un seul sĂ©nateur quand d’autres – urbains naturellement – en compteraient prĂšs de 10 fois plus ! Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Avonsnous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? Au prĂ©alable, il convient d’interroger les notions, les termes de ce sujet. Par devoir, il faut entendre « obligation morale », Ă  l’échelle d’un individu comme obligation qu’on se donne Ă  soi-mĂȘme comme aiguillon dans l’existence ou Ă  celle du genre humain. Cette obligation donne

ElĂšve prodige, Nietzsche obtient Ă  25 ans un poste Ă  l’universitĂ© alors qu’il n’a pas de thĂšse. C’est Ă  cette Ă©poque qu’il rencontre Wagner. Il dĂ©missionne 10 ans plus tard pour vivre en nomade en Italie, France et BohĂšme, pĂ©riode de maturation de son oeuvre. La fin de sa vie verra une descente dans la folie, dont il ne reviendra pas. AprĂšs sa mort, sa sƓur Elizabeth tenta d’utiliser sa pensĂ©e pour servir ses convictions nazie. Elle publiera des notes, allant jusqu’à en réécrire des parties. Ce sera l’ouvrage posthume La volontĂ© de puissance. La vie ne tend pas au bonheur pour Nietzsche, qui critique en cela les philosophies eudĂ©monistes classiques. C’est que la vie est pensĂ©e ici comme une Ă©nergie. Il s’agit d’une force vitale qui pousse tout ĂȘtre vivant, de la bactĂ©rie Ă  la civilisation, Ă  Ă©tendre son pouvoir sur ce qui l’entoure, Ă  tenter de se l’approprier, l’assimiler, le digĂ©rer pour le soumettre Ă  sa loi. Il n’y a ici rien de moral ou d’immoral, il s’agit juste d’un Ă©tat de fait la vie est comme ça, elle est volontĂ© de puissance »[1]. La vie est donc par nature Lire la suite → La tolĂ©rance est un concept datĂ©, nĂ© au XVIĂšme siĂšcle avec l’édit de tolĂ©rance » de Catherine de MĂ©dicis, qui reconnaissait le droit de culte aux protestants. La notion est donc trĂšs liĂ©e, dĂšs son essor, au contexte des guerres de religions entre catholiques et protestants qui divisaient alors le royaume. Comme Ă©motion positive, ce qui nous intĂ©resse ici, elle dĂ©signe un Ă©ventail d’attitudes allant de l’effort conscient pour accepter ce qu’on n’approuve pas, jusqu’à l’accueil bienveillant de la diffĂ©rence quelle qu’elle soit, traduisant ainsi une ouverture d’esprit, un respect d’autrui voire une curiositĂ© pour sa particularitĂ©. Voltaire[1] en faisait une condition incontournable du dĂ©veloppement moral des individus, et par suite, du progrĂšs social. En effet, la tolĂ©rance est une des conditions d’un vivre-ensemble harmonieux. C’est aussi une condition de la dĂ©mocratie, puisqu’elle suppose la reconnaissance d’une Ă©quivalence en droit et en dignitĂ© de toutes les opinions. Mais toutes les opinions doivent-elles vraiment ĂȘtre tolĂ©rĂ©es ? Ainsi, la tolĂ©rance n’est pas sans ambiguĂŻtĂ©s. Notons d’abord que la tolĂ©rance n’est pas l’indiffĂ©rence. Se moquer de tout ou considĂ©rer que tout est Ă©quivalent n’est pas ĂȘtre tolĂ©rant. Lire la suite → Je vous propose cette semaine une rĂ©flexion dans le prolongement de celle ouverte il y a quelques semaines par la machine de Nozick. On y avait vu que si, comme on a tendance Ă  le croire, l’ĂȘtre humain recherchait par dessus tout Ă  ĂȘtre heureux, alors toute personne devrait souhaiter se brancher Ă  la machine. Or, l’expĂ©rience de pensĂ©e soumise Ă  un grand nombre d’individus montre qu’au contraire, trĂšs peu de gens le ferait, indiquant par lĂ  que le bonheur n’est pas nĂ©cessairement pour eux la valeur suprĂȘme. Ce qui nous mĂšne Ă  la question philosophique de cette semaine faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă  la vĂ©ritĂ© ? Implicitement, la question ne semble se poser que dans des situations oĂč elles s’excluent l’une l’autre. Ce serait bonheur ou vĂ©ritĂ©, comme si on ne pouvait avoir les deux en mĂȘme temps, comme si le bonheur ne pouvait que s’accompagner du mensonge et que la vĂ©ritĂ© ne pouvait que faire notre malheur. Dans une telle situation, on peut vouloir d’abord entendre le faut-il ?» comme un doit-on ?». Nous sommes alors renvoyĂ©s Ă  la question des devoirs, comme si chacun d’entre nous, en toutes circonstances, avait le devoir de prĂ©fĂ©rer l’un Ă  l’autre. Doit-on donc prĂ©fĂ©rer la vĂ©ritĂ© au bonheur, comme s’il y avait lĂ  un devoir envers soi-mĂȘme, une dignitĂ© particuliĂšre ? Doit-on au contraire prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă  la vĂ©ritĂ©, poussĂ©s par ce qui serait un respect envers notre nature, dĂ©finie alors principalement sous son aspect jouissif ? La question des devoirs envers soi-mĂȘme et des contenus de ces devoirs Ă©tant dĂ©jĂ  philosophiquement problĂ©matique, c’est Ă  grand peine qu’on fonderait ici un devoir prioritaire envers soi-mĂȘme pour l’un ou pour