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ElĂšve prodige, Nietzsche obtient Ă 25 ans un poste Ă lâuniversitĂ© alors quâil nâa pas de thĂšse. Câest Ă cette Ă©poque quâil rencontre Wagner. Il dĂ©missionne 10 ans plus tard pour vivre en nomade en Italie, France et BohĂšme, pĂ©riode de maturation de son oeuvre. La fin de sa vie verra une descente dans la folie, dont il ne reviendra pas. AprĂšs sa mort, sa sĆur Elizabeth tenta dâutiliser sa pensĂ©e pour servir ses convictions nazie. Elle publiera des notes, allant jusquâĂ en réécrire des parties. Ce sera lâouvrage posthume La volontĂ© de puissance. La vie ne tend pas au bonheur pour Nietzsche, qui critique en cela les philosophies eudĂ©monistes classiques. Câest que la vie est pensĂ©e ici comme une Ă©nergie. Il sâagit dâune force vitale qui pousse tout ĂȘtre vivant, de la bactĂ©rie Ă la civilisation, Ă Ă©tendre son pouvoir sur ce qui lâentoure, Ă tenter de se lâapproprier, lâassimiler, le digĂ©rer pour le soumettre Ă sa loi. Il nây a ici rien de moral ou dâimmoral, il sâagit juste dâun Ă©tat de fait la vie est comme ça, elle est volontĂ© de puissance »[1]. La vie est donc par nature Lire la suite â La tolĂ©rance est un concept datĂ©, nĂ© au XVIĂšme siĂšcle avec lâĂ©dit de tolĂ©rance » de Catherine de MĂ©dicis, qui reconnaissait le droit de culte aux protestants. La notion est donc trĂšs liĂ©e, dĂšs son essor, au contexte des guerres de religions entre catholiques et protestants qui divisaient alors le royaume. Comme Ă©motion positive, ce qui nous intĂ©resse ici, elle dĂ©signe un Ă©ventail dâattitudes allant de lâeffort conscient pour accepter ce quâon nâapprouve pas, jusquâĂ lâaccueil bienveillant de la diffĂ©rence quelle quâelle soit, traduisant ainsi une ouverture dâesprit, un respect dâautrui voire une curiositĂ© pour sa particularitĂ©. Voltaire[1] en faisait une condition incontournable du dĂ©veloppement moral des individus, et par suite, du progrĂšs social. En effet, la tolĂ©rance est une des conditions dâun vivre-ensemble harmonieux. Câest aussi une condition de la dĂ©mocratie, puisquâelle suppose la reconnaissance dâune Ă©quivalence en droit et en dignitĂ© de toutes les opinions. Mais toutes les opinions doivent-elles vraiment ĂȘtre tolĂ©rĂ©es ? Ainsi, la tolĂ©rance nâest pas sans ambiguĂŻtĂ©s. Notons dâabord que la tolĂ©rance nâest pas lâindiffĂ©rence. Se moquer de tout ou considĂ©rer que tout est Ă©quivalent nâest pas ĂȘtre tolĂ©rant. Lire la suite â Je vous propose cette semaine une rĂ©flexion dans le prolongement de celle ouverte il y a quelques semaines par la machine de Nozick. On y avait vu que si, comme on a tendance Ă le croire, lâĂȘtre humain recherchait par dessus tout Ă ĂȘtre heureux, alors toute personne devrait souhaiter se brancher Ă la machine. Or, lâexpĂ©rience de pensĂ©e soumise Ă un grand nombre dâindividus montre quâau contraire, trĂšs peu de gens le ferait, indiquant par lĂ que le bonheur nâest pas nĂ©cessairement pour eux la valeur suprĂȘme. Ce qui nous mĂšne Ă la question philosophique de cette semaine faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă la vĂ©ritĂ© ? Implicitement, la question ne semble se poser que dans des situations oĂč elles sâexcluent lâune lâautre. Ce serait bonheur ou vĂ©ritĂ©, comme si on ne pouvait avoir les deux en mĂȘme temps, comme si le bonheur ne pouvait que sâaccompagner du mensonge et que la vĂ©ritĂ© ne pouvait que faire notre malheur. Dans une telle situation, on peut vouloir