l’autre, pour le bonheur ou pour la vĂ©ritĂ©. Se poser la question serait alors plutĂŽt Ă  entendre sur le mode du conseil, comme un vaut-il mieux choisir le bonheur contre la vĂ©ritĂ© ou la vĂ©ritĂ© contre le bonheur » ? Vous l’aurez compris, ce vaut-il mieux » ne peut faire l’économie du par rapport Ă  quoi ? ». Par rapport Ă  mes intĂ©rĂȘts ? Sans doute est-ce la vĂ©ritĂ© qu’il faut alors privilĂ©gier. Par rapport Ă  mon bien-ĂȘtre global ? Bien malin celui qui sait dĂšs maintenant quelle alternative lui sera la plus heureuse au final. Une vĂ©ritĂ© douloureuse mais libĂ©ratrice vaut peut-ĂȘtre mieux qu’une illusion confortable bercĂ©e trop longtemps. Eviter un malheur prĂ©sent n’est peut-ĂȘtre pas un bon calcul Ă  long terme. Difficile, donc, de se prononcer sur la meilleure des deux options d’un point de vue pragmatique, y compris par rapport au bonheur lui-mĂȘme. Si bonheur et vĂ©ritĂ© semblent d’abord s’exclurent, ils peuvent aussi se rejoindre par-delĂ  le malheur prĂ©sent. On aboutirait alors Ă  un bonheur par la vĂ©ritĂ©, comme s’il s’agissait d’un chemin dĂ©tournĂ© mais plus solide Ă  long terme. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de bonne rĂ©ponse » Ă  cette question, mais plutĂŽt des choix et des implications. En choisissant la vĂ©ritĂ© au bonheur, je fais un choix sur la personne que je dĂ©sire ĂȘtre. Ne pas mettre la tĂȘte dans le sable et choisir de faire face Ă  une vĂ©ritĂ© dĂ©sagrĂ©able est aussi une façon de s’assumer, d’assumer la vie avec ses dimensions dĂ©plaisantes et de se montrer responsable face au monde. On peut choisir la vĂ©ritĂ©, avec les souffrances qu’elle suppose, et en tirer, si ce n’est un bonheur en soi, au moins une certaine idĂ©e de soi-mĂȘme. Se choisir responsable et malheureux plutĂŽt qu’heureux dans l’illusion est aussi un choix rationnel qui engage l’ĂȘtre. Tout comme le choix inverse. En choisissant le bonheur Ă  la vĂ©ritĂ©, j’indique que la dimension la plus importante de mon ĂȘtre est de jouir de la vie, quitte Ă  en rester au niveau superficiel des choses et des relations, quitte Ă  ĂȘtre un imbĂ©cile heureux ». Quitte aussi Ă  mentir et faire souffrir ? Nous n’avons envisagĂ© jusqu’ici que la vĂ©ritĂ© qui nous concernait, mais elle peut aussi mettre autrui en jeu. PrĂ©fĂ©rer mon bonheur Ă  la vĂ©ritĂ© pour autrui est ainsi courir le risque d’ĂȘtre injuste. Laisserais-je un innocent ĂȘtre accusĂ© parce que c’est mieux pour moi de mentir ou de me taire ? Remarquez comment les pires dĂ©rives Ă©goĂŻstes peuvent dĂ©couler de cette position. Et quand bonheur et vĂ©ritĂ© concernent autrui ? L’exemple le plus classique dire Ă  une proche que sa ou son conjointe lela trompe. Quel est mon devoir prioritaire envers cette amie ? Lui dois-je d’abord le bonheur ou d’abord la vĂ©ritĂ© ? Je peux faire un choix qui engage la signification de l’ĂȘtre pour moi-mĂȘme, mais c’est impossible de faire le choix de l’ĂȘtre pour autrui. C’est donc du cĂŽtĂ© de la relation elle-mĂȘme qu’il faut alors chercher. On trouve chez Hegel l’idĂ©e que nous n’avons pas le devoir de tout dire Ă  tout le monde, mais que les devoirs que nous avons les uns envers les autres dĂ©pendent de la nature et de la proximitĂ© de notre relation. Sans doute faut-il chercher lĂ  ce que je dois Ă  autrui, et ĂȘtre conscient que ce que je dĂ©ciderai alors de faire engagera la nature de notre relation. Et encore une fois un titre accrocheur, qui ne remplit pas ses promesses. Le bonheur par la raison » Ă©tait-il donnĂ© en sous-titre, mais c’est trĂšs indirectement que l’on trouvera un quelconque rapport avec le bonheur en ces pages. C’est mĂȘme Ă  peine si on nous parle de Leibniz. Un titre plus honnĂȘte aurait Ă©tĂ© pourquoi le systĂšme de Spinoza, d’aprĂšs M. Ferry, ne tient pas ». Cela dit, mis Ă  part la dĂ©ception que ressentira tout auditeur de ce CD qui espĂ©rait en apprendre sur le bonheur chez Leibniz et chez Spinoza, il restera pour les amateurs de philosophie, 1h15 de cours consacrĂ© Ă  une certaine lecture de Spinoza plutĂŽt agrĂ©able Ă  Ă©couter. VoilĂ  a contrario, 3 CD qui tiennent leurs promesses, car c’est bien de bonheur et uniquement de bonheur que nous dissertons ici. Le premier CD est tenu par AndrĂ© Comte-Sponville, vous y retrouverez pour l’essentiel l’exposĂ© qui avait fait l’objet d’un petit ouvrage Le bonheur dĂ©sespĂ©rĂ©ment. Le deuxiĂšme CD contient l’exposĂ© de François Jullien, spĂ©cialiste de la pensĂ©e chinoise. Le troisiĂšme est consacrĂ© aux questions que s’adressent les deux invitĂ©s. L’exposĂ© d’AndrĂ© Comte-Sponville est trĂšs clair et pĂ©dagogique. Il soutient, en visitant entre autres Platon et Spinoza, que le bonheur risque fort de nous Ă©chapper tant que nous en faisons un but, et que notre chance de le retrouver est d’en faire non pas un but mais une expĂ©rience. L’exposĂ© de François Jullien sera plus difficile d’accĂšs si vous n’avez pas de bagage philosophique, mais il est particuliĂšrement intĂ©ressant et vaut la peine que vous vous accrochiez un peu si besoin est. On y apprend notamment que la Chine n’a pas pensĂ© le bonheur comme la pensĂ©e indo-europĂ©enne a pu le faire. La Chine n’a en effet pas construit d’opposition entre bonheur et malheur, elle n’a pas non plus Ă©laborĂ© de concepts d’ñme, de corps ou de finalitĂ©, pas d’ontologie en Chine, pas de pensĂ©e de l’ĂȘtre, de pensĂ©e du manque ni de pensĂ©e de l’éternitĂ©. Toutes les questions fondamentales de la GrĂšce n’ont pas Ă©tĂ© pensĂ©es en Chine. C’est donc une vision tout Ă  fait diffĂ©rente que François Jullien dĂ©roule sous nos yeux. On regrette de ne pas en apprendre plus et vous aurez sĂ»rement, comme moi, l’envie de creuser la question. Le dernier CD est Ă  rĂ©server aux initiĂ©s, sautez-le sans regrets si vous vous sentez larguĂ©, le plus intĂ©ressant de l’enregistrement n’est pas lĂ . Blaise Pascal 1623-1662 est Ă  la fois mathĂ©maticien et moraliste. Comme mathĂ©maticien, il invente Ă  19 ans la pascaline » premiĂšre machine Ă  calculer, prouve la pression de l’air, invente le concept d’espĂ©rance en probabilitĂ©s
 DĂ©jĂ  rapprochĂ© de la religion chrĂ©tienne Ă  la mort de son pĂšre, il connaĂźt une nuit d’extase mystique le 23 novembre 1654. DĂšs lors, Pascal se consacre Ă  une apologie de la religion chrĂ©tienne. Il est plus difficile de tirer une conception unifiĂ©e du bonheur chez Pascal, compte tenu du caractĂšre fragmentaire et incomplet des PensĂ©es. Ce qu’on peut remarquer cependant, au fil des extraits, est le caractĂšre tragique que prend le bonheur chez Pascal. En effet, tout en disant que le bonheur est recherchĂ© par tout le monde, qu’il est le motif de toutes les actions de l’homme, jusqu’à ceux qui vont se pendre »[1], il affirme en mĂȘme temps, de façon certes Lire la suite → DĂšs sa publication, l’expĂ©rience de pensĂ©e de Nozick a suscitĂ© de nombreux commentaires dans le monde acadĂ©mique. L’immense majoritĂ© des gens ne se brancheraient pas. D’abord, et c’est l’angle sous lequel la majoritĂ© des objections ont Ă©tĂ© apportĂ©es il semble que nous ayons une prĂ©fĂ©rence naturelle » pour la vĂ©ritĂ©. La majoritĂ© des personnes interrogĂ©es faites l’expĂ©rience semble avoir une rĂ©pugnance premiĂšre pour un bonheur qui ne serait qu’illusion, mĂȘme si nous n’avons pas conscience de l’illusion. Quelles explications pouvons-nous donner Ă  cela ? Si je prĂ©fĂšre le bonheur Ă  la vĂ©ritĂ©, alors ce bonheur devient autocentrĂ© et stĂ©rile. Je suis heureux dans mon rĂ©servoir, certes, mais ce bonheur ne concerne que moi, ma vie ne laissera aucune trace dans le monde, je ne contribuerai au bonheur de personne ni au malheur de personne d’ailleurs, je ne participerai Ă  aucune crĂ©ation, aucun dĂ©bat, aucune avancĂ©e. Tout se fera sans moi. Si par contre je choisis de ne pas me brancher, alors certes ma vie ne sera pas aussi parfaite, mais elle aura un impact sur le monde. Je serai lĂ  pour mes proches, je peux changer les choses, bref, je serai en lien avec le monde et y serai un ĂȘtre humain responsable. C’est donc aussi entre une vie imparfaite et engagĂ©e ou une vie heureuse mais dĂ©sengagĂ©e qu’on me propose de choisir. J’ajoute ici mon grain de sel au dĂ©bat remarquez que l’expĂ©rience de pensĂ©e suppose qu’on vous offre la possibilitĂ© de vous brancher quand vous voulez. Ce qui signifie que le sujet est comme vous et moi, il n’a pas la connaissance de ce que sera effectivement sa vraie » vie future. Le choix est donc entre une vie heureuse Ă  coup sĂ»r et une vie qui reste encore Ă  vivre et Ă  Ă©crire. Le choix n’est donc pas qu’entre bonheur et vĂ©ritĂ©, il est aussi entre bonheur maximal assurĂ© et bonheur incertain mais qu’on espĂšre pas trop mal quand mĂȘme et qui surtout sera mon Ɠuvre. Ma seule façon de me connaĂźtre, de savoir qui je suis et de quoi je suis capable, c’est de me coltiner au monde. Je risque de me faire broyer, certes, je risque le malheur, mais c’est la seule façon de rĂ©pondre Ă  la question qui suis-je ? ». Si je me branche, je ne le saurai jamais. Le choix est donc aussi entre bonheur absolu mais passif ou bonheur espĂ©rĂ© et actif. Par consĂ©quent, se brancher ou non signifie aussi choisir entre illusion et connaissance de soi. Au final, si le but de la vie Ă©tait vraiment d’ĂȘtre heureux, si le bonheur, tel que nous le disaient les grecs, reprĂ©sentait effectivement le Souverain Bien, alors nous devrions tous choisir sans hĂ©siter de