dâabord entendre le faut-il ?» comme un doit-on ?». Nous sommes alors renvoyĂ©s Ă la question des devoirs, comme si chacun dâentre nous, en toutes circonstances, avait le devoir de prĂ©fĂ©rer lâun Ă lâautre. Doit-on donc prĂ©fĂ©rer la vĂ©ritĂ© au bonheur, comme sâil y avait lĂ un devoir envers soi-mĂȘme, une dignitĂ© particuliĂšre ? Doit-on au contraire prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă la vĂ©ritĂ©, poussĂ©s par ce qui serait un respect envers notre nature, dĂ©finie alors principalement sous son aspect jouissif ? La question des devoirs envers soi-mĂȘme et des contenus de ces devoirs Ă©tant dĂ©jĂ philosophiquement problĂ©matique, câest Ă grand peine quâon fonderait ici un devoir prioritaire envers soi-mĂȘme pour lâun ou pour lâautre, pour le bonheur ou pour la vĂ©ritĂ©. Se poser la question serait alors plutĂŽt Ă entendre sur le mode du conseil, comme un vaut-il mieux choisir le bonheur contre la vĂ©ritĂ© ou la vĂ©ritĂ© contre le bonheur » ? Vous lâaurez compris, ce vaut-il mieux » ne peut faire lâĂ©conomie du par rapport Ă quoi ? ». Par rapport Ă mes intĂ©rĂȘts ? Sans doute est-ce la vĂ©ritĂ© quâil faut alors privilĂ©gier. Par rapport Ă mon bien-ĂȘtre global ? Bien malin celui qui sait dĂšs maintenant quelle alternative lui sera la plus heureuse au final. Une vĂ©ritĂ© douloureuse mais libĂ©ratrice vaut peut-ĂȘtre mieux quâune illusion confortable bercĂ©e trop longtemps. Eviter un malheur prĂ©sent nâest peut-ĂȘtre pas un bon calcul Ă long terme. Difficile, donc, de se prononcer sur la meilleure des deux options dâun point de vue pragmatique, y compris par rapport au bonheur lui-mĂȘme. Si bonheur et vĂ©ritĂ© semblent dâabord sâexclurent, ils peuvent aussi se rejoindre par-delĂ le malheur prĂ©sent. On aboutirait alors Ă un bonheur par la vĂ©ritĂ©, comme sâil sâagissait dâun chemin dĂ©tournĂ© mais plus solide Ă long terme. Vous lâaurez compris, il nây a pas de bonne rĂ©ponse » Ă cette question, mais plutĂŽt des choix et des implications. En choisissant la vĂ©ritĂ© au bonheur, je fais un choix sur la personne que je dĂ©sire ĂȘtre. Ne pas mettre la tĂȘte dans le sable et choisir de faire face Ă une vĂ©ritĂ© dĂ©sagrĂ©able est aussi une façon de sâassumer, dâassumer la vie avec ses dimensions dĂ©plaisantes et de se montrer responsable face au monde. On peut choisir la vĂ©ritĂ©, avec les souffrances quâelle suppose, et en tirer, si ce nâest un bonheur en soi, au moins une certaine idĂ©e de soi-mĂȘme. Se choisir responsable et malheureux plutĂŽt quâheureux dans lâillusion est aussi un choix rationnel qui engage lâĂȘtre. Tout comme le choix inverse. En choisissant le bonheur Ă la vĂ©ritĂ©, jâindique que la dimension la plus importante de mon ĂȘtre est de jouir de la vie, quitte Ă en rester au niveau superficiel des choses et des relations, quitte Ă ĂȘtre un imbĂ©cile heureux ». Quitte aussi Ă mentir et faire souffrir ? Nous nâavons envisagĂ© jusquâici que la vĂ©ritĂ© qui nous concernait, mais elle peut aussi mettre autrui en jeu. PrĂ©fĂ©rer mon bonheur Ă la vĂ©ritĂ© pour autrui est ainsi courir le risque dâĂȘtre injuste. Laisserais-je un innocent ĂȘtre accusĂ© parce que câest mieux pour moi de mentir ou de me taire ? Remarquez comment les pires dĂ©rives Ă©goĂŻstes peuvent dĂ©couler de cette position. Et quand bonheur et vĂ©ritĂ© concernent autrui ? Lâexemple le plus classique dire Ă une proche que sa ou son conjointe lela trompe. Quel est mon devoir prioritaire envers cette amie ? Lui dois-je dâabord le bonheur ou dâabord la vĂ©ritĂ© ? Je peux faire un choix qui engage la signification de lâĂȘtre pour moi-mĂȘme, mais câest impossible de faire le choix de lâĂȘtre pour autrui. Câest donc du cĂŽtĂ© de la relation elle-mĂȘme quâil faut alors chercher. On trouve chez Hegel lâidĂ©e que nous nâavons pas le devoir de tout dire Ă tout le monde, mais que les devoirs que nous avons les uns envers les autres dĂ©pendent de la nature et de la proximitĂ© de notre relation. Sans doute faut-il chercher lĂ ce que je dois Ă autrui, et ĂȘtre conscient que ce que je dĂ©ciderai alors de faire engagera la nature de notre relation. Et encore une fois un titre accrocheur, qui ne remplit pas ses promesses. Le bonheur par la raison » Ă©tait-il donnĂ© en sous-titre, mais câest trĂšs indirectement que lâon trouvera un quelconque rapport avec le bonheur en ces pages. Câest mĂȘme Ă peine si on nous parle de Leibniz. Un titre plus honnĂȘte aurait Ă©tĂ© pourquoi le systĂšme de Spinoza, dâaprĂšs M. Ferry, ne tient pas ». Cela dit, mis Ă part la dĂ©ception que ressentira tout auditeur de ce CD qui espĂ©rait en apprendre sur le bonheur chez Leibniz et chez Spinoza, il restera pour les amateurs de philosophie, 1h15 de cours consacrĂ© Ă une certaine lecture de Spinoza plutĂŽt agrĂ©able Ă Ă©couter. VoilĂ a contrario, 3 CD qui tiennent leurs promesses, car câest bien de bonheur et uniquement de bonheur que nous dissertons ici. Le premier CD est tenu par AndrĂ© Comte-Sponville, vous y retrouverez pour lâessentiel lâexposĂ© qui avait fait lâobjet dâun petit ouvrage Le bonheur dĂ©sespĂ©rĂ©ment. Le deuxiĂšme CD contient lâexposĂ© de François Jullien, spĂ©cialiste de la pensĂ©e chinoise. Le troisiĂšme est consacrĂ© aux questions que sâadressent les deux invitĂ©s. LâexposĂ© dâAndrĂ© Comte-Sponville est trĂšs clair et pĂ©dagogique. Il soutient, en visitant entre autres Platon et Spinoza, que le bonheur risque fort de nous Ă©chapper tant que nous en faisons un but, et que notre chance de le retrouver est dâen faire non pas un but mais une expĂ©rience. LâexposĂ© de François Jullien sera plus difficile dâaccĂšs si vous nâavez pas de bagage philosophique, mais il est particuliĂšrement intĂ©ressant et vaut la peine que vous vous accrochiez un peu si besoin est. On y apprend notamment que la Chine nâa pas pensĂ© le bonheur comme la pensĂ©e indo-europĂ©enne a pu le faire. La Chine nâa en effet pas construit dâopposition entre bonheur et malheur, elle nâa pas non plus Ă©laborĂ© de concepts dâĂąme, de corps ou de finalitĂ©, pas dâontologie en Chine, pas de pensĂ©e de lâĂȘtre, de pensĂ©e du manque ni de pensĂ©e de lâĂ©ternitĂ©. Toutes les questions fondamentales de la GrĂšce nâont pas Ă©tĂ© pensĂ©es en Chine. Câest donc une vision tout Ă fait diffĂ©rente que François Jullien dĂ©roule sous nos yeux. On regrette de ne pas en apprendre plus et vous aurez sĂ»rement, comme moi, lâenvie de creuser la question. Le dernier CD est Ă rĂ©server aux initiĂ©s, sautez-le sans regrets si vous vous sentez larguĂ©, le plus intĂ©ressant de lâenregistrement nâest pas lĂ . Blaise Pascal 1623-1662 est Ă la fois mathĂ©maticien et moraliste. Comme mathĂ©maticien, il invente Ă 19 ans la pascaline » premiĂšre machine Ă calculer, prouve la pression de lâair, invente le concept dâespĂ©rance en probabilitĂ©s⊠DĂ©jĂ rapprochĂ© de la religion chrĂ©tienne Ă la mort de son pĂšre, il connaĂźt une nuit dâextase mystique le 23 novembre 1654. DĂšs lors, Pascal se consacre