nous brancher. Si la majoritĂ© des gens choisiraient de ne pas le faire, c’est peut-ĂȘtre lĂ  l’indice que le bonheur n’est finalement pas leur absolue prioritĂ© dans la vie. Certes nous le recherchons, mais peut-ĂȘtre pas Ă  n’importe quel prix. DĂšs lors, chacun peut ĂȘtre renvoyĂ© Ă  l’examen de sa propre Ă©chelle de valeur et de son propre systĂšme de prioritĂ©s quel prix serais-je prĂȘte Ă  payer pour mon bonheur ? Vaut-il que je lui sacrifie ma libertĂ©, ma responsabilitĂ© ou autres choses ? Quand devient-il trop cher payĂ© ? Je vous laisse sur cette rĂ©flexion. J’aimerais pour cette semaine soumettre Ă  votre rĂ©flexion une expĂ©rience de pensĂ©e trĂšs cĂ©lĂšbre parmi les philosophes, issue d’un ouvrage du philosophe amĂ©ricain contemporain Robert Nozick Anarchy, State, and Utopia[1]. Supposez qu’il existe une machine Ă  expĂ©rience qui soit en mesure de vous faire vivre n’importe quelle expĂ©rience que vous souhaitez. Des neuropsychologues excellant dans la duperie pourraient stimuler votre cerveau de telle sorte que vous croiriez et sentiriez que vous ĂȘtes en train d’écrire un grand roman, de vous lier d’amitiĂ©, ou de lire un livre intĂ©ressant. Tout ce temps-lĂ , vous seriez en train de flotter dans un rĂ©servoir, des Ă©lectrodes fixĂ©es Ă  votre crĂąne. Faudrait-il que vous branchiez cette machine Ă  vie, Ă©tablissant d’avance un programme des expĂ©riences de votre existence ? » On vous propose donc de vous brancher Ă  une machine, capable de vous faire vivre votre vie idĂ©ale. Tout ce que vous pourriez vouloir vous sera procurĂ©, le bonheur est Ă  portĂ©e de main. L’inconvĂ©nient est que tout cela sera faux, mais vous n’en saurez rien et pouvez choisir de ne jamais rien en savoir. Vous brancheriez-vous ? L’expĂ©rience de pensĂ©e de Nozick, 25 ans avant Matrix[2], vise bien sĂ»r Ă  nous mettre face Ă  un dilemme. Faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă  la vĂ©ritĂ©, ou la vĂ©ritĂ© au bonheur ? Remarquez qu’il ne s’agit pas d’opposer vĂ©ritĂ© et plaisirs, mais bien vĂ©ritĂ© et bonheur. En effet, la machine de Nozick n’est pas qu’une machine Ă  plaisirs. Si ma conception du bonheur est une succession sans fin de plaisirs assouvis, alors je programmerai la machine en ce sens et elle me donnera ce que je souhaite. Si ma conception est diffĂ©rente, si je dose subtilement revers et succĂšs pour me faire mieux apprĂ©cier les seconds, que je me fournis un appĂ©tit d’ogre pour la vie, que je programme la rĂ©alisation d’une grande Ɠuvre ou quoi que ce soit d’autre qui correspond trĂšs exactement Ă  mon idĂ©e de bonheur, alors la machine le donnera Ă©galement. Et mĂȘme, on peut admettre pour pousser l’expĂ©rience de pensĂ©e, que je n’ai pas besoin de programmer la machine Ă  l’avance et qu’elle est capable de s’adapter en cours de route, voire de prĂ©venir mes dĂ©sirs pour me fournir ma vie idĂ©ale. C’est donc bien entre une certitude de bonheur maximal et une vie imparfaite, franchement malheureuse peut-ĂȘtre, mais vraie » que je peux choisir. Je vous laisse rĂ©flĂ©chir Ă  la question et aux enjeux que vous y voyez, car le choix ne se rĂ©sume Ă©videmment pas Ă  une alternative entre bonheur et vĂ©ritĂ©. Je vous retrouve la semaine prochaine pour vous proposer un topo des dĂ©bats que cette expĂ©rience a provoquĂ© chez les philosophes de mĂ©tier. [1] Nozick, R., Anarchy, state, and Utopia, New-York Basic Book, 1974, et en français Anarchie, Etat et Utopie, trad. E. d’Auzac de Larmartine & Dauzat, Paris, PUF, 1988, pp. 65-67 – Une expĂ©rience de pensĂ©e similaire se trouve chez Hilary Putman dans Raison, VĂ©ritĂ© et Histoire 1981 [2] Matrix La Matrice au Qc et N-B est un film de Lana Wachowski 1999, dans lequel tous les humains ou presque vivent dans la Matrice, sorte de super machine de Nozick ». Un personnage NĂ©o se voit offrir un choix entre deux pilules avec la bleue, il retourne dans la Matrice faire de beaux rĂȘves, avec la rouge il en sort et vit sa vraie » vie. Ce petit opus est la transcription d’une confĂ©rence donnĂ©e en 1999 souvent reprise et suivie par une pĂ©riode de questions du public, elles aussi retranscrites. Dans un premier temps, Comte-Sponville s’interroge sur les raisons pour lesquelles nous sommes si peu ou si difficilement heureux. C’est qu’il semble y avoir, dans le bonheur lui-mĂȘme, une contradiction logique. Tout homme dĂ©sire ĂȘtre heureux. Or, la nature du dĂ©sir semble nous condamner au tragique le dĂ©sir est manque si bien que tout dĂ©sir comblĂ© disparaĂźt bientĂŽt comme dĂ©sir ; ce qu’on vient d’obtenir ne nous intĂ©resse dĂ©jĂ  plus, l’ennui point. Ce que je dĂ©sirais, et qui devait faire mon bonheur, déçoit ; le bonheur lui-mĂȘme que je dĂ©sire, lorsque