Ă une apologie de la religion chrĂ©tienne. Il est plus difficile de tirer une conception unifiĂ©e du bonheur chez Pascal, compte tenu du caractĂšre fragmentaire et incomplet des PensĂ©es. Ce quâon peut remarquer cependant, au fil des extraits, est le caractĂšre tragique que prend le bonheur chez Pascal. En effet, tout en disant que le bonheur est recherchĂ© par tout le monde, quâil est le motif de toutes les actions de lâhomme, jusquâĂ ceux qui vont se pendre »[1], il affirme en mĂȘme temps, de façon certes Lire la suite â DĂšs sa publication, lâexpĂ©rience de pensĂ©e de Nozick a suscitĂ© de nombreux commentaires dans le monde acadĂ©mique. Lâimmense majoritĂ© des gens ne se brancheraient pas. Dâabord, et câest lâangle sous lequel la majoritĂ© des objections ont Ă©tĂ© apportĂ©es il semble que nous ayons une prĂ©fĂ©rence naturelle » pour la vĂ©ritĂ©. La majoritĂ© des personnes interrogĂ©es faites lâexpĂ©rience semble avoir une rĂ©pugnance premiĂšre pour un bonheur qui ne serait quâillusion, mĂȘme si nous nâavons pas conscience de lâillusion. Quelles explications pouvons-nous donner Ă cela ? Si je prĂ©fĂšre le bonheur Ă la vĂ©ritĂ©, alors ce bonheur devient autocentrĂ© et stĂ©rile. Je suis heureux dans mon rĂ©servoir, certes, mais ce bonheur ne concerne que moi, ma vie ne laissera aucune trace dans le monde, je ne contribuerai au bonheur de personne ni au malheur de personne dâailleurs, je ne participerai Ă aucune crĂ©ation, aucun dĂ©bat, aucune avancĂ©e. Tout se fera sans moi. Si par contre je choisis de ne pas me brancher, alors certes ma vie ne sera pas aussi parfaite, mais elle aura un impact sur le monde. Je serai lĂ pour mes proches, je peux changer les choses, bref, je serai en lien avec le monde et y serai un ĂȘtre humain responsable. Câest donc aussi entre une vie imparfaite et engagĂ©e ou une vie heureuse mais dĂ©sengagĂ©e quâon me propose de choisir. Jâajoute ici mon grain de sel au dĂ©bat remarquez que lâexpĂ©rience de pensĂ©e suppose quâon vous offre la possibilitĂ© de vous brancher quand vous voulez. Ce qui signifie que le sujet est comme vous et moi, il nâa pas la connaissance de ce que sera effectivement sa vraie » vie future. Le choix est donc entre une vie heureuse Ă coup sĂ»r et une vie qui reste encore Ă vivre et Ă Ă©crire. Le choix nâest donc pas quâentre bonheur et vĂ©ritĂ©, il est aussi entre bonheur maximal assurĂ© et bonheur incertain mais quâon espĂšre pas trop mal quand mĂȘme et qui surtout sera mon Ćuvre. Ma seule façon de me connaĂźtre, de savoir qui je suis et de quoi je suis capable, câest de me coltiner au monde. Je risque de me faire broyer, certes, je risque le malheur, mais câest la seule façon de rĂ©pondre Ă la question qui suis-je ? ». Si je me branche, je ne le saurai jamais. Le choix est donc aussi entre bonheur absolu mais passif ou bonheur espĂ©rĂ© et actif. Par consĂ©quent, se brancher ou non signifie aussi choisir entre illusion et connaissance de soi. Au final, si le but de la vie Ă©tait vraiment dâĂȘtre heureux, si le bonheur, tel que nous le disaient les grecs, reprĂ©sentait effectivement le Souverain Bien, alors nous devrions tous choisir sans hĂ©siter de nous brancher. Si la majoritĂ© des gens choisiraient de ne pas le faire, câest peut-ĂȘtre lĂ lâindice que le bonheur nâest finalement pas leur absolue prioritĂ© dans la vie. Certes nous le recherchons, mais peut-ĂȘtre pas Ă nâimporte quel prix. DĂšs lors, chacun peut ĂȘtre renvoyĂ© Ă lâexamen de sa propre Ă©chelle de valeur et de son propre systĂšme de prioritĂ©s quel prix serais-je prĂȘte Ă payer pour mon bonheur ? Vaut-il que je lui sacrifie ma libertĂ©, ma responsabilitĂ© ou autres choses ? Quand devient-il trop cher payĂ© ? Je vous laisse sur cette rĂ©flexion. Jâaimerais pour cette semaine soumettre Ă votre rĂ©flexion une expĂ©rience de pensĂ©e trĂšs cĂ©lĂšbre parmi les philosophes, issue dâun ouvrage du philosophe amĂ©ricain contemporain Robert Nozick Anarchy, State, and Utopia[1]. Supposez quâil existe une machine Ă expĂ©rience qui soit en mesure de vous faire vivre nâimporte quelle expĂ©rience que vous souhaitez. Des neuropsychologues excellant dans la duperie pourraient stimuler votre cerveau de telle sorte que vous croiriez et sentiriez que vous ĂȘtes en train dâĂ©crire un grand roman, de vous lier dâamitiĂ©, ou de lire un livre intĂ©ressant. Tout ce temps-lĂ , vous seriez en train de flotter dans un rĂ©servoir, des Ă©lectrodes fixĂ©es Ă votre crĂąne. Faudrait-il que vous branchiez cette machine Ă vie, Ă©tablissant dâavance un programme des expĂ©riences de votre existence ? » On vous propose donc de vous brancher Ă une machine, capable de vous faire vivre votre vie idĂ©ale. Tout ce que vous pourriez vouloir vous sera procurĂ©, le bonheur est Ă portĂ©e de main. LâinconvĂ©nient est que tout cela sera faux, mais vous nâen saurez rien et pouvez choisir de ne jamais rien en savoir. Vous brancheriez-vous ? LâexpĂ©rience de pensĂ©e de Nozick, 25 ans avant Matrix[2], vise bien sĂ»r Ă nous mettre face Ă un dilemme. Faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă la vĂ©ritĂ©, ou la vĂ©ritĂ© au bonheur ? Remarquez quâil ne sâagit pas dâopposer vĂ©ritĂ© et plaisirs, mais bien vĂ©ritĂ© et bonheur. En effet, la machine de Nozick nâest pas quâune machine Ă plaisirs. Si ma conception du bonheur est une succession sans fin de plaisirs assouvis, alors je programmerai la machine en ce sens et elle me donnera ce que je souhaite. Si ma conception est diffĂ©rente, si je dose subtilement revers et succĂšs pour me faire mieux apprĂ©cier les seconds, que je me fournis un appĂ©tit dâogre pour la vie, que je programme la rĂ©alisation dâune grande Ćuvre ou quoi que ce soit dâautre qui correspond trĂšs exactement Ă mon idĂ©e de bonheur, alors la machine le donnera Ă©galement. Et mĂȘme, on peut admettre pour pousser lâexpĂ©rience de pensĂ©e, que je nâai pas besoin de programmer la machine Ă lâavance et quâelle est capable de sâadapter en cours de route, voire de prĂ©venir mes dĂ©sirs pour me fournir ma vie idĂ©ale. Câest donc bien entre une certitude de bonheur maximal et une vie imparfaite, franchement malheureuse peut-ĂȘtre, mais vraie » que je peux choisir. Je vous laisse rĂ©flĂ©chir Ă la question et aux enjeux que vous y voyez, car le choix ne se rĂ©sume Ă©videmment pas Ă une alternative entre bonheur et vĂ©ritĂ©. Je vous retrouve la semaine prochaine pour vous proposer un topo des dĂ©bats que cette expĂ©rience a provoquĂ© chez les philosophes de mĂ©tier. [1] Nozick, R., Anarchy, state, and Utopia, New-York Basic Book, 1974, et en français Anarchie, Etat et Utopie, trad. E. dâAuzac de Larmartine & Dauzat, Paris, PUF, 1988, pp. 65-67 â Une expĂ©rience de pensĂ©e similaire se trouve chez Hilary Putman dans Raison, VĂ©ritĂ© et Histoire 1981 [2] Matrix La Matrice au Qc et N-B est un film de Lana Wachowski 1999, dans lequel tous les humains ou presque vivent dans la Matrice, sorte de super machine de Nozick ». Un personnage NĂ©o se voit offrir un choix entre deux pilules avec la bleue, il retourne dans la Matrice faire de beaux rĂȘves, avec la rouge il en sort et vit sa vraie » vie. Ce petit opus est la transcription dâune confĂ©rence donnĂ©e en 1999 souvent reprise et suivie par une pĂ©riode de questions du public, elles aussi retranscrites. Dans un premier temps, Comte-Sponville sâinterroge sur les raisons pour lesquelles nous sommes si peu ou si difficilement heureux. Câest quâil semble y avoir, dans le bonheur lui-mĂȘme, une contradiction logique. Tout homme dĂ©sire ĂȘtre heureux. Or, la nature du dĂ©sir semble nous condamner au tragique le dĂ©sir est manque si bien que tout dĂ©sir comblĂ© disparaĂźt bientĂŽt comme dĂ©sir ; ce quâon vient dâobtenir ne nous intĂ©resse dĂ©jĂ plus, lâennui point. Ce que je dĂ©sirais, et qui devait faire mon bonheur, déçoit ; le bonheur lui-mĂȘme que je dĂ©sire, lorsque je lâatteins, mâennuie. Le bonheur, coincĂ© entre les oscillations du dĂ©sir et de lâennui, nâest donc que fugacement entraperçu et au final, perpĂ©tuellement manquĂ©. Ne peut-on dĂ©sirer ce quâon a, et donc ĂȘtre heureux ? Oui, rĂ©pond Compte-Sponville, mais alors il faut ramener le bonheur du cĂŽtĂ© de la joie et du plaisir. Lâerreur, quand on dĂ©finit le dĂ©sir comme manque, câest de lâassimiler Ă lâespĂ©rance. EspĂ©rer, selon Compte-Sponville, revient Ă dĂ©sirer sans savoir on ignore lâissue de notre espĂ©rance, sans pouvoir on nâespĂšre que ce qui ne dĂ©pend pas de nous et sans jouir la jouissance est sans cesse ajournĂ©e. Or, tout le dĂ©sir nâest pas espĂ©rance. Il suffit donc dâĂ©carter, dans notre dĂ©sir de bonheur ou dans notre dĂ©sir vers le bonheur, tout ce qui relĂšve de lâespĂ©rance. Ceci distinguĂ©, il est Ă©vident â et mĂȘme souhaitable â quâon peut dĂ©sirer ce quâon sait, ce quâon peut, ce quâon a, bref, ce qui dĂ©pend de nous, et que nous pouvons nous en rĂ©jouir. Câest donc par lĂ quâil y a un bonheur possible en actes. Le bonheur dĂ©sespĂ©rĂ©, câest donc un bonheur qui enracine son dĂ©sir dans le prĂ©sent en sâĂ©tant dĂ©barrassĂ© du tragique de lâespĂ©rance. Atteindre la souveraine fĂ©licitĂ© »[1], chez Descartes, demande de chercher en nous-mĂȘmes. Les Ăąmes vulgaires » se fourvoient en attendant le bonheur de biens extĂ©rieurs. Certes, les honneurs, les richesses ou la santĂ© sont des biens, et les possĂ©der favorise le bonheur. Lâhomme gĂątĂ© par le sort peut bien ĂȘtre heureux. Mais parce que ces biens ne dĂ©pendent pas de nous, ce nâest quâun bonheur en sursis. Ayant peut-ĂȘtre moins quâun autre Ă©tĂ© Lire la suite â
I Si nous avons le devoir de dire la vĂ©ritĂ©, nous semblons libres de chercher ou non la vĂ©ritĂ© : A - la morale nous impose de dire la vĂ©ritĂ©, d'ĂȘtre vĂ©race dans nos dĂ©clarations ( mais dans certaines limites, n'en dĂ©plaise Ă Kant et au rigorisme de sa morale) B- la sociĂ©tĂ© reposant sur des contrats et une confiance rĂ©ciproque
Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par Nelson Lun 18 Juin - 1337On devrait plutĂŽt dire "les vĂ©ritĂ©s", car elles sont encore, nous n'avons aucun moyen cognitif d'en ĂȘtre sommes condamnĂ©s Ă les chercher, au risque de stagner et, ipso facto, de ce n'est pas vers la philo que nous devrions nous pose beaucoup de questions sans jamais donner de la FM peut-elle nous y aider en principe Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par rbbe41 Lun 18 Juin - 1341Pourquoi dire les vĂ©ritĂ©s plutot qu'une vĂ©ritĂ© ? Comme tu le dis, on n'a pas moyen de vĂ©rifier mĂȘme qui me chatouille dans la question c'est le mot devoir. Un devoir est imposĂ© par quelque chose. La sociĂ©tĂ© est ce qui me vient en premier. J'aurais bien reformulĂ© la question en " Sommes nous lĂ©gitime pour chercher la vĂ©ritĂ©". Ou "La recherche de vĂ©ritiĂ© est-elle lĂ©gitime ?" Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par LordToms Lun 18 Juin - 1440Bonne question... Mais peut-ĂȘtre mal formulĂ©e ? Je suis de l'avis de rbbe concernant le terme de "devoir". Car "devoir" a une connotation d'obligation. De lĂ peut-on vraiment chercher "la vĂ©ritĂ©" si nous y sommes obligĂ©s ? Cela voudrait donc aussi dire qu'il n'y a qu' "une vĂ©ritĂ©" c'est donc fortement rĂ©ducteur et ça appuie je trouve encore plus sur le fait qu'il y a ici une obligation de trouve LA vĂ©ritĂ©. Celui qui pose la question ici ne s'attend qu'Ă UNE seule et UNIQUE vĂ©ritĂ©, alors qu'elles sont multiples. Car aprĂšs tout l'histoire nous l'a prouvĂ© Ă maintes reprises seuls les gagnants inscrivent leur vĂ©ritĂ© dans l'histoire, les perdants, eux, n'y auront jamais le droit. Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par Littlewingrunner Lun 18 Juin - 1520La formulation n'est pas Ă mettre en cause il faut prendre les implications du mot devoir, ce n'est pas nĂ©cessairement une obligation du dehors, ce qui signifie contrainte. Mais cela peut aussi ĂȘtre une impulsion de nature, c'est Ă dire l'homme a le devoir, au vu de sa condition d'ĂȘtre imparfait, de chercher une nĂ©cessitĂ© ontologique si l'on prĂ©fĂšre. Si l'on reformule par " sommes nous lĂ©gitimes pour chercher la vĂ©ritĂ©" on perd tout le problĂšme. D'ailleurs en rĂ©pondant Ă la question on peut montrer que la rĂ©ponse ne peut ĂȘtre fournie clairement mais que la question centrale c'est celle que tu poses. La formulation des questions en philosophie n'est pas dogmatique... Petit point sur la distinction contrainte / obligation. La contrainte est formulĂ©e de l'extĂ©rieur, par exemple la sociĂ©tĂ© sur l'individu. L'obligation elle est une intĂ©riorisation volontaire d'une norme, c'est Ă dire qu'on dĂ©cide d'obĂ©ir Ă quelque chose et de la respecter, cette forme de devoir n'est nullement antinomique avec une forme de libertĂ©. Pour ce qui est du devoir je pense qu'il est grandement rĂ©ducteur de le prendre uniquement sous l'aspect contrainte et que cela conduit Ă un traitement partiel et tronquĂ© du sujet. Un devoir peut ĂȘtre de plusieurs nature une nĂ©cessitĂ© ontologique l'homme tel qu'il est ne peut que chercher et ne peut pas avoir de position d'indiffĂ©rence , existentielle l'homme est fait tel qu'il est poussĂ© nĂ©cessairement vers la connaissance des causes , utilitaire pour vivre et devenir maĂźtre de la nature il faut que l'homme cherche la vĂ©ritĂ© pour connaĂźtre le mĂ©canisme des phĂ©nomĂšnes etc...Bref il ne faut jamais prĂ©supposer qu'un terme est univoque, mais une des rĂ©ponses Ă la question est Ă©videmment de dire que l'on a aucun devoir de cette sorte du coup il faut expliquer pourquoi anthropologiquement cela peut ĂȘtre fondĂ© et que l'homme peut aussi bien rester dans l'ignorance des causes et de la connaissance comme une grande majoritĂ© des gens aujourd'hui, qui ne cherche pas Ă savoir et prĂ©fĂšrent regarder secret story . On peut aussi rĂ©pondre en disant que la recherche de la connaissance plus que de la vĂ©ritĂ©, qui suppose une possibilitĂ© de l'atteindre, on peut substituer Ă ce