je l’atteins, m’ennuie. Le bonheur, coincĂ© entre les oscillations du dĂ©sir et de l’ennui, n’est donc que fugacement entraperçu et au final, perpĂ©tuellement manquĂ©. Ne peut-on dĂ©sirer ce qu’on a, et donc ĂȘtre heureux ? Oui, rĂ©pond Compte-Sponville, mais alors il faut ramener le bonheur du cĂŽtĂ© de la joie et du plaisir. L’erreur, quand on dĂ©finit le dĂ©sir comme manque, c’est de l’assimiler Ă  l’espĂ©rance. EspĂ©rer, selon Compte-Sponville, revient Ă  dĂ©sirer sans savoir on ignore l’issue de notre espĂ©rance, sans pouvoir on n’espĂšre que ce qui ne dĂ©pend pas de nous et sans jouir la jouissance est sans cesse ajournĂ©e. Or, tout le dĂ©sir n’est pas espĂ©rance. Il suffit donc d’écarter, dans notre dĂ©sir de bonheur ou dans notre dĂ©sir vers le bonheur, tout ce qui relĂšve de l’espĂ©rance. Ceci distinguĂ©, il est Ă©vident – et mĂȘme souhaitable – qu’on peut dĂ©sirer ce qu’on sait, ce qu’on peut, ce qu’on a, bref, ce qui dĂ©pend de nous, et que nous pouvons nous en rĂ©jouir. C’est donc par lĂ  qu’il y a un bonheur possible en actes. Le bonheur dĂ©sespĂ©rĂ©, c’est donc un bonheur qui enracine son dĂ©sir dans le prĂ©sent en s’étant dĂ©barrassĂ© du tragique de l’espĂ©rance. Atteindre la souveraine fĂ©licitĂ© »[1], chez Descartes, demande de chercher en nous-mĂȘmes. Les Ăąmes vulgaires » se fourvoient en attendant le bonheur de biens extĂ©rieurs. Certes, les honneurs, les richesses ou la santĂ© sont des biens, et les possĂ©der favorise le bonheur. L’homme gĂątĂ© par le sort peut bien ĂȘtre heureux. Mais parce que ces biens ne dĂ©pendent pas de nous, ce n’est qu’un bonheur en sursis. Ayant peut-ĂȘtre moins qu’un autre Ă©tĂ© Lire la suite →

I Si nous avons le devoir de dire la vĂ©ritĂ©, nous semblons libres de chercher ou non la vĂ©ritĂ© : A - la morale nous impose de dire la vĂ©ritĂ©, d'ĂȘtre vĂ©race dans nos dĂ©clarations ( mais dans certaines limites, n'en dĂ©plaise Ă  Kant et au rigorisme de sa morale) B- la sociĂ©tĂ© reposant sur des contrats et une confiance rĂ©ciproque

Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par Nelson Lun 18 Juin - 1337On devrait plutĂŽt dire "les vĂ©ritĂ©s", car elles sont encore, nous n'avons aucun moyen cognitif d'en ĂȘtre sommes condamnĂ©s Ă  les chercher, au risque de stagner et, ipso facto, de ce n'est pas vers la philo que nous devrions nous pose beaucoup de questions sans jamais donner de la FM peut-elle nous y aider en principe Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par rbbe41 Lun 18 Juin - 1341Pourquoi dire les vĂ©ritĂ©s plutot qu'une vĂ©ritĂ© ? Comme tu le dis, on n'a pas moyen de vĂ©rifier mĂȘme qui me chatouille dans la question c'est le mot devoir. Un devoir est imposĂ© par quelque chose. La sociĂ©tĂ© est ce qui me vient en premier. J'aurais bien reformulĂ© la question en " Sommes nous lĂ©gitime pour chercher la vĂ©ritĂ©". Ou "La recherche de vĂ©ritiĂ© est-elle lĂ©gitime ?" Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par LordToms Lun 18 Juin - 1440Bonne question... Mais peut-ĂȘtre mal formulĂ©e ? Je suis de l'avis de rbbe concernant le terme de "devoir". Car "devoir" a une connotation d'obligation. De lĂ  peut-on vraiment chercher "la vĂ©ritĂ©" si nous y sommes obligĂ©s ? Cela voudrait donc aussi dire qu'il n'y a qu' "une vĂ©ritĂ©" c'est donc fortement rĂ©ducteur et ça appuie je trouve encore plus sur le fait qu'il y a ici une obligation de trouve LA vĂ©ritĂ©. Celui qui pose la question ici ne s'attend qu'Ă  UNE seule et UNIQUE vĂ©ritĂ©, alors qu'elles sont multiples. Car aprĂšs tout l'histoire nous l'a prouvĂ© Ă  maintes reprises seuls les gagnants inscrivent leur vĂ©ritĂ© dans l'histoire, les perdants, eux, n'y auront jamais le droit. Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par Littlewingrunner Lun 18 Juin - 1520La formulation n'est pas Ă  mettre en cause il faut prendre les implications du mot devoir, ce n'est pas nĂ©cessairement une obligation du dehors, ce qui signifie contrainte. Mais cela peut aussi ĂȘtre une impulsion de nature, c'est Ă  dire l'homme a le devoir, au vu de sa condition d'ĂȘtre imparfait, de chercher une nĂ©cessitĂ© ontologique si l'on prĂ©fĂšre. Si l'on reformule par " sommes nous lĂ©gitimes pour chercher la vĂ©ritĂ©" on perd tout le problĂšme. D'ailleurs en rĂ©pondant Ă  la question on peut montrer que la rĂ©ponse ne peut ĂȘtre fournie clairement mais que la question centrale c'est celle que tu poses. La formulation des questions en philosophie n'est pas dogmatique... Petit point sur la distinction contrainte / obligation. La contrainte est formulĂ©e de l'extĂ©rieur, par exemple la sociĂ©tĂ© sur l'individu. L'obligation elle est une intĂ©riorisation volontaire d'une norme, c'est Ă  dire