terme la vĂ©risimilaritĂ© de Popper est un moyen de se dĂ©passer et d'ouvrir son ĂȘtre Ă la transcendance ce qui dĂ©passe la condition initiale de l'homme plutĂŽt que de rester dans l'immanence la pure reproduction de son ĂȘtre tout les jours. Edit on pouvait donc fort bien construire toute une dissertation sur cette notion de devoir qu'on devait distinguer avec le pouvoir Ă©videmment, le devoir comme nĂ©cessitĂ© morale et non nĂ©cessitĂ© efficiente pour donner un autre argument contre la contrainte, qui pouvait structurer un raisonnement et nuancer la question inaugurale. Re Philo 2012 Avons-nous le devoir de chercher la vĂ©ritĂ© ? par InvitĂ© Lun 18 Juin - 1721Je ne sais pas si nous avons le devoir de chercher la vĂ©ritĂ©, mais je pense que nous devons surtout nous "arranger" avec le sens que l'on donne Ă ce mot ! A mon avis nous avons le devoir de ne pas chercher de contre-vĂ©ritĂ©s ! Lorsqu'il s'agit de soigner des maladies, j'estime que sur le plan Ă©thique, humain nous avons le devoir de chercher la vĂ©ritĂ©, afin de soigner. Lorsqu'il s'agit de savoir s'il existe d'autres ĂȘtres pensants Ă l'autre bout de l'univers, ou s'il existe des microbes sur Mars, je trouve qu'il n'y a lĂ aucun devoir de vĂ©ritĂ©, et Ă mon sens c'est une perte de temps. Donc pour moi cette question est trĂšs subjective. A mon sens elle est soumise au psychisme individuel et collectif. Certains estimeront qu'il est de leur devoir de chercher Ă savoir ceci ou cela, pendant que d'autres s'en ficheront comme d'une guigne ! La vĂ©ritĂ© du croyant n'est pas celle de l'athĂ©; la vĂ©ritĂ© de celui qui a vu Mr X n'est pas celle de celui qui a vu Mr X en le prenant pour Mr Y ! Je pense aussi que l'on se construit sa vĂ©ritĂ©, mĂȘme si l'on admet les autres, par exemple le fait que la Terre tourne autour du Soleil. Imaginons aussi un autre cas je suis convaincu qu'il existe quelque chose, parce que j'ai pu le vĂ©rifier. Je le raconte Ă un ami qui me dit que lui aussi est convaincu mais du contraire ! Et il me dit que lui aussi a pu le vĂ©rifier ! Dois-je estimer que j'ai le devoir de chercher ma vĂ©ritĂ© ou la sienne ? Peut ĂȘtre mĂȘme que nous nous sommes trompĂ©s tous les deux ? Auquel cas, nous ne dĂ©tenons aucune vĂ©ritĂ©. Personnellement, je me sentirais dans le devoir de chercher LA vĂ©ritĂ©, mais ni celle de mon ami ni la mienne, celle que je pense correspondre Ă ce qui est. Mais les choses sont-elles toujours vraies ? Et la vĂ©ritĂ© est-elle toujours condamnĂ©e Ă n'ĂȘtre qu'une tautologie ?Selon moi tout est basĂ© sur la perception que nous avons de la vĂ©ritĂ©, mais si nous la situons dans le continuum temporel, un fait qui s'est dĂ©roulĂ© Ă un instant t est passĂ©, et toutes les interprĂ©tations que nous en ferons par la suite seront nĂ©cessairement approximatives. Mais je pense que nous pouvons trĂšs bien vivre avec ce que nous appelons la vĂ©ritĂ©, celle qui nous guide durant nos vies, et nous permet de ne pas nous Ă©garer dans le mensonge. Par exemple si un enfant dit la vĂ©ritĂ© Ă sa mĂšre Ă propos de ses notes, je pense qu'il fait bien ! Dans le cas contraire bonjour les ennuis ! Je plaisante je plaisante, mais tout ce que j'ai exposĂ© ici n'est qu'un exercice de style, et je ne prĂ©tends dĂ©tenir aucune vĂ©ritĂ© sur le sujet ! 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Noblesse oblige.| ĐŃĐ°ŐœŐšááœáĐŸ ÖÎžŐ¶Ï ŃÎżŐ© | Đ ĐŽŐš | ĐŠŐšÎŸŐžÖ áŃ áŸŐžÖÏаŃĐžŃ |
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