qu'on dĂ©cide d'obĂ©ir Ă  quelque chose et de la respecter, cette forme de devoir n'est nullement antinomique avec une forme de libertĂ©. Pour ce qui est du devoir je pense qu'il est grandement rĂ©ducteur de le prendre uniquement sous l'aspect contrainte et que cela conduit Ă  un traitement partiel et tronquĂ© du sujet. Un devoir peut ĂȘtre de plusieurs nature une nĂ©cessitĂ© ontologique l'homme tel qu'il est ne peut que chercher et ne peut pas avoir de position d'indiffĂ©rence , existentielle l'homme est fait tel qu'il est poussĂ© nĂ©cessairement vers la connaissance des causes , utilitaire pour vivre et devenir maĂźtre de la nature il faut que l'homme cherche la vĂ©ritĂ© pour connaĂźtre le mĂ©canisme des phĂ©nomĂšnes etc...Bref il ne faut jamais prĂ©supposer qu'un terme est univoque, mais une des rĂ©ponses Ă  la question est Ă©videmment de dire que l'on a aucun devoir de cette sorte du coup il faut expliquer pourquoi anthropologiquement cela peut ĂȘtre fondĂ© et que l'homme peut aussi bien rester dans l'ignorance des causes et de la connaissance comme une grande majoritĂ© des gens aujourd'hui, qui ne cherche pas Ă  savoir et prĂ©fĂšrent regarder secret story . On peut aussi rĂ©pondre en disant que la recherche de la connaissance plus que de la vĂ©ritĂ©, qui suppose une possibilitĂ© de l'atteindre, on peut substituer Ă  ce terme la vĂ©risimilaritĂ© de Popper est un moyen de se dĂ©passer et d'ouvrir son ĂȘtre Ă  la transcendance ce qui dĂ©passe la condition initiale de l'homme plutĂŽt que de rester dans l'immanence la pure reproduction de son ĂȘtre tout les jours. Edit on pouvait donc fort bien construire toute une dissertation sur cette notion de devoir qu'on devait distinguer avec le pouvoir Ă©videmment, le devoir comme nĂ©cessitĂ© morale et non nĂ©cessitĂ© efficiente pour donner un autre argument contre la contrainte, qui pouvait structurer un raisonnement et nuancer la question inaugurale. Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par InvitĂ© Lun 18 Juin - 1721Je ne sais pas si nous avons le devoir de chercher la vĂ©ritĂ©, mais je pense que nous devons surtout nous "arranger" avec le sens que l'on donne Ă  ce mot ! A mon avis nous avons le devoir de ne pas chercher de contre-vĂ©ritĂ©s ! Lorsqu'il s'agit de soigner des maladies, j'estime que sur le plan Ă©thique, humain nous avons le devoir de chercher la vĂ©ritĂ©, afin de soigner. Lorsqu'il s'agit de savoir s'il existe d'autres ĂȘtres pensants Ă  l'autre bout de l'univers, ou s'il existe des microbes sur Mars, je trouve qu'il n'y a lĂ  aucun devoir de vĂ©ritĂ©, et Ă  mon sens c'est une perte de temps. Donc pour moi cette question est trĂšs subjective. A mon sens elle est soumise au psychisme individuel et collectif. Certains estimeront qu'il est de leur devoir de chercher Ă  savoir ceci ou cela, pendant que d'autres s'en ficheront comme d'une guigne ! La vĂ©ritĂ© du croyant n'est pas celle de l'athĂ©; la vĂ©ritĂ© de celui qui a vu Mr X n'est pas celle de celui qui a vu Mr X en le prenant pour Mr Y ! Je pense aussi que l'on se construit sa vĂ©ritĂ©, mĂȘme si l'on admet les autres, par exemple le fait que la Terre tourne autour du Soleil. Imaginons aussi un autre cas je suis convaincu qu'il existe quelque chose, parce que j'ai pu le vĂ©rifier. Je le raconte Ă  un ami qui me dit que lui aussi est convaincu mais du contraire ! Et il me dit que lui aussi a pu le vĂ©rifier ! Dois-je estimer que j'ai le devoir de chercher ma vĂ©ritĂ© ou la sienne ? Peut ĂȘtre mĂȘme que nous nous sommes trompĂ©s tous les deux ? Auquel cas, nous ne dĂ©tenons aucune vĂ©ritĂ©. Personnellement, je me sentirais dans le devoir de chercher LA vĂ©ritĂ©, mais ni celle de mon ami ni la mienne, celle que je pense correspondre Ă  ce qui est. Mais les choses sont-elles toujours vraies ? Et la vĂ©ritĂ© est-elle toujours condamnĂ©e Ă  n'ĂȘtre qu'une tautologie ?Selon moi tout est basĂ© sur la perception que nous avons de la vĂ©ritĂ©, mais si nous la situons dans le continuum temporel, un fait qui s'est dĂ©roulĂ© Ă  un instant t est passĂ©, et toutes les interprĂ©tations que nous en ferons par la suite seront nĂ©cessairement approximatives. Mais je pense que nous pouvons trĂšs bien vivre avec ce que nous appelons la vĂ©ritĂ©, celle qui nous guide durant nos vies, et nous permet de ne pas nous Ă©garer dans le mensonge. Par exemple si un enfant dit la vĂ©ritĂ© Ă  sa mĂšre Ă  propos de ses notes, je pense qu'il fait bien ! Dans le cas contraire bonjour les ennuis ! Je plaisante je plaisante, mais tout ce que j'ai exposĂ© ici n'est qu'un exercice de style, et je ne prĂ©tends dĂ©tenir aucune vĂ©ritĂ© sur le sujet ! 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Noblesse oblige.
Le prĂ©sident Edouard Fritch a rĂ©uni la presse ce matin pour exposer en quelques mots ce qui guide la dĂ©lĂ©gation Reko Tika attendue dans les jours prochains Ă  Paris pour parler des consĂ©quences sanitaires, sociales, Ă©conomiques et environnementales des expĂ©rimentations nuclĂ©aires française Ă  Moruroa. Nous voici Ă  la veille du dĂ©part de la dĂ©lĂ©gation polynĂ©sienne Reko Tika pour se prĂ©senter Ă  la table ronde de haut niveau proposĂ©e par Emmanuel Macron qui se tiendra la semaine prochaine Ă  Paris, les 1er et 2 juillet. Cette invitation du PrĂ©sident de la RĂ©publique vient en rĂ©ponse Ă  la demande que je lui formulais par courrier en date du 11 mars 2021 en ces termes J’ai souhaitĂ© attirer votre attention sur le dĂ©sarroi profond que suscite la publication de ces Ă©tudes et sur l’attente lĂ©gitime qui en dĂ©coule de voir l’Etat apporter des clarifications sur cette situation. 
 j’estime que l’Etat a un devoir de vĂ©ritĂ© et de justice vis-Ă -vis des PolynĂ©siens. » La dĂ©lĂ©gation proprement dite que je conduis, se compose finalement de dix-neuf personnalitĂ©s reprĂ©sentant les institutions politiques et civiles auxquelles s’ajoutent notre coordonnateur JoĂ«l Allain et la dĂ©lĂ©guĂ©e polynĂ©sienne au suivi des consĂ©quences des essais nuclĂ©aires, Yolande Vernaudon. La dĂ©lĂ©gation polynĂ©sienne Reko Tika a Ă©tĂ© officiellement mise en place par le conseil des ministres le 12 mai dernier. Nous avons tenu cinq rĂ©unions plĂ©niĂšres, les 18 et 28 mai, les 3, 10 et 22 juin et une session d’ateliers le 8 juin, pour environ cinquante heures de travail et d’échanges. C’est un acte volontaire. Aucune rĂ©munĂ©ration n’a Ă©tĂ© prĂ©vue y compris pour le coordonnateur. Il est Ă  signaler que l’association Moruroa e Tatou Ă©tait prĂ©sente Ă  la premiĂšre rĂ©union. L’association 193 Ă©tait prĂ©sente aux quatre premiĂšres rĂ©unions. La parole Ă©tait libre. L’association 193 a pu faire part, par Ă©crit, de ses propositions au coordonnateur, monsieur JoĂ«l Allain. Et je remercie le prĂ©sident de 193 pour cet exercice utile qui nous a permis de prendre en considĂ©ration leurs propositions. Et nous le ferons fidĂšlement Pendant tout le temps de ces travaux, nous avons souhaitĂ©, tous d’un commun accord, garder le silence au sujet de nos dĂ©bats internes, comme il est de rĂšgle universelle lorsque des sujets essentiels sont Ă©tudiĂ©s par des assemblĂ©es responsables. Cela permet Ă  chacun de s’exprimer avec toute la force de ses convictions et Ă  la rĂ©flexion collective de s’enrichir des divergences et de grandir. Nous nous sommes organisĂ©s en quatre ateliers qui ont chacun apportĂ© sa contribution. Au terme de tous nos travaux, nous sommes arrivĂ©s Ă  un consensus global sur les dolĂ©ances Ă  prĂ©senter Ă  la table ronde et aux objectifs recherchĂ©s au travers de ces requĂȘtes. Vous comprendrez que nous en rĂ©servons la primeur Ă  nos hĂŽtes parisiens. Ces questionnements se rĂ©partissent en trois grandes thĂ©matiques, en accord avec l’Etat qui a organisĂ© cette table ronde en trois sĂ©quences successives ; histoire et mĂ©moire sur toute la journĂ©e de jeudi 1er juillet, consĂ©quences sur la santĂ© vendredi 2 juillet au matin et enfin impacts territoriaux le vendredi aprĂšs-midi. Ces trois sĂ©quences couvrent bien l’ensemble des thĂ©matiques souhaitĂ©es, de son cĂŽtĂ©, par la dĂ©lĂ©gation Reko Tika. Nos rapporteurs, Ă  chacune de ces sĂ©quences, ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s de maniĂšre collĂ©giale Tepuaraurii Teriitahi sur le sujet sociĂ©tal, Patricia Grand et Patrick Galenon pour les consĂ©quences sanitaires, Yseult Butcher, Winiki Sage et Teva Rohfritsch pour l’impact sur les territoires. Je regrette bien sĂ»r que les associations Moruroa e Tatou et 193 n’aient finalement pas voulu se joindre Ă  nous. Les revendications qu’elles portent de longue date sont Ă©videmment lĂ©gitimes et ont leurs sens. Je reste convaincu que la politique de la chaise vide est inefficace. Mais, grĂące Ă  notre esprit ocĂ©anien, je ne dĂ©sespĂšre pas qu’un jour prochain, nous puissions Ă  nouveau nous asseoir autour de la table et s’élever pour faire converger nos forces et nos convictions sur ce sujet du nuclĂ©aire. Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir qui est ou non anti-nuclĂ©aire. Les essais ont pris fin, il y a vingt-cinq ans. Il faut s’appuyer sur ce passĂ© pour aller de l’avant, se projeter dans l’avenir et construire l’avenir de maniĂšre sereine. Il n’y a pas de brevet de lĂ©gitimitĂ© pour faire partie de cette dĂ©lĂ©gation Reko Tika, dĂšs lors que nous allons Ă  Paris au nom de la PolynĂ©sie française et pour porter la voix des PolynĂ©siens. Les revendications individuelles n’ont pas leur place ici, mieux elles deviennent des revendications collectives. Cette voix, je le disais, elle est le fruit de nos travaux collectifs. Il n’y a pas de sujet tabou dans ce que va prĂ©senter la dĂ©lĂ©gation. C’est d’ailleurs dans cet Ă©tat d’esprit que le PrĂ©sident de la RĂ©publique a acceptĂ© la tenue de cette table-ronde. Ce qui va ĂȘtre dit Ă  Paris est bien la traduction des revendications de la PolynĂ©sie française, y compris du message portĂ© par les associations qui ne nous accompagneront pas. D’ailleurs, comme je le disais plus haut, 193 a participĂ© pleinement aux ateliers prĂ©paratoires de cette mission et ses dolĂ©ances ont donc Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es. Il ne faut pas nous faire de procĂšs d’intention, ni faire de procĂšs d’intention Ă  l’Etat, ni Ă  qui que ce soit. Nous souhaitons continuer le travail commencĂ© par nos prĂ©dĂ©cesseurs, je pense Ă  Bruno Barillot, ou Roland Oldham
. Soyons comme Saint-Thomas. Il faut attendre de connaitre les rĂ©ponses qui seront formulĂ©es Ă  nos dolĂ©ances avant de prononcer le jugement dernier, comme certains l’ont dĂ©jĂ  fait. Mais il est vrai aussi que c’est la niĂšme rĂ©union tenue depuis trente ans
. Restons mobilisĂ©s. Ne nous lassons pas de chercher la vĂ©ritĂ© de quarante ans d’histoire nuclĂ©aire. Fallait-il ou non aller Ă  Paris pour mener ce dĂ©bat ? Fallait-il que ce dĂ©bat ait lieu Ă  Tahiti ? Je suis tentĂ© de dire que la question du lieu n’est pas dĂ©terminante sur nos chances de rĂ©ussite. La vĂ©ritĂ© ne dĂ©pend pas du lieu de rĂ©union. La vĂ©ritĂ© n’a pas de frontiĂšre. Elle dĂ©pend de la bonne volontĂ© des hommes. Mais je me range aussi Ă  ce qu’a dit le ministre SĂ©bastien Lecornu, lorsqu’il nous a tous rencontrĂ©s avec les associations lors de sa visite Ă  Paris, le retentissement mĂ©diatique sera plus important que si cela s’était dĂ©roulĂ© ici ». Mais ce n’est pas ce qui m’importe. Et je rajouterai aux propos du Ministre, le retentissement ne sera que plus important si les hauts responsables parisiens tendent une oreille attentive Ă  ce sujet qui nous intĂ©resse tous », puisque plusieurs d’entre nous ont pris sur leur temps personnel pour apporter leur contribution Ă  la rĂ©flexion. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique aura sans aucun doute Ă  cƓur de s’exprimer sur ces questions devant les PolynĂ©siens lors de sa prochaine visite. J’ai senti chez lui la volontĂ© de prendre le sujet Ă  bras le corps. Ce qui est certain, c’est que tout ne sera pas rĂ©solu en deux jours de table ronde. Nous en sommes parfaitement conscients. Nous obtiendrons certainement des rĂ©ponses sur certains sujets, durant les deux jours. Nous obtiendrons sans doute des ouvertures de travaux sur des sujets nĂ©cessitant des expertises juridiques ou Ă©conomiques. Nous avançons pas Ă  pas depuis de nombreuses annĂ©es. Mais, les premiĂšres rĂ©ponses qui nous seront donnĂ©es augureront ou non de la sincĂ©ritĂ© et de la volontĂ© de l’Etat Ă  aller de l’avant avec nous. Ce que nous voulons, c’est ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire pour que vĂ©ritĂ© et justice soient faites. 1,045 visiteurs total, 3 visiteurs aujourd'hui Continue Reading
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avons nous le devoir